Emprunté en médiathèque, voici un livre que je ne suis pas prêt de me procurer.
L'auteur, photographe de la jet set dans les années cinquante et soixante, se voit ici consacrer un beau livre édité par
Louis Vuitton (j'ai vu qu'il était vendu à 55 euros, on retrouve là la logique si philanthropique du groupe ! ). Je pensais y trouver peut-être une sorte de précurseur de
Martin Parr que j'admire.
En fait non.
Certes il y a de l'argent, du soleil, des villas, du maquillage, du
luxe. Mais l'intérêt de ce livre ? Un vrai mystère.
Tout est moche dans ce livre, des photos (je n'en ai pas vu une qui m'ait impressionné, mais les reproductions sont tellement laides qu'elles ne rendent peut-être pas grâce aux photos), le tirage sur page ultra brillant. Hideux.
A signaler quand même : la couverture est réussie et puis le titre Italian Riviera, ça le fait toujours (en tout cas sur moi) !
Je crois que j'ai trouvé : ce livre est sans doute destiné à orner la table basse qui orne de le grand salon de gens tels que ceux photographiés dans ce livre ! En ce cas chapeau la mise en abîmes ! Et il va sans doute produire son petit effet, mais pourvu qu'ils n'invitent pas quelqu'un qui aurait un peu de goût !
Une pensée m'effleure soudain, et si ce livre moche illustrant la platitude d'une certaine vie de l'élite bourgeoise et aristocratique était, en loucedé, un brulot anti-bourgeois ? Il y a peut-être aux éditions
Louis Vuitton un gauchiste qui oeuvre contre son entreprise ? Grace lui en soit rendu en ce cas, il fait du bon travail !