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3,64

sur 864 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un livre qui m'a beaucoup touchée. A travers ce récit, Olivier Adam nous ouvre les yeux sur la situation des réfugiés. Sans pour autant tomber dans le misérabilisme, il décrit leur vie avec beaucoup de justesse et de sensibilité.

[...]

L'écriture se fait de plus en plus pesante au fur et à mesure que Marie sombre. On ressent son mal être à chaque phrase, la lecture se fait oppressante, l'ambiance pesante nous prend à la gorge. Tout est fait pour ressentir le mal être de l'héroïne, de la construction des phrases au lieu même de l'histoire.

Un livre dont le sujet m'a beaucoup émue et dont l'écriture m'a véritablement happée.
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Marie plonge corps et âme dans le monde des sans-abris, au risque de s'y noyer et de frôler la folie.
Olivier Adam sait vraiment analyser la complexité des individus, de leurs pensées, leurs motivations, et l'enchainement de leurs dérives !
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Olivier Adam joue et rejoue souvent la même histoire. une femme qui s'enfonce dans la dépression et file droit vers la seule solution qui lui semble envisageable : le suicide. Je n'ai pas pu supporter de lire falaises car la douleur qui en ressort me semble trop lourde à supporter. Peut-être parce que j'en suis trop proche.Je ne sais pas.

Ici c'est encore clairement la même chose. Une mère de famille qui va mal. Qui va même très mal. Jusqu'à perdre pied. Un environnement gris, lourd, des nuages noirs, l'impression que l'horizon est définitivement bouché. Et Olivier Adam s'évertue à trouver l'issue, à trouer les nuages pour laisser passer le soleil. Je vois un petit garçon qui lutte avec sa plume pour sauver cette femme, lui donner un bout d'espoir, trouver une fin positive à cette histoire qu'il a construite.

Certes il y a la peinture sociale avec les tourmentes que doivent traverser les immigrés clandestins. Mais pour moi ils ne sont qu'un point de passage dans la recherche qu'effectue Marie pour se trouver. Mais à force de vouloir se trouver on peut se perdre.

Mais Marie ne s'est pas perdue : c'est vraiment ça que j'ai aimé dans ce roman. Son père d'encre a trouvé le chemin pour la sauver.
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Curieuse coïncidence : j'ai lu ce livre au moment de l'actualité brûlante à Calais sur les riverains qui manifestaient à propos de la présence des réfugiés à leur porte.

L'histoire de Marie est triste et sombre, c'est une femme fragile psychologiquement. Je n'ai pas adhéré du tout à son comportement notamment envers ses enfants qu'elle abandonne presque. Elle leur transmet sa souffrance et n'est plus en état de les protéger. Cela m'a dérangée.

En revanche le sort des migrants m'a touchée et on se demande comment ils vont tous sortir de cette impasse.

L'ambiance de ce livre est morose, il n'y a pas de lumière au bout du tunnel. C'est vraiment plombant et heureusement qu'il n'est pas très long et qu'il se lit assez vite.

J'aime toujours l'écriture d'Olivier Adam mais pas tous les sujets qu'il aborde et surtout j'avais envie de plus de légèreté.
Lien : http://www.pagesdelecturedes..
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Marie, une jeune femme dépressive et qui vit avec le fantôme de sa soeur Clara, décédée il y a quelques années, suit une descente aux enfers. Perdue, sans plus de goût pour rien, Marie sombre.
Un jour elle croise le chemin des réfugiés,ces hommes qui cherchent à passer en Angleterre, ceux dont personne ne se soucie, les “Kosovars” comme on les appelle. Et sans trop sans rendre compte, elle va tout leur donner, nourriture, vêtements, l'argent du foyer, tout, même ce qui reste de sa vie de famille. Elle “oublie” son mari et ses enfants.
Emportées par des sentiments troubles et incertains, Marie se met en danger et risque d'y laisser sa peau…..

La suite à l'adresse ci dessous :
Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
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Marie est une femme de la France d'en bas. Elle est issue d'une famille ouvrière. Elle vit dans un pavillon modeste avec son mari et ses enfants. Elle est au chômage. Les fins de mois sont difficiles. Sa vie est morne, monotone, médiocre, mais non dépourvue de tendresse. La famille est unie.

Comme dans la plupart des romans d'Olivier Adam, l'histoire est celle de gens ordinaires, ceux qui vivent dans les zones périphériques. Ceux à qui la société de consommation fait la nique.

Une autre constante de la littérature adamienne, la mer, est présente dans le récit que l'on situe aux environs de Calais. La plage est un lieu de détente, de décompression, mais ici, surtout de drame et de violence.

À l'abri de rien s'inscrit dans l'univers de l'auteur, avec sa morosité, sa déprime. Mais plus que dans ses autres romans, une grande violence est contenue. Olivier Adam renvoie ici l'image d'une société impitoyable et complètement déshumanisée, au mieux indifférente au malheur d'une population de migrants qui ont tout perdu, au pire maltraitante et violente. Au lieu de secourir, on exclue, on chasse. Et tout est orchestré par une administration et un état insensibles.

Publié en 2007, le roman est aujourd'hui d'une actualité brûlante.

À l'abri de rien dérange, et déprime. La protagoniste, Marie, bascule dans la folie. Sa fragilité ne résiste pas aux évènements. Sa raison vacille. Olivier Adam offre le spectacle insoutenable de sa dérive, avec en toile de fond, celui des migrants abandonnés et refoulés de toute part. On partage sa révolte. C'est une lecture éprouvante, d'autant plus que le récit s'inspire d'une réalité.

La famille, lieu de sécurité, de réconfort, se trouve déchirée. Tout semble ébranlé, même si la fin du roman laisse entrevoir un avenir où la résilience est possible.
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Marie n'a plus gout à la vie. Un jour elle tombe en panne, un homme lui vient en aide. Elle s'aperçoit qu'il s'agissait d'un réfugié. Sans qu'elle ne sache trop comment, elle se retrouve à faire la distribution des repas, le tri des dons des vêtements… elle va s'impliquer ,se mettre en danger et sombrer

Livre publié en 2007 mais pourtant le sujet évoqué ici est toujours d'actualité, les réfugiés, les conditions de vie, le regard de la société sur eux, l'aide apporté par certaines personnes qui semblent une goute d'eau. Pour moi, l'auteur est resté trop en surface, trop cliché
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Dans le nord de la France, une mère de famille aimante et dévouée à ses enfants se retrouve dépassée par ses émotions après sa rencontre avec des clandestins en attente de leur départ pour l'Angleterre.
Le personnage de Marie est très bien réussi : ses angoisses et ses espoirs mais surtout sa très grande maladresse dans sa volonté de trop bien faire. J'ai trouvé que c'est dans ce portrait psychologique de Marie que réside le meilleur du roman. J'ai un peu moins aimé le style d'écriture.
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Marie, dans son nord natal, s'ennuie ferme malgré ses deux enfants et son mari Stéphane. Heureusement, les kosovars qui campent à Sangatte vont remplir son existence (faute de l'égailler).

On est à l'abri de rien et rien ne nous est épargné; le lecteur s'ennuie (tout comme Marie), malgré des flash back évoquant le passé amoureux (mais néanmoins aussi ennuyeux) de l'héroïne.
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fort, impitoyable, choc de deux mondes.
la vie de cette femme est bouleversée par la misère qu'elle aperçoit.
Elle tente d'aider et brise ses liens avec la Société qui ne comprend pas sa détresse de ne pouvoir aider ces réfugiés,

un roman d'actualité, malheureusement...
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