Comme si de rien n'était

C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Barbara Abel.
Elle maîtrise l'art des romans psychologiques.
Pas de gore, juste une tension qui monte.
Ce roman se lit très vite, tellement nous voulons connaître l'issue.
Ce n'est néanmoins pas mon préféré de cette auteure : dernière la haine.
Si vous n'avez jamais lu cette auteure : foncez!

Adèle Moreau et Hugues Lionel se croisent à la sortie du cours de solfège du fils d'Adèle. Hugues la reconnaît aussitôt. Marie ! Pas Adèle, Marie ! Mais cette dernière fait mine de ne pas le reconnaître et c'est vrai, d'une certaine manière. Ils se sont croisés, ivres, il y a quelques années, mais ne se sont jamais revus. Marie/Adèle ne veut pas d'attaches. Et puis elle est mariée et mère du petit Lucas. Pourtant cette rencontre va tout changer pour eux. Hugues va chercher à en savoir plus sur cette femme, sur son fils, sur leur vie. Il va en apprendre bien plus qu'il n'espérait, mais il aura aussi du mal à se faire comprendre, à en obtenir plus. Ils ne sont finalement que des inconnus pour lui. Pourtant Hugues va s'accrocher à cette rencontre. Lui qui n'a finalement pas beaucoup d'attaches, si ce n'est un père atteint d'Azheimer et une meilleure amie qui tente tant bien que mal de l'aider. Une vie sans complications, mais sans joie. Hugues rencontre Marie et un déclic va se produire et va l'emmener lui, Marie et Lucas dans une relation qui va très vite les dépasser jusqu'au point de non retour. Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler toute l'intrigue. Celle-ci est diablement efficace. Beaucoup de retournements de situations et de mensonges dans ce roman psychologique maîtrisé. du prologue intriguant à l'épilogue qui éclaire tout, l'autrice déroule une histoire où les arrangements avec la vérité semble être le leitmotiv des personnages. Des petites manipulations pour faire comme si de rien n'était. Jusqu'à ce que l'impensable n'arrive. Un régal de bout en bout !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..

Ça faisait quelques années que je n'avais pas lu #barbaraabel … quelle erreur ! Je retrouve avec plaisir cette plume addictive 🥰

Le prologue nous met de suite dans l'ambiance … on sait vers quoi on se dirige, mais attention, les apparences sont trompeuses.

Hugues a une vie bien rangée, monotone … il jongle entre son père malade et son boulot de professeur de solfège.

Son existence va prendre un virage inattendu lorsqu'il va croiser le regard de la maman d'un de ses élèves lors de la sortie des cours.

Il l'a reconnaît de suite ! C'est Marie !

Or, celle-ci va nier en bloc … elle s'appelle Adèle, pas Marie.

Pourtant, il en est persuadé … c'est avec elle qu'il a eu une brève aventure il y a quelques années.

Adèle de son côté, a une vie très tranquille avec son mari et son fils dans un quartier résidentiel très prisé.

Elle est loin de se douter que les cours de solfège de son fils sont sur le point de foutre sa vie en l'air.

Encore une fois, l'autrice nous entraîne dans une intrigue entre le thriller domestique et le thriller psychologique dont elle maîtrise si bien les codes.

On adore détester les personnages … on adore se faire trimballer d'hypothèses en rebondissements …

Véritable page turner c'est prenant à souhait … jusqu'à l'épilogue savoureux !

Une très bonne surprise !

Adèle vit avec Bertrand et ils ont un petit Lucas de 8 ans.
Le gamin fait du solfège, et alors qu'Adèle rencontre son professeur, Hugues, celui-ci la reconnaît en l'appelant Marie.. Ils se connaissent en fait, enfin, cela a été une rencontre rapide, à une époque.. mais un lien s'est créé entre eux, malgré eux..
D'où se connaissent-ils et pourquoi Hugues va devenir un peu intrusif dans la vie de cette famille ?

La couverture est magnifique et le livre addictif ! Lu en une journée !

C'est du lourd ce roman noir, terriblement haletant ! Courez l'acheter ! Il sort demain, 11 avril 2024 !

Coup de coeur pour ce thriller psychologique orchestré à la perfection et au final redoutable.
Secrets de famille, mensonges sont au rendez-vous.
J'ai retrouvé la plume percutante et brillante de l'auteure qui conjugue à la fois séduction et manipulation.
Un thriller familial sombre et palpitant à découvrir au plus vite .

« On ne sait pas exactement ce qui se passe dans l'intimité des familles. Je pense qu'une famille sans histoires, ça n'existe pas. On a chacun des cadavres dans le placard. C'est ce qui fait aussi nos personnalités, notre histoire et notre passé. »
C'est ce que déclarait Barbara Abel sur RTL info, le 11 avril dernier, jour de sortie de son nouveau thriller Comme si de rien n'était.
Et de ces secrets, cachés derrière nos façades, l'auteure belge s'en inspire pour concocter des romans absolument remarquables. Comme si de rien n'était ne déroge pas à la règle et je l'ai lu avec passion.
Chez les Moreau, tout semble lisse et ordinaire. Adèle est architecte d'intérieur, Bernard est investisseur. le couple est aisé et vit dans un quartier chic. Leur petit garçon, Lucas, a huit ans et prend des cours de solfège à l'école primaire.
Hughes est son professeur. La première fois qu'il aperçoit Adèle, il est persuadé de la connaitre, sous le prénom de Marie. Mais Adèle reste perplexe, elle n'a aucune idée de qui il est.
Voici le point de départ de Comme si de rien n'était, un thriller psychologique qui coche toutes les cases en emportant son lecteur au travers de situations aussi glaçantes que plausibles.
De sa plume soignée et agréable, Barbara Abel affirme une nouvelle fois son talent de conteuse d'histoires.
Comme si de rien n'était est un thriller psychologique de haut niveau, qui m'a surprise et séduite.
Encore un rendez-vous réussi !

Adèle, jeune femme énigmatique dont la personnalité interroge, maman d'un petit Lucas tout aussi insaisissable.Bertrand son papa est lui aussi un personnage ambivalent, le couple en apparence heureux semble dissimuler avec beaucoup d'habileté de profondes fêlures, et un secret de famille se dévoile dès les premières pages. Lorsque Adèle croise Hugues le nouveau professeur de solfège , celui ci la reconnait immédiatement, dans son souvenir elle s'appelle Marie ils ont vécu une torride nuit d'amour 8 ans auparavant. Immédiatement dans la tête de Hugues un déclic, une fixation un engrenage meurtrier s'engage jusqu'au drame.

Je vous avoue qu'en débutant ce roman je n'aurais jamais pensé en écrire une chronique en demi teinte. Dès les premières lignes on retrouve la plume si caractéristique de Barbara Abel, des personnages complexes à l'apparence parfaite mais à l'âme noire, on devine le drame, on effleure du doigt les contours d'une histoire macchiavélique, on sent poindre une atmosphère moribonde, mais d'un coup tout retombe comme un soufflet.

J'avais à la lecture du résumé imaginé et espéré une montée en puissance jusqu'à l'explosion ultime , mais je n'ai pas ressenti ce que j'aurais voulu.

J'avais tellement aimé les fêlures qui est un de mes thrillers préférés, et j'ai dès les premières lignes pensé retrouver la violence sous jacente de Derrière la haine, je m'attendais à suffoquer avec Adèle, à souffrir avec Lucas,je me suis accroché à toutes ces émotions que Barbara Abel fait d'ordinaire naître en moi et je n'ai pas éprouvé de peur, je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages et je pense être complètement passée à côté du roman ce qui me désole.

Je reconnais par contre que la plume est addictive et si je connaissais pas aussi bien l'autrice j'aurais surement plongé dans cette histoire. le coup de ❤️sera pour le prochain.
Vu les très bonnes critiques de ce roman je vous conseille de le découvrir.

Je viens de fermer ce livre et j'en ai encore des frissons. Tout semble lisse, tranquille mais que peut-il se cacher derrière une façade d'habitation ordinaire ? C'est au-delà des murs que nous entraîne Barbara Abel.
Un couple, Adèle, Bertrand, un fils, Lucas, huit ans. Un joli pavillon, de bonnes situations professionnelles et un quotidien sans histoire. Elle a un rapport au temps qu'elle matérialise en surface, le temps devient balade, marathon, course suivant ce qu'elle en fait, ce qu'elle a à faire. Elle rythme ainsi sa journée. Et l'essentiel : être prête le soir pour son mari. C'est un homme qui ne supporte pas le mensonge, qui a besoin de tout savoir. Elle l'aime et met tout en place pour le satisfaire, c'est peut-être parfois exagéré. Mais on n'aime jamais trop n'est-ce pas ?
Lucas est un petit garçon calme, qui ne montre pas ses émotions, il observe, décrypte et enregistre sans faire de commentaire. Il prend des cours de solfège et son enseignante est en arrêt. Lorsqu'Adèle va le chercher à la fin de la séance, le professeur remplaçant, Monsieur Hugues Lionel, se fige. Il dit la connaître et l'appelle Marie.
Que faire de cette information ? Est-elle vraie ou fausse ? Est-ce un leurre, un arrangement avec la vérité ? Seule Adèle peut répondre et voir si cela est dérangeant dans sa vie. À partir de là le lecteur suit Adèle d'une part et Hugues d'un autre côté dans leur quotidien.
On rentre dans leur intimité, dans leurs pensées, on ressent leur angoisse, leur bien-être, leur peur ou leur bonheur. Barbara Abel décortique, analyse au plus près chaque situation avec ses tenants et ses aboutissants. Rien n'est laissé au hasard. Elle tisse une immense toile dans laquelle elle nous enferme pour notre plus grand plaisir. le souffle court, les mains moites, on attend chaque décision des personnages. Vont-ils réagir à l'instinct, prendre du recul, se concerter, réfléchir ?
C'est avec une écriture nerveuse, pointue, précise, sans fioriture que l'auteur nous entraîne dans l'univers de ses personnages. Les mots tombent comme autant de couperets, froids, pour décrire les faits comme ils sont, sans emphase, sans empathie, bruts. Parfois, c'est presque saccadé comme si les phrases se bousculaient, parce que le temps s'accélère … Suspense, rebondissements au détour d'un couloir, derrière une porte, ou lors d'un regard échangé…. Tout s'emboîte, elle a pensé chaque détail et lorsqu'on imagine avoir tout cerné, elle nous scotche avec un autre élément nous obligeant à penser « ah oui quand même ! ».
C'est terrible de pénétrer aussi près des individus, de partager autant avec eux, on aurait presque peur de les voir arriver dans notre salon tant on sent la proximité avec les protagonistes. C'est dire si on est imprégné du récit.
Je conseille ce roman à toutes les personnes qui veulent lire un thriller psychologique. Les personnalités et les caractères sont disséqués pour qu'on ait, si possible, une explication à leur comportement. Même s'il reste toujours une part d'ombre…
Noir, sombre, terriblement addictif, inventif, surprenant jusqu'à la fin, ce recueil ne laissera personne indifférent !

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Toujours exaltant de lire Barbara Abel. En haleine du début à la fin, on vit en direct la folie des personnages et la quête obsessionnelle de Hugues, prof. de solfège plutôt particulier. La fin nous fait pleinement percuterdans le mur de l'hérédité.

Ce thriller psychologique débute par un prologue qui nous donne l'issue de l'histoire alors j'avais peur de ne pas être surprise lors de cette lecture... mais je l'ai été !

Dans un quartier tranquille, Adèle et Bertrand sont un couple sans histoire. Ils vivent dans une routine et s'occupent de leur fils Lucas.
Jusqu'à l'arrivée de ce nouveau professeur de solfège qui va bouleverser pas mal de choses.

J'ai aimé suivre son histoire en alternance avec celle de cette famille même si j'en attendais beaucoup plus.

Certains points auraient mérités d'être plus développés pour moi et c'est assez frustrant ou alors c'est complètement voulu de la part de l'auteure de laisser le lecteur avec quelques interrogations à la fin de cette lecture.

La fin est surprenante mais là pareil, je n'ai malheureusement pas adhéré car une nouvelle fois, j'ai manqué d'éléments de développement.

Je n'ai pas encore lu tous les romans de Barbara Abel mais j'avoue que celui-là m'a laissé un soupçon de déception comparé aux précédents.
Je vous invite bien-sûr à vous faire votre propre avis.