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Warhammer 40.000 - Les Fantômes de ... tome 6 sur 15

Julien Drouet (Traducteur)
EAN : 9782915989632
379 pages
Bibliothèque interdite (16/11/2007)
4.11/5   32 notes
Résumé :
Sur les champs de bataille d'Aexe Cardinal, une planète infiltrée par le Chaos, les troupes de la Garde Impériale sont prises dans une impasse aux côtés de leurs alliés.
Le colonel-commissaire Ibram Gaunt et son régiment, le Premier et Unique de Tanith, sont jetés tout droit dans l'enfer des tranchées, où la mort guette à chaque instant sous les tirs d'artillerie. A long terme, le seul espoir de survie pour Gaunt et ses fantassins légers est d'accepter une m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans ce bon tome 6, intitulé "30 centimètres d'acier", nous retrouvons les horreurs quotidienne de la guerre de tranchées...


Une guerre de position qui s'enlise depuis des décennies, dans laquelle chaque mètre gagné sur l'ennemi l'est au prix de milliers de vies sacrifiées sans aucun remord. Une ambiance donc très Première Guerre Mondiale avec les bombardements, les montées à l'assaut, les tranchées, les barbelés, la maladie, la fatigue et surtout la peur... Placé dans un contexte que nos ancêtres ont connu et vécu, les héros du Premier et Unique ont fort à faire car ils sont eux-mêmes en proie au doute lorsqu'il s’agit de participer à cette « sale guerre ». Quelque part, c’est un retour à la case départ des "Sentiers de la Gloire" et de ses directeurs des ressources humaines totalement déshumanisé pour ne par dire totalement inhumains… S’il n’y avait le serial killer Lijah Cuu qui continue de régler ses comptes avec ceux qui l’ont percé à jour !

Le Comte Golke m’a tiré une larme : je ne l’avais pas vu venir celui-là, pourtant les indices étaient là…

J’ai presque revu la fin d’"Il était une fois la Révolution", c’est dire si j’étais à fond dedans ! Bref de l’humanisme à la David Gemmell comme je l’aime tant...


PS: On me souffle à l’oreille qu'on se serait inspiré de la série "Sharpe" de Bernard Cornwell, auteur spécialiste des guerres napoléoniennes et des guerres mondiales (les millions de morts de l’épopée napoléonienne ne participent-pas d’ailleurs à la première guerre totale ?).
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Troisième roman du second cycle : la sainte et 6 ième tome des aventures d'Ibram Gaunt et de ses fantômes.

Cette fois-ci, Abnett nous embarque dans une guerre des tranchées façon première guerre mondiale sur Aexe Cardinal. (Il avait déjà développé cette situation dans son premier tome : Fantômes de Gaunt Cycle premier La fondation, Tome 1 : Premier et unique , mais de façon plus succincte; Ce titre lui est entièrement consacré).

La guerre dure depuis 40 ans et bien sûr, les ennemis ont été infiltrés par le Chaos. Les forces impériales, dont le premier et unique, vont venir à la rescousse d'une nation dépassée technologiquement, fatiguée psychologiquement et usant de méthodes et tactiques rétrogrades.
Les capacités de discrétion et d'infiltration des Tanith finiront par être exploitées à leur juste valeur pour débloquer une situation qui pouvait sembler inextricable.

Dans ce roman, l'auteur brocarde les instances dirigeantes, incompétentes qui préfèrent l'honneur et la tradition à l'efficacité et la victoire, qui préfèrent sauver la face plutôt que d'utiliser les compétences particulières des soldats du premier et unique.

La situation laissée en plan à la fin du tome précédent : Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 2 : Les armes de Tanith , trouvera-t-elle son dénouement ici ou faudra-t-il attendre encore un peu pour que justice soit faite ??

Encore (on a pris l'habitude maintenant) une oeuvre forte, avec des descriptions de combats particulièrement sanglantes et réalistes. On sentirait la poudre et l'ozone sortir du livre pour un peu. Un tome sans temps mort. Efficace comme toujours.
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Trente centimètres d'acier devrait porter en sous-titre La Souffrance du lecteur impuissant. Embarquez dans ce livre et peut-être, comme moi, aurez-vous envie, passées les dernières pages, de bazarder le bouquin par la fenêtre, de le brûler ou de le faire passer à la déchiqueteuse (ce que vous ne ferez pas, naturellement, car vous aurez finalement trop souffert avec ce roman pour pouvoir lui faire ensuite le moindre mal).

Voici le Premier et Unique de Tanith envoyé sur une planète pour aider une Alliance de nations dans une guerre qui dure depuis quarante ans et qui se révèle être un beau bourbier style 14-18. Au programme, des tranchées, des corps à corps à l'arme blanche dans la boue et les cadavres et des bombardements qui pulvérisent indifféremment morts et vivants. A l'avant, de braves gars noyés dans le désespoir qui vont par centaines ou plus se faire charcuter chaque jour pour gagner cent mètres de terrain ; à l'arrière, de grands stratèges qui n'ont pas compris que la guerre a évolué et qui refusent d'entendre les conseils donnés par les Impériaux venus leur donner un coup de main. Non seulement refusent mais contraignent Gaunt et ses hommes à participer au gâchis général de vies humaines en refusant d'exploiter leurs talents d'infiltration… Vous aurez une première idée du niveau d'exaspération auquel le roman saura vous hisser.

Parallèlement à cela, dans la lignée du tome précédent (Les Armes de Tanith, attention au spoil), Cuu, le Fantôme psychopathe qui a déjà assassiné Bragg Essaye-Encore, refera des siennes. Sanglez-vous avant de lire les passages où il apparaît, vous risquez de bondir sur place et de vouloir casser, de rage, toute la baraque…

Vous le conviendrez avec moi : un roman qui est capable de susciter autant d'ire et de désespoir chez son lecteur est assurément un roman réussi. C'est parce qu'il a su nous rendre attachants et proches des personnages dont on veut la survie ; parce que le récit distille l'exaspération avec une efficacité implacable, dans ses descriptions comme dans ses dialogues et ses retournements de situation. Typiquement, donc, le genre de roman qu'on adore tout en détestant ce qui s'y passe.

S'il y a un seul Dan Abnett à lire, à mon avis, c'est bien celui-là.
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En ces jours où l'on célèbre Maurice Genevoix ,on peut se demander si Abnett ne s'en est pas inspiré pour cet élément de la saga des Fantômes de Gaunt .En effet sa description des combats de tranchée sur Aexe Cardinal est d'un réalisme impressionnant conforme aussi aux souvenirs de mon grand père qui était à Verdun . Cet auteur est vraiment un maître en SF militaire .
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" Depuis prés de dix millénaires, l'Humanité porte la guerre à travers l'univers pour atteindre l'accomplissement d'un rêve : voir tous les mondes réunis sous la domination de l'Empereur-Dieu qui règne depuis sons trône d'or de Terra, maintenu vivant par des procédés technologiques aujourd'hui oubliés. (...) "

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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
On peut faire confiance à un Aexegare dans trois domaines : faire l'amour, faire la guerre, et rendre grâce à l'Empereur. Des trois, c'est à la guerre que nous sommes le mieux exercés. Nous nous battons depuis quarante ans. A mon avis, vous admettrez que nous nous sommes fait la main.
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Attendre c'est la plaie. C'est la plaie pour un mec qui a faim dans la queue de la cantine. C'est doublement la plaie pour un marié avant ses noces. Et c'est la double triple quadruple plaie pour un soldat comme votre humble serviteur.
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Sur le long terme, un homme ayant du muscle est moins dangereux qu'un homme ayant de la cervelle.
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Du sang contre du terrain; le commerce de la guerre.
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- Un père a de la peine parce que son fils pleure la mort de l'animal de la famille, un chat : le petit garçon se plaint de s'en être bien occupé, de l'avoir soigné, de l'avoir nourri, et pourtant, le chat est mort. Pour lui faire plaisir, le père achète un nouvel animal pour son fils, un petit chien. Et il est horrifié de voir son fils pousser le chien du haut de leur balcon. Le garçon est triste une fois encore, et il dit à son père : "Celui-là non plus, il ne savait pas voler."
Biota les regarda.
- Le chien, c'est nous, dit-il.
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