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3,64

sur 864 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai découvert Olivier Adam en lisant son autobiographieFalaises, que j'avais adorée. Depuis, je suis toujours déçue : j'ai l'impression d'une écriture fade qui se complait dans la peinture de la dépression, et qui oscille entre un Marc Lévy qui serait de bonne qualité et un Régis Jauffret de mauvaise qualité. Les personnages m'ont semblé clichés, l'histoire, pourtant prometteuse, s'embourbe. Même si le choix de parler des migrants est intéressant ; même si celui d'aborder des destins croisés qui, en somme, se heurtent dans leur obscurité, est lui aussi pertinent, j'ai eu l'impression de rester à la surface des choses et me suis même ennuyée durant toute la première moitié du roman, ce qui ne m'arrive que très rarement. Olivier Adam peine à trouver l'équilibre entre une écriture parfois digne des romans de plage, et des sujets qui, eux, n'en sont pas. Pas de révélation entre ces pages, donc.
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Troisième roman d'Olivier Adam que je lis, première déception. Il faut un début à tout !
A la base, ce n'était pas gagné… On est souvent influencé par les critiques des uns et des autres, surtout quand elles sont très positives. Je me suis donc lancée dans la lecture du roman à la fois avec envie et hésitation car le thème annoncé par la quatrième de couverture me plaisait moyennement…
L'histoire : Marie est mariée à Stéphane, et ils ont deux enfants : Lise et Lucas. La petite famille vit dans un lotissement pavillonnaire. Il est chauffeur de bus, elle a perdu son emploi de caissière au supermarché. Très vite, nous comprenons qu'elle n'a plus goût à rien, son quotidien l'insupporte, c'est une sorte de « desperate housewife » à la française. C'est tout juste si elle prend encore plaisir à passer du temps avec ses enfants, les emmener à l'école… Et puis un jour, elle se retrouve confrontée à la misère des « Kosovars », ces réfugiés venant d'un peu partout, attendant de pouvoir passer en Angleterre. Elle devient alors bénévole dans un centre qui leur vient en aide, délaissant peu à peu sa famille, sombrant petit à petit…
Heureusement, Olivier Adam a le mérite d'avoir un style qui lui est propre : la misère et la folie naissante sont dépeintes de façon brute, comme si les mots, les expressions, les phrases matérialisaient la noirceur qu'il veut montrer au lecteur. Malheureusement, ce roman ne m'a pas touchée. Je n'ai pas été émue par ce personnage que je ne parviens pas à comprendre, je dois dire que je me suis ennuyée, le sujet ne m'a pas plu, j'ai eu du mal à atteindre les dernières pages. Je dois reconnaître toutefois que j'ai apprécié la fin : il fallait, me semble-t-il, aller au bout des choses et c'est ce qu'a fait Olivier Adam.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Trop compliqué, trop centré sur soi.
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Adam Olivier - "A l'abri de rien" – éd. de l'Olivier, 2007 (ISBN 978-2757810033)

Ecrit à la forme "je" incarnant l'héroïne principale, Marie, ce récit prend pour cadre le drame engendré par l'afflux constant et intarissable, entre 1999 et 2002, de milliers de pauvres hères en provenance du Tiers-Monde, attirés là par l'entrée du tunnel sous la Manche leur laissant espérer un passage facile vers l'Angleterre. Cet afflux prit une telle ampleur qu'il fallut construire un camp dit "de réfugiés", puisque la plupart d'entre eux (il s'agissait quasi exclusivement d'hommes entre vingt et trente ans) excipaient de persécutions politiques dans leur pays d'origine pour demander un statut de réfugié, alors qu'il s'agissait généralement d'immigrés sans papier, en quête (tout à fait légitime) d'un emploi. le Royaume-Uni avait d'abord pratiqué une politique d'accès facile, puis –devant la vague sans cesse croissante – décidé de refuser l'accès à son territoire : ces pauvres gens se trouvèrent alors coincés en France, après avoir pour la plupart été rançonnés, pillés, dévalisés par des passeurs sans aucun scrupule, de leur propre pays.

L'auteur met donc en scène cette héroïne, Marie, une femme d'une trentaine d'années, mariée à un brave gars occupant un modeste emploi de camionneur, mère de deux enfants assez jeunes, issue d'un milieu très très modeste, fragilisée par la mort accidentelle de sa soeur aînée, déboussolée suite à la perte de son emploi de caissière. Suite à une rencontre inopinée avec l'un de ces réfugiés, elle se jette à corps perdu dans une activité d'assistance à ces malheureux, délaisse sa propre famille, se comporte bizarrement…

Le roman est incontestablement bien écrit, il y a un certain souffle. Malheureusement, certains éléments viennent gâcher la narration, comme par exemple la mise en scène de policiers carrément proches des SS nazis s'il faut en croire l'auteur (tabassage, rafles, policiers vicieux, chiens féroces, rien n'y manque), ou – à l'inverse – ce personnage de femme qui héberge une bonne dizaine de réfugiés chez elle depuis qu'elle est veuve. Même s'ils se battent parfois entre eux, les réfugiés sont "les gentils", les policiers et les voisins sont "les méchants" sans nuance.
Un roman qui conserve hélas toute son actualité, à l'heure (2015) où le flux des migrants en provenance de pays en guerre (Moyen-Orient) ou sous dictature féroce (Erythrée) ne cesse d'augmenter.
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L'histoire commençait bien, mais finalement cela devient monotone, fade et sans intérêt. J'ai tout de même terminé le livre, mais vraiment déçue ...
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