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Claire Cayron (Traducteur)
EAN : 9782714307378
217 pages
José Corti (30/12/2000)
4/5   5 notes
Résumé :
En 1986, quand débutent ces chroniques, Caio Fernando Abreu a 38 ans. Il est déjà un écrivain reconnu : 6 de ses ouvrages ont été publiés. Les 62 chroniques réunies à titre posthume sous le titre Petites Épiphanies ont paru irrégulièrement, mais en moyenne mensuellement, dans le grand quotidien O Estado de São Paulo et dans le magazine Zero Hora à partir de février 1995 ; l’une d’elles, inédite, a pu être datée par son titre « Le jour des 59 ans de Vargas Llosa », ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce sont soixante-deux « joyaux incrustés dans le quotidien ».
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mon coeur est un soir d'été, dans une petite ville au bord de la mer. La brise souffle, la première étoile s'est levée. Il y a des filles aux fenêtres, des garçons sur la place, des gazes mauves sur les montagnes où se couche le soleil. La pleine lune monte sur la mer. Les amoureux soupirent. Et s'aiment plus encore.
Mon coeur est un ange de pierre à l'aile brisée.
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Avant de devenir aussi laid, aussi violent et sale que toi, je demande le divorce. A tes torts, conflictuellement. Je m'en vais sans retour : dire du mal de toi à la table la plus oubliée du coin le plus sombre et plein de mouches du bar le plus louche du plus affreux des faubourgs d'Asuncion, Paraguay.

Calamité publique
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Au delà des fenêtres, je retrouve ce moment de miel et de sang que Dieu a placé avec tant de brièveté, et de délicatesse, devant mes yeux depuis si longtemps incapables de voir : une possibilité d'amour. J'incline la tête, reconnaissant. Et si je tends la main, dans la poussière du dedans de moi, je peux aussi toucher autre chose. Cette petite épiphanie. Avec un corps et un visage. Que je parcours lentement, trait à trait, quand je suis seul et que j'ai peur. Alors je souris. Et cesse presque d'avoir faim.
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J’ai rêvé que vous rêviez de moi. Ou le contraire ? Quoi qu’il en soit, peu importe : ne me réveillez pas, s’il vous plaît, je ne vous réveillerai pas. »
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C’est vrai, je suis mort. Ce que vous voyez n’est qu’un revenant ; je suis revenu parce que je n’arrive pas à me libérer du jardin, je vais rester à y errer comme un egum (esprit)
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