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4,11

sur 1300 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Livre offert par un de mes élèves cette année avec une petite dédicace touchante à l'intérieur :
« Un petit souvenir pour connaître le monde africain avec beaucoup d'humour. »

🇨🇮Cette BD, qui a inspiré un film d'animation très populaire, sortie en 2012, nous fait découvrir la réalité de la Côte d'Ivoire de la fin des années 1970 et du début des années 1980. La culture ivoirienne y est évoquée ainsi que les grands sujets qui firent l'actualité : la persistance des traditions face à l'évolution de la société, le travail et les conditions de vie, la place de la femme et des hommes, etc.).

🩺Le personnage, visible sur la première de couverture est Aya, une très belle fille mature et bien dans sa peau qui tente de bannir les clichés de sa vie et de son quartier. Elle qui veut devenir médecin, se voit jugée par sa famille. Car ici, les filles se doivent d'appliquer la règles des trois C : Coiffure, Couture et Chasse au mari. Les hommes quant à eux, doivent travailler dur pour faire vivre toute la famille.

🥇En 2006, cette BD a été élu meilleur album au Festival international de la BD d'Angoulême. Cette belle saga, dont le tout dernier volume est sorti en 2022, est d'ailleurs recommandée à la lecture par l'Éducation nationale dès la classe de 4e.

Enfin, vous trouverez un joli bonus aux dernières pages du livre (petit lexique ivoirien, quelques recettes, etc.).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Nous sommes à Yopougon à la fin des années 1970, Aya vit avec ses parents et frère et soeur dans une maison dans le quartier pauvre de yopougon. Il n y a pas trop d avenir pour les jeunes filles à cette période et Aya réfléchi à ses envies et aspirations alors que Bintou et Adjoua pensent à s amuser et flirter avec les jeunes hommes.
Le récit de Marguerite Abouet est saisissant de petits détails et d ambiance très bien retranscrit par le trait de Oubrerie qui est ici assez simplifié mais très efficace. Les couleurs donnent aussi bien le ton et on se sent dans cet univers africain très coloré.
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Vent de fraîcheur et de légèreté sous le soleil, cette BD est une bouffée d'oxygène au milieu de mes lectures un peu difficiles du moment.
Une BD bien venue, une lecture vivifiante, qui grouille de vie. Un regard plein d'amour, de joie, de bonne humeur, sur l'Afrique, bien loin des récits habituels, de misère, ou de violence. Une histoire où les filles sont pleines de vie, où les filles sont belles et fortes !

Aya a 19 ans. Elle est sérieuse, très bonne élève, ses copines, un peu moins.
Le soir, alors qu'Aya préfère étudier et reste sagement à la maison, Bintou et Adjoua vont gazer, en cachette de leurs parents. Car les parents, c'est quelque chose ! Et les hommes, on en parle. Les pères vont aussi dans les maquis, presque tous les soirs, rentrent saoûls.
On va gazer au "ça va chauffer ", on se trouve un génito et on décale !
Ah oui, on est en Côte d'Ivoire !
Pour Aya, c'est une perte de temps. Pas question de finir en série C: coiffure, couture et chasse au mari ! Elle veut s'élever, faire des études, devenir médecin. Mais la route est semée d'embûches...

Visuel

Dessins très fins dans une BD d'assez petit format mais couleurs chaudes et chatoyantes : pas de doute, on est en Afrique. Dépaysement assuré !

Scénario

Un scénario vraiment sympathique .
Des personnages très attachants, il y a de la vie ! le récit tourne principalement autour d'Aya, Bintou et Adjoua, de leurs pères et de leurs mères, mais il y aussi les génitos, les galériens et puis, et puis avec les frehnies, y a de l'amour dans l'air !
Vous n'avez pas tout compris ? Ne vous inquiétez pas, marguerite Abouet a eu la bonne idée de mettre un lexique.

Mon avis

Je suis totalement sous le charme d'Aya et de ses copines. Tant sur le graphisme, que sur l'histoire, cette BD me ravit. Des souvenirs de l'autrice qui nous plongent dans la vie ivoirienne. Les dialogues y sont pour beaucoup, truffés d'expressions du pays. Et avec les pages bonus de la fin, infos, recettes, .., le panel est complet !
Allez donc y faire un petit tour !
J'ai vraiment hâte d'y retourner et de poursuivre les aventures d'Aya et des habitants de Yopougon !
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"Aya de Yopougon" représente une oeuvre incontournable dans le domaine de la bande dessinée, et sa lecture est vivement recommandée. Cette histoire, remarquable par son réalisme, offre aux lecteurs occidentaux une perspective rafraîchissante et authentique sur un monde fréquemment assujetti à des stéréotypes. Les personnages, dotés d'un charme indéniable, évoluent dans un univers vibrant de couleurs.
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Aya a 19 ans et vit à Yopougon, quartier populaire d'Abidjan, à la fin des années 70. Les albums de cette série BD suivent ses aventures, celles de sa famille et de ses meilleures copines Bintou et Adjoua. Mais tandis qu'Aya est une jeune fille sérieuse et réfléchie dont l'ambition est de devenir médecin, ses amies sont plus intéressées par des sorties au maquis et la chasse au mari.

Contrairement à Akissi (des mêmes auteurs), Aya est clairement une série pour les plus grands. Derrière un premier abord coloré et joyeux, elle aborde en effet des thèmes sérieux et souligne notamment la difficulté d'être une jeune fille ambitieuse, quand les seules perspectives qui s'offrent à vous sont les "trois C" (Couture/Coiffure/Chasse au mari) et la peur de se faire "enceinter" par un garçon...

La série propose une foule de personnages, qui bien loin d'être des héros parfaits, sont bourrés de défaut. Mais ils sont traités avec bienveillance par les auteurs (qui manifestement en savent long sur la faiblesse humaine) et il est difficile de refermer un album sans affection pour Aya et toute sa bande.

J'ajoute aussi une mention spéciale aux dialogues, qui sont tout à fait savoureux (les personnages ayant la langue particulièrement bien pendue) et qui donnent beaucoup de charme à la série.

Lien : http://www.super-chouette.ne..
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Je viens de terminer le premier tome de la série « Aya de Yopougon » de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. J'avais envie de changer un peu et de lire une BD.
Anna Gavalda donne le ton de cette BD en signant la préface.
Yopougon est un quartier populaire d'Abidjan, Côte d'Ivoire.
1978, Aya, 19 ans, vit à Yopougon (AKA YOP CITY). Elle est très studieuse. Elle veut devenir médecin et refuse de finir dans la fameuse série C (Coiffure, Couture et Chasse au mari). Ses amies, elles, ne pensent qu'à s'amuser avec les garçons.
Cette bande dessinée est super sympa. Elle plonge le lecteur dans la culture ivoirienne : la langue, la culture, l'ambiance : tout y est !
Le graphisme est très réussi. Les personnages sont attachants.
J'ai hâte de lire les 6 autres tomes de cette série coup de coeur !
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Ce n'est pas ma première lecture de cette bande-dessinée. J'ai dû lire précédemment les 2 ou 3 premiers tomes de la série, mais j'ai voulu les relire avant d'enchaîner sur les tomes suivants.
L'histoire se passe en Côte d'Ivoire en 1978 et plus précisément à Abidjan, dans le quartier populaire d'Yopougon. On suit l'histoire de 3 jeunes filles : Aya, sérieuse et qui souhaite faire de longues études, et ses 2 copines, Bintou et Adjoua. Ces 2 dernières ne pensent qu'à sortir et à aller danser, surtout que c'est le début des vacances. Pour cela, elles ne manquent pas d'imagination pour déjouer la surveillance de leurs parents et de toute la famille. le père d'Aya ne comprends pas que sa fille veuille devenir médecin. Son souhait à lui, est qu'elle épouse Moussa, le fils de son patron. Bintou et Adjoua ont beaucoup moins d'ambition et souhaitent faire coiffure pour l'une et couture pour l'autre. le soir, les jeunes de Yopougon se retrouvent sur la place du marché, dénommé "l'Hôtel aux milles étoiles". Et c'est comme ça qu'Adjoua va se retrouver enceinte. de Moussa...
Les dialogues sont plein d'humour et truffés de vocabulaire inconnu en Europe. Mais heureusement, il y a un lexique à la fin du livre. Les relations au sein de la famille, ou entre les hommes, très dragueurs, et les femmes, sont très bien décrites. Les dessins sont simples, mais plein de charme et hauts en couleur.
J'ai passé un agréable moment, même si c'était une deuxième lecture.
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Lecture du lundi 26 septembre 2022 : « Aya de Yopougon, tome 1 », scénarisé par Marguerite Abouet et dessiné par Clément Oubrerie. La célèbre BD est publiée aux éditions Gallimard bande dessinée.

Résumé :
À Yopougon, quartier très vivant d'Abidjan, ça vit, ça gaze, ça palabre, et ça gâte… beaucoup.
Aya et ses copines, trois beautés qui ont une idée bien précise de ce qu'elles désirent faire de leur vie, mènent la danse quand ce n'est pas la vie qui vient leur réserver quelques surprises…

Bien sûr, j'avais entendu parler de la série Aya de Yopougon. Et je suis ravie de la découvrir aujourd'hui, car cette série m'a replongée dans ma jeunesse, bien que je ne sois pas originaire de Côte d'Ivoire.

Ce premier tome très joyeux présente les Africains sous un jour positif, mais néanmoins réaliste. Les relations entre les vieux (signe de respect chez nous) et les jeunes sont décrites avec justesse, les dialogues sont authentiques et à mourir de rire, reflétant bien un certain humour qu'on peut retrouver dans quelques pays d'Afrique, et ce même dans des situations dramatiques.

J'ai tout aimé dans ce premier tome, du récit aux personnages hauts en couleur, des rapports familiaux chaotiques aux rumeurs qui pimentent la vie en communauté, des dessins aux couleurs qui s'intensifient lors de scènes dramatiques ou de suspense, à la retranscription de la beauté particulière des femmes de chez nous.

Quant au cliffhanger final, il est à mourir de rire et donne envie de continuer à décaler avec les habitants de Yopougon (Yop City pour les intimes).

Et pour ceux et celles d'entre vous qui caleraient sur certains mots de vocabulaire, pas d'inquiétude. le bonus ivoirien de la BD offre un super lexique ainsi que quelques autres perles qui prolongent le plaisir ressenti lors de la lecture.

Conquise
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La sortie récente d'un tome 7, plus de 15 ans après le premier, m'a donné envie de me replonger dans cette série et de tout relire. Et vraiment je ne le regrette pas !

Aya de Yopougon nous transporte dans les années 70 en Côte D'Ivoire dans un quartier populaire d'Abidjan. Aya est une jeune fille de 18 ans, sérieuse et voulant faire des études supérieures. Ce n'est pas le cas de ses deux meilleures amies, Bintou et Adjoua, surtout préoccupées par leurs histoires de coeur et cherchant (si possible) un riche mari. Tout un petit monde coloré transite autour des trois jeunes filles : les parents, les cousins, les frères, les prétendants etc.. On suit leur vie quotidienne, leurs soucis, la condition pas toujours facile des femmes et jeunes filles.

C'est plein de vie et d'humour, le tout raconté avec un vocabulaire très imagé : on se retrouve au maquis déh ! on y boit du koutoukou, et on va s'enjailler ! Nous sommes dans une Afrique qui vibre, se marre, s'engueule, bref qui est bien vivante. Les dialogues sont des petits bijoux de drôlerie.

Les dessins sont également réussis, tout en douceur et en couleurs chaudes.

Et à chaque fin de volume, le bonus ivoirien : recueil de vocabulaire, de recettes, de conseils divers qui est un concentré d'humour.

J'avais adoré cette bd à sa sortie et sa relecture me confirme qu'elle n'a pas pris une ride et qu'elle demeure une excellente série.
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Aya de Yopougon, BD prêtée par ma marraine que je remercie.
Je ne lis quasiment jamais de BD, cela m'a changée et j'en suis ravie. Aya, c'est l'Afrique (la Côte d'Ivoire) vécue. Pas celle des chiffres aux informations, des guerres, des famines et autres calamités. C'est la vie au jour le jour, dans les années 1970-80. On suit trois adolescentes bien dans leur peau, grandes gueules, diverses, aimant la vie et voulant en tirer le maximum. Elles se cherchent, cherchent un mari ou cherchent le moyen de faire des hautes études. Elles ne veulent pas d'un homme qui serait comme leur père macho et infidèle, elles échappent ou pas aux hommes qui ne pensent qu'à ça, elles essaient de maîtriser ce «jeu», mais leur société est dirigée par et pour les hommes qui sont pourtant si faibles et si peu dignes de confiance.
Le langage est absolument délicieux, d'ailleurs l'auteure nous offre un petit lexique à la fin. Les dessins sont parfaits. Une très belle immersion dans un continent, un pays, un quartier, une société différente, dure, attachante, où l'on sait rire et s'épauler aussi.
Lien : https://www.gabrielle-dubois..
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