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3,74

sur 838 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu il y a environ 6 mois "les lisières" . Et quand j'ai commencé à lire "la tête sous l'eau" . J'ai eu l'impression que l'auteur Olivier Adam avait déjà écrit ce roman. Il y a beaucoup de similitudes: le cadre de Saint Lunaire et la cote d'émeraude , la région parisienne, la profession du père journaliste, les relations ambiguëes des parents, et, les deux enfants qui acceptent mal leur déménagement en Bretagne. Plusieurs. Plusieurs de ces thèmes sont plus ou moins traités dans le roman les lisières, mais la similitude s'arrête là.
C'est une histoire totalement différente, nous sommes ici, , confrontésà la disparition de la fille Léa. le fils Antoine nous fait le recit de leurs vies pendant cet terrible épreuve, son ressenti, l'ambiance pesante générer par cette absence et le manque de nouvelles. Ne pas savoir ce qu'elle est devenue, ni les souffrances quelle peut subir.le récit d'Antoine est ponctué de court écrit de Léa datant d'avant sa disparition elle n'accepte pas ce changement de vie. Elle a perdu ses amies, ses séances de cinema, le léche vitrine, sa vie de citadine et surtout l'absence de son Amour à qui elle envoie des mails très tendres.
Petit livre, se lit très facilement et rapidement. Et nous donne un peu d'air marin en cette periode de confinement. A lire.
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Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu Olivier Adam et, cet été, j'ai eu envie de découvrir, en version audio, ce roman publié à l'origine dans une collection pour "jeunes adultes".

Comme souvent chez Olivier Adam, nous entrons dans l'intimité d'un foyer. Celui-ci vit un cauchemar depuis la disparition de Léa, qui s'est volatilisée alors qu'elle assistait à un festival. Nous remontons le temps et revivons l'arrivée en Bretagne d'une famille parisienne qui a tout plaqué pour s'installer dans une maison de type "vacances". Les parents, lassés d'une vie citadine éreintante, ont entraîné leurs enfants adolescents dans ce changement de vie auquel ils n'adhérent pas. La famille, déjà fragilisée, éclate quand Léa disparaît.

C'est par les yeux du frère de Léa, Antoine, que nous découvrons cette histoire. Olivier Adam parvient à restituer l'état d'esprit de l'adolescent, confronté à un véritable cauchemar. Quand Léa refait surface, miraculeusement, le soulagement est immense mais les difficultés ne sont pas terminées, bien loin de là. Il faut faire face aux médias, qui se montrent irrespectueux envers la famille. Il faut aussi aider Léa à retrouver sa place dans la famille après une longue absence et une expérience traumatisante dont elle ne veut pas parler.

L'analyse psychologique des personnages, notamment des adolescents, est intéressante. L'histoire est prenante et bien menée mais je mettrai un gros bémol sur la fin, peu crédible du roman psychologique, nous basculons vers le roman noir et c'est vraiment "too much". J'aurais préféré une fin plus sobre, plus en adéquation avec le reste de l'histoire.

Une lecture agréable avec un bémol pour la fin.
Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Revoilà Olivier Adam et, comme toujours chez lui, ce n'est jamais joyeux comme histoire!
Celle-ci ne fait nullement exception.
Nous nous retrouvons plongés au milieu de cette famille parisienne dont le père, journaliste, a été muté en Bretagne. Tant sa femme que lui sont aux anges. Par contre, pour les deux ados de la famille, c'est une réelle torture de quitter la capitale et leurs amis. La mer et la plage, cela leur convient pour les vacances. Mais, au quotidien, c'est juste le désert.
Le livre commence alors que Léa a disparu, en plein concert. Rapidement, elle sera retrouvée... et, là, se pose la question de savoir si c'est pour le meilleur ou pour le pire.
Roman, à nouveau, déprimant mais très bien ficelé.
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Un livre de jeunesse (... mais pas seulement !!) qui se lit assez rapidement... le style y est agréable et l'on se prend au jeu du suspens : Que s'est-il passé ? Que va-t-il arrivé ?
Une plongée dans le monde de l'adolescence, de ses peurs, de ses émois, de ses interrogations, de ses révoltes... Un bon roman !
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À la lecture du résumé je m'attendais à lire quelque chose s'approchant d'un thriller. Il n'en ai rien. La tête sous l'eau n'est pas un thriller, c'est un roman raconté par un lycéen dont la vie a basculé quand sa soeur aînée a mystérieusement disparu.

J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le style d'Olivier Adam, le rythme de ses phrases, ses personnages malmenés et bien sûr les paysages du nord de la Bretagne. J'adore le côté contemplatif et mélancolique de ses romans et La tête sous l'eau n'y échappe pas si on met le jargon adolescent de côté.

Je regrette cependant que le dénouement ne nous porte pas de coup comme Des vents contraire ou Je vais bien ne t'en fais pas. Pour moi, la fin n'est pas à la hauteur du mystère qui plane sur tout le récit et j'aurais préféré que l'auteur se permette davantage de noirceur. Mignon.
Lien : https://lespagesdesam.wordpr..
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Ce roman est bouleversant, il traite d'un sujet sensible et important qu'il ne faut pas laisser tabou. L'écriture est puissante comme les messages transmis. L'auteur nous conte une histoire fictive pourtant criante de réalisme. Mais ce qu'il faut retenir c'est qu'on peut tout surmonter quand on est bien entouré et bien écouté.

Il m'est difficile de dire que j'ai aimé ce roman car il est très dur mais j'ai beaucoup apprécié le fait que ce sujet soit traité en littérature young adult. D'autant plus qu'Olivier Adam nous transmet un message plein d'espoir.
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L'écriture d'Olivier Adam est poétique, il y a certains passages qui m'ont marquée de par les mots utilisés (le passage au Kärcher notamment). Je crois avoir préféré ses mots à l'histoire elle-même, qui est un peu simple à mon goût mais qui se déroule joliment et se suit facilement.
J'aurai cependant aimé plus de détails sur la vie des protagonistes, et que les informations sur Léa et l'agresseur arrivent au compte goutte plutôt que d'un coup et par hasard à cause d'un simple article. le personnage de Léa a un (trop?) fort caractère au début qui va s'adoucir par la suite. J'ai préféré son frère qui malgré son apparence passive est très mûr pour son âge et courageux vu le contexte familial.
Se retrouver en Bretagne a été agréable, le décor est singulier et la présence de la mer m'a vraiment plu.
Je suis curieuse de découvrir les autres livres d'Adam pour retrouver sa magnifique écriture.
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La tête sous l'eau
Dans la plupart des fictions de disparitions (dans les séries ou les films), tout se déroule « pendant » et à la fin, on retrouve le ou la disparue, sa famille arrive tambour battant et le serrent dans leurs bras. Ébahis et reconnaissants , ils écrasent une petite larme en remerciant la police. Ça c'est dans les films. Ici, c'est tout autre. Léa est retrouvée plusieurs mois après sa disparition inquiétante et l'éclatement de sa famille. Mais que lui est-il arrivé ? Enfermée dans son mutisme, personne ne parvient à comprendre ce qui lui est arrivé. Comment se reconstruire après une telle tragédie ?
Olivier Adam est loin de ce à quoi il est habitué. Je n'ai pas retrouvé son écriture mélancolique et je déplore même quelques petites facilités dans le récit. Bon moment lecture malgré tout.
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Au commencement, Olivier Adam avait le don de m'exaspérer. Mais ça y est, je fais maintenant partie de ses fans.Je me suis habituée à son style "dépressif". Dans ce livre, une jeune fille qui a disparu est retrouvée par la police. On suit le quotidien de sa famille avant, pendant et après sa disparition. J'ai aimé comme toujours sa capacité à se mettre à la place des opprimés, des personnes à fleurs de peau ou des soit disant ratés, et aussi de ceux où les côtoient.
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C'est le premier roman d'Olivier Adam que je lis. Ce dernier est pourtant loin d'être un petit novice anonyme : auteur de fiction adultes connues telles que Je vais bien, ne t'en fais pas, auteur d'ouvrages jeunesse, coscénariste, auréolé d'un certains nombres de prix (dont le Goncourt de la nouvelle pour Passe l'hiver, même si j'ai appris à me méfier des prix littéraire.)
La tête sous l'eau, c'est l'histoire du retour chez elle de Léa, élève de terminale, enlevée, séquestrée par un taré puis retrouvée. L'histoire est racontée par son frère, Antoine, en seconde. L'histoire se scinde en trois parties inégalement réussies. Dans la première, Antoine raconte sa vie sans sa soeur, qui n'a pas encore été retrouvée. Sa famille a littéralement explosé suite à l'enlèvement : son père dépressif passe son temps à boire et fumer, sa mère a quitté le foyer pour se remettre avec l'agent immobilier du coin, Alain, et elle ne parle plus à son frère Jeff qui est persona non grata depuis que Léa a été enlevée alors qu'elle était censée être sous sa surveillance. Comment continuer à vivre en surmontant cette perte indicible ? Lui a trouvé une solution : il s'est mis au surf et n'apprécie rien tant que de se faire malmener par la mer afin d'oublier la douleur, ne serait-ce qu'un bref moment. Et puis Léa est retrouvée. La deuxième partie retrace le retour à la maison. Un moment difficile : Léa refuse de parler de ce qu'il lui est arrivé, voit une psy tous les jours, est en proie à des terreurs nocturnes. Ses parents ne travaillent plus, jouent la comédie en lui faisant croire qu'ils se sont remis ensemble afin de la ménager. Y a-t-il un retour possible à la normale quand on a vécu l'horreur ? J'ai apprécié ce roman jusqu'à la fin de la deuxième partie. J'ai apprécié le choix du point de vue, l'écriture qui laisse la part belle à l'analyse et l'introspection.
Mais je n'ai absolument pas adhéré à la troisième partie. Des vidéos de Léa sur le Darknet, un ravisseur qui revient pour tuer la famille de Léa … Beaucoup d'actions dignes d'une mauvaise série américaine. Pourquoi ? Quel intérêt ? On aurait pu finir sur la difficile reconstruction d'une famille face à un traumatisme, on finit submergé par tant de rebondissements abracadabrants.
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