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Ex Machina tome 1 sur 10

Laurence Belingard (Traducteur)
EAN : 9782845388888
185 pages
Panini France (08/02/2007)
3.9/5   41 notes
Résumé :
Un étrange accident dote l'ingénieur des travaux publics Mitchell Hundred d'étonnants pouvoirs. Il devient alors le premier super-héros d'Amérique. Mais las de risquer sa vie sans impact réel sur la baisse de la criminalité, Mitch raccroche son costume et se présente comme candidat à l'élection du maire de New York. Il remporte haut la main le scrutin. Dès lors, commence pour lui la véritable aventure...

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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C'est en lisant le magazine Zoo (http://www.zoolemag.com/) que je suis tombé sur une critique dithyrambique d'une réédition en intégrale d'un comics intitulé Ex-Machina : « l'un des comics les plus brillants du début du XXIe siècle », « redoutablement intelligent », « audacieux », « inventif » et j'en passe.

Empêtré dans une période de retour au comics je ne pouvais décemment pas passer sans me pencher sur ce précieux.
Et c'est aujourd'hui l'un des comics les plus sortis des sentiers battus que j'ai eu la joie de lire.

En 1999 un ingénieur civil de la ville de New York, Mitchell Hundred, tombe sur un objet bizarre qui lui explose à la figure. Non seulement il survit mais il se retrouve doté d'un étrange don : il discute avec les machines. Il peut par exemple ordonner à sa lampe de s'allumer à 50% ou à un pistolet de s'enrayer. Avec l'aide d'un vieux bricoleur russe idéaliste et d'un ancien policier plutôt blasé, il enfile un costar de super-héros et devient La Grande Machine.
Carrière courte et peu probante. Peu aimé par les flics, surveillé par les services secrets, il parvient à peine à maintenir le statu quo avec les « forces du mal », il raccroche les gants et le reste du costume au lendemain du 11 septembre et se lance dans la campagne pour la mairie qu'il conquiert contre toute attente grâce à son action héroïque (il a tout de même sauvé une tour).
Le récit est construit par deux lignes scénaristiques parallèles constituant le présent du maire et une ligne de flash-back contant des épisodes de la vie du super-héros. Les deux lignes du présent se croisent peu. L'une évoque des évènements de type thriller : tentative d'assassinat du maire, serial killer, morts étranges dans le métro, toujours intenses, au dessin violent et très cru. L'autre évoque les combats de société du maire, échos de ceux que l'on écoute aux infos et sur lesquels nous avons tous une opinion : un tableau « raciste » dans une exposition sponsorisée par la ville, le mariage entre homosexuels, école publique contre école privée, etc. La ligne flash-back est essentiellement présentée dans un ordre chronologique, comme dans la série Lost.

Les moments drôles succèdent aux instants embarrassants ou à la violence la plus insupportable, tout cela savamment mélangé et dessiné avec talent dans un style décrit dans l'introduction du livre comme « photo réaliste ». Réaliste, assez oui, mais photo assurément, car le mouvement n'existe pas dans ces dessins, même les scènes d'action sont comme des clichés : une chaise est jetée sur une fenêtre qui éclate et tous les objets et acteurs de la scène semblent pris de paralysie (les bouts de verre compris). Je m'y suis fait assez vite même si je préfère que l'on suggère le mouvement dans les dessins.

A tous ceux qui aiment les comics je leur conseille de visiter Ex-Machina qui leur offrira une nouvelle facette du comics. Quant à moi, je vais attendre avec envie le deuxième et dernier tome de l'intégrale.
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C'est la critique de Relax67 qui m'a donné envie de lire "Ex Machina", de l'excellent Brian K Vaughan ("Saga", "Y le Dernier Homme" ou encore "Paper Girls"). Qu'il en soit remercié car j'ai passé un très bon moment en lisant les 11 premiers épisodes contenus dans le tome 1.

Après un accident, Mitchell Hundred, ingénieur en travaux publics, se trouve doté d'étonnants pouvoirs : il est capable de commander aux machines et devient le premier super-héros d'Amérique, connu sous le nom de la Grande Machine, aidé en cela par un ancien policier et un vieux russe qui n'a pas son pareil pour bricoler des gadgets. Suites aux événements du 11 septembre, Mitchell dévoile son identité et décide de se présenter à l'élection du maire de New-York. Contre toute attente, il remporte l'élection...

Alors "Ex Machina", finalement c'est quoi ? Rien de moins que trois histoires en une, et c'est là où Brian K Vaughan est très fort : il réussit à les rendre toutes intéressantes et complémentaires, le récit ne présente donc ni temps morts, ni déséquilibres.
Ainsi, nous avons droit à une histoire de politique fiction (les turpitudes, compromis, décisions à prendre, engendrés par le mandat de maire), une romance (Mitchell va-t-il conquérir la belle journaliste ?) et un récit de super-héros résolument réaliste, sombre et violent. La narration, constituée d'une ligne temporelle dans le présent et d'une autre située dans le passé rappelle un peu "Lost".
Le mélange des genres est également propice aux changements de ton, et des émotions variées s'enchaînent, au gré de passages drôles, émouvants, voire horrifique. Une galerie de personnages parsèment le récit, et on sent que l'auteur a pris soin de les travailler, au niveau de leur background et de leur personnalité.

Pour conclure, je dirais que "Ex Machina" est un comic destiné en priorité à un public adulte, capable, de part les registres différents qu'il propose, de fédérer au-delà des fans de comics. le dessin de Tony Harris est assez sombre dans l'esprit (genre polar urbain, en somme) mais franchement pas désagréable. Bref, encore une franche réussite de mister Vaughan !
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Ce tome contient les épisodes 1 à 5 d'une série indépendante de toute autre. le scénario est Brian K. Vaughan et les dessins de Tony Harris, encrés par Tom Feister.

De nos jours, un homme déclare qu'il va raconter les 4 années pendant lesquelles il a été le maire New York, de 2002 à 2005. La scène suivante se déroule en novembre 1976 : le jeune Mitchell Hundred observe sa mère en train de gérer des élections pour une ligue féministe. 2 pages plus loin, le récit a fait un bon au 09 janvier 2002 : lors d'un discours en public Hundred (maire de New York) est victime d'une tentative d'assassinat. Il arrête le tueur en parlant à son pistolet. Il se fait tancer par Rick Bradbury (son garde du corps personnel) pour s'être lancé dans l'action au lieu d'avoir laissé les agents de sécurité s'en charger. de retour au 18 octobre 1999, le lecteur assiste à l'incident qui a permis à Mitchell Hundred d'acquérir sa capacité à se faire obéir des machines. Les allers-retours temporels alternent ainsi permettant de découvrir quelques fragments de sa tentative d'être un superhéros nommé Great Machine, comment il a recruté son directeur de campagne, etc. Dans cette première histoire, en tant que maire, il doit également gérer l'exposition d'une oeuvre d'art (partiellement financée par des fonds publics) créant une forte polémique, et l'assassinat de 2 conducteurs de chasse-neige.

La façon la plus simple de parler de cette série serait de la décrire comme un croisement improbable entre une série de superhéros adulte dans son traitement, croisée avec une série de politique fiction de type The West Wing, à l'échelle d'une municipalité et non de la Maison Blanche. Ce serait à la fois réducteur et trompeur. Il s'agit donc d'une série terminée en 50 épisodes plus 4 numéros spéciaux publiés en 5 ans d'août 2004 à août 2010, avec un seul et unique scénariste : Brian K. Vaughan, déjà connu pour un passage sur Swamp Thing, la série "Y, the last man" (à commencer par Unmanned) et d'autres encore.

Vaughan a choisi de fragmenter sa narration sur plusieurs années différentes. le récit principal suit les activités de Mitchell Hundred alors qu'il entame son mandat de maire. Au fur et à mesure les retours en arrière viennent apporter des informations complémentaires sur les actions de Hundred en tant que superhéros, ou jeter un éclairage sur ses relations avec Rick Bradbury (chef de la sécurité), Ivan Tereshkov (surnommé Kremlin, ami de la famille s'étant régulièrement occupé de lui), Amy Angotti (la préfète de police de New York), Dave Wylie (son responsable de compagne et premier adjoint), Candice Watts (la chef de son cabinet), et Juliane Moore (une jeune stagiaire). Son récit est essentiellement porté par les dialogues ce qui met l'inventivité de Tony Harris à rude épreuve. Il se retrouve contraint de devoir trouver des mises en scène et des directions d'acteur pour rendre ces scènes de dialogues vivantes. Pour être honnête, il lui reste des progrès à faire. le résultat est à mi-chemin du pire (que des cases de têtes en train de parler), et du meilleur (les dialogues prononcés pendant que les cases montrent les actions accomplies en même temps par les personnages). 2 scènes de dialogue sur 3 montrent les activités des personnages et deviennent vivantes ; pour l'autre tiers les personnages sont statiques et les images n'apportent pas beaucoup d'informations supplémentaires.

À part pour les scènes de dialogues, les pages de Tony Harris sont très agréables à lire. Il apporte un regard dissocié des comics de superhéros, avec des éléments qui prouvent qu'il prête attention à l'architecture, la décoration et l'aménagement intérieur. Les décors ne constituent pas une analyse critique de l'architecture de NewYork, ou un catalogue d'ameublement, mais Harris insère de temps à autre un élément qui dépasse la représentation basique. Par exemple il dessine un escalier métallique en colimaçon qui montre qu'il a une idée assez précise de cet objet dans la réalité. Les fauteuils et la table présents dans le bureau de réunion de la mairie correspondent à ce que l'on peut trouver dans ce genre de pièce. En outre, petit à petit, Harris développe sa capacité à faire exprimer des émotions ou des intentions au travers du langage corporel des individus. La dernière scène entre Hundred et Journal Moore en dit très long sur leurs sentiments, tout en implicite.

Au début le papillonnage d'une année à l'autre peut être assez agaçant, comme si l'auteur n'arrêtait pas de zapper de peur de perdre l'attention du lecteur, ce qui oblige ce dernier à essayer de reconstituer la chronologie des événements pour s'assurer de ne pas passer à coté d'un lien de cause à effet. Au fil des pages qui se tournent, le lecteur a la surprise de découvrir que Vaughan propose une approche du superhéros Great Machine très réaliste. En gros dans son costume, Mitchell Vaughan est un amateur dont l'efficacité des interventions est limitée par son manque de savoir faire. Hé oui, dans la réalité, le concept de superhéros n'est pas viable. de ce point de vue, sa description des interventions de Great Machine est aussi intelligente que novatrice. Coté politique, le lecteur a l'impression que Vaughan attaque le sujet par un petit morceau. On a du mal à croire que le quotidien du maire de New York se limite à rencontrer son équipe rapprochée (une demi-douzaine de personnes maximum) et qu'il résout par lui-même des situations épineuses. Passé cet aspect un peu simpliste, Vaughan met en scène 2 problématiques (le financement public d'une oeuvre d'art polémique, et le maintien de la viabilité hivernale) qui prouvent qu'il a une connaissance pas si superficielle que ça des missions d'une municipalité. Il traite la résolution de ces 2 conflits d'une manière romancée avec un ou deux raccourcis qui font sourire (les talents d'orateur exceptionnels de Journal Moore), mais ça n'enlève rien à la pertinence de ces problèmes.

Brian K. Vaughan et Tony Moore agrippent le lecteur pour le projeter dans un récit à la structure temporelle alambiquée. Ils captent ainsi son attention et lui proposent de découvrir le maire de New York qui est un ex-superhéros, en train de gérer une oeuvre d'art polémique cofinancée par la municipalité, et un retard dans le déneigement des rues de la ville. Ces épisodes ont été réédités en format "deluxe" dans Ex Machina vol. 1 (épisodes 1 à 11). L'histoire se poursuit dans Tag (épisodes 6 à 10).
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Lors d'un travail de routine, Mitchell Hundred est blessé par un objet inconnu, dès lors, cet ingénieur peut commander aux machines. Devenu le premier super-héro d'Amérique, il fait le choix d'utiliser sa notoriété pour entrer dans un autre costume. Mitchell décide de changer les choses, de faire le bien selon les règles établies et non seul avec son pouvoir. Il remporte la mairie de New-York dans ce but.
Un premier tome prometteur. Au delà du récit de super héro, Vaughan propose un scénario qui mêle politique et enquête.
"Les premiers cent jours" est un peu chaotique quand on débute la lecture, avec des sauts dans le temps que l'on saisi difficilement, mais c'est une entrée en matière riche. Entre réflexion politique sur les choix que l'on peut faire, les risques pris, les enjeux, mais aussi une réflexion sur l'héroïsme, ses valeurs et ses limites. J'ai eu du mal à rentrer dans le récit, mais j'ai vite été emporté par les pistes que met en place Vaughan.
Le dessin de Tony Harris évolue beaucoup au fil du tome, et prend une belle ampleur avec un travail plus fin et plus aboutit à mon goût.
En bref, vivement la suite!
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« Ex Machina » est une saga de cinquante épisodes, publiés aux USA par Vertigo entre 2004 et 2010. Cette série a connu deux éditions françaises, mais n'avait encore jamais été éditée dans sa totalité. Heureusement qu'Urban Comics est là pour combler cette lacune et me permettre d'attaquer cette saga signée Brian K. Vaughan (Y, le dernier homme et Saga) et Tony Harris.

Ce premier volet qui reprend les onze premiers épisodes de la série invite à faire la connaissance de Mitchell Hundred, un ingénieur qui devient capable de “parler” aux machines après avoir été blessé par un étrange artefact. Devenu super-héros, il empêchera notamment la destruction de l'une des tours du World Trade Center lors des attentats du 11 septembre 2001, mais décide ensuite de se lancer dans une carrière politique en se présentant à l'élection du maire de New-York.

L'histoire de cet homme qui se rend compte qu'il y a d'autres moyens pour aider les gens que de porter un costume de super-héros et qui se retrouve dès lors confronté à des problèmes d'une toute autre ampleur, tels que la censure d'une oeuvre d'art controversée ou le mariage entre homosexuels, est construite de manière très intelligente. Multipliant les allers-retours, Brian K. Vaughan dévoile progressivement les origines de son pouvoir et de son traumatisme, ainsi que les raisons qui l'ont poussé à briguer le poste de maire. Ce procédé narratif qui invite à constamment voyager entre passé et présent permet de donner de l'épaisseur aux différents personnages au fil des pages, tout en insufflant du rythme à l'ensemble. Afin de garder le lecteur en haleine, l'auteur développe également plusieurs intrigues en parallèle, dont une histoire de meurtres en série et l'apparition d'un symbole qui a tendance à rendre les gens fous.

Visuellement, Tony Harris livre de l'excellent travail dans une veine très réaliste et offre beaucoup de lisibilité à l'ensemble. Si le découpage est certes un brin trop classique, il faut par contre saluer la mise en couleurs des planches.

Bref, « Ex Machina » est un récit intelligent, mêlant politique et super-héroïsme, qui invite à réfléchir sur la capacité des surhumains à aider les gens au quotidien. Une lecture fortement conseillée !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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critiques presse (1)
Sceneario
14 octobre 2013
Ex Machina est une saga à suivre, une œuvre à ne manquer sous aucun prétexte. C'est du comics intelligent et passionnant que je vous invite à découvrir sans plus tarder !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
CANDY: "Je dois me ranger à l'avis de votre adjoint, monsieur. Vous ne pouvez pas célébrer ce mariage. Littéralement! Le mariage homosexuel est interdit par la loi dans l'état de New York... Je me trompe?"
MITCH (le maire): "Vous savez ce que la loi de l'état de New York interdit d'autre, Candy? Secouer un chiffon à poussière par la fenêtre. C'est écrit.
Dois-je appeler une section d'assaut pour arrêter notre personne de ménage?
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[Kremlin] On ne peut pas prendre un moment pour fêter ça ? On a sauvé une vie aujourd'hui.
[Bradbury] Nous, on n'a rien sauvé du tout, Krem. Mitchell a fait tout le travail. Toi et moi, on est juste...des guetteurs.
[Mitchell] Mon cul. Vous êtes le...le cœur et le cerveau de la grande machine.
[Bradbury] Ah ? Alors toi, t'es l'anus en feu
[Mitchell] T'es pas le cerveau, au fait.
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Soixante-et-un pour cent des new-yorkais ne savent même pas quel est mon vrai nom. Ils m'appellent "super-type". Quand même, je dévoile mon identité secrète et je ne bats même pas le candidat socialiste. Même Howard Stern a fait une meilleur campagne.
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-Quand je serai grand, je veux travailler pour DC Comics, mais maman dit que si je veux gagner ma vie en dessinant, je dois devenir architecte.
-Là, ta maman a raison. On ne devient pas toujours ce qu'on veut dans la vie...même en Amérique.
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-Maman, c'est quoi une ligue d'électrices ?
-C'est le groupe avec lequel je travaille, Mitchell.
-C'est comme la Ligue de Justice ?
-Eh bien...je pense qu'il y a plus de femmes dans notre club.
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Paper Girls - Bande-annonce officielle I Prime Video
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