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4,12

sur 3860 notes
2002 : Merete Lynggaard, vice-présidente du parti des démocrates au Danemark est une femme célibataire et pleine d'énergie. Elle est courtisée, mais n'est pas encore disposée à rencontrer quelqu'un, préférant s'occuper de son frère handicapé depuis un accident de voiture dans lequel ils ont perdu leurs parents.

Sur le ferry qui la conduit vers Berlin où elle doit passer ses prochaines vacances, elle disparaît sans crier gare.

2007 : Carl Mørk est un flic détruit. Il vient d'échapper à la mort lors d'une intervention durant laquelle ses coéquipiers et amis ont été pour l'un tué, pour l'autre blessé et rendu tétraplégique.

Son sale caractère et son attitude vis à vis de ses collègues lui valent d'être relégué au sous-sol de la brigade criminelle, mais avec la mission de lancer le tout nouveau département V, en charge de résoudre les affaires classées. Car Carl Mørk est aussi l'un des meilleurs enquêteurs de la brigade.

Englué entre son ex-femme et son collègue tétraplégique qui lui demande de l'aider à mourir, c'est sans entrain et poussé par son assistant et homme à tout faire, Assad, qu'il finira par ouvrir son premier dossier... celui de la disparition d'une femme en 2002 : Merete Lynggaard.

A mon avis :
La problématique des romans de Jussi Adler-Olsen, c'est que les noms de ses personnages viennent des pays du nord... et sont imprononçables.

Dans un pays où il fait si froid on n'a pas idée de donner des noms à coucher dehors...

Il faudra donc s'habituer aux doubles consonnes et aux doubles voyelles, aux H et aux K disposés au fil des noms propres, comme des rappels incessants aux origines de ce livre. C'est troublant et dépaysant à la fois.

Sinon, voici un roman bien mené, avec des rebondissements dans l'intrigue et dans l'enquête et avec des personnages bien cernés, parfois attachants, parfois assez agaçants. C'est ainsi le cas par exemple du personnage principal (Carl Mørk), que j'ai trouvé irritant par bien des aspects, mais ça n'engage que moi et ce n'est pas rédhibitoire.

Ce roman se lit facilement, malgré quelques longueurs dans la première partie du récit, qui seront compensées par une fin un peu précipitée mais dynamique.

La mécanique est bien huilée cependant, il y a ce qu'on attend d'un roman policier : du suspens, de l'action, de la profondeur dans les personnages (notamment le personnage principal), une vraie intrigue dont on ne soupçonne les tenants et les aboutissants que très tardivement dans le récit.

Une bonne lecture pour se réchauffer au coin du feu...

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« Miséricorde » est le premier opus d'un des nouveaux virtuoses du polar à la scandinave.
La partition n'est pas neuve : enquête faisant la part belle à l'aspect psychologique, personnages récurrents, « cold case » et séquestration.
Adler-Olsen nous récite ses gammes, et arrive pourtant à faire sortir sa composition du lot. Comment ? :
- parce-que l'aspect psychologique est particulièrement soigné et développé avec intelligence
- parce-que les deux personnages principaux sont remarquables. Un flic, qui a l'air de ne penser qu'à sa prochaine sieste et qui pourtant fait preuve d'un flair hors du commun et un émigré syrien, engagé pour faire le ménage, et qui se révèle être tout aussi fin limier
- grâce aux dialogues entre les deux personnages, en décalage avec le ton habituel de ce genre de polar, et au ton très pince-sans-rire utilisé par l'auteur
- parce-que, malgré un principe éculé (la séquestration), l'auteur arrive pourtant à insuffler un sang neuf, grâce à son histoire intelligemment construite.
Adler-Olsen, prend son temps, mais arrive à faire vibre la corde sensible à l'aide de ces ingrédients, à l'aide d'une histoire réellement angoissante (mais sans surenchère) et un propos qui ne se gène pas pour écorcher la société danoise au passage.
Premier opus donc, qui donne une irrésistible envie de retrouver ces personnages rapidement, car l'on sent que cette belle ouvrage s'améliorera encore dans le temps.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Lorsqu'on m'a mis dans les mains « l'effet papillon », je me suis dit que ce serait dommage de ne pas commencer par le début des aventures de ce département V, et voilà donc Miséricorde dévoré en quelques jours...
J'ai aimé l'intrigue (je ne m'attarde pas, les résumés foisonnent) et plus que tout les personnages : celui de Mørck, policier de la vieille école, qui en a trop vu, trop entendu et qui compte bien se la couler douce jusqu'à la retraite, surtout après avoir risquer sa peau lors d'une intervention « de routine » qui a envoyé un de ses équipiers à la morgue et transformer l'autre en légume dont les méninges restées opérationnelles ne lui sont d'aucune consolation. J'aime ce rôle de semi-looser, « aquoiboniste », qui ne fait rien comme il faut, qui a toujours réponse à tout et ne se prive pas pour appuyer là où cela fait mal.
Et également celui d'Assad, émigré syrien, homme à tout faire de Mørck, qui va être pour lui un sacré booster aussi souvent qu'une épine dans le pied...

Ce duo fonctionne à merveille et il me tarde de découvrir la suite de leurs aventures jusqu'à ce dernier volume, qui va m'attendre encore quelques temps, bien sagement...
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Je découvre (enfin !) cet auteur et je vais être honnête, j'ai vraiment aimé et je sais d'avance que je vais lire les autres romans autour de l'inspecteur Morck.

J'ai aimé la présentation de ce personnage atypique, bon policier qui essaie (vraiment ?) de se remettre d'un guet-apens qui a vu mourir un de ses collègues et gravement blesser un autre. Lui aussi a été blessé.
Ses supérieurs vont donc tenter de le placardiser.
Un cold case va lui permettre de se relancer dans ce qu'il aime en fait, son boulot, les enquêtes. le tout aidé par un réfugié syrien (enfin officiellement) qui semble avoir des choses à cacher....
Le cold case ? la disparition (la mort ? aucun corps n'a été retrouvé) d'une jeune femme, politique, qui aurait pu devenir ministre voire premier ministre.

Un très bon polar, je m'en vais voir quel est le titre suivant !
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Super ! Je découvre Adler Olsen et je crois qu'il y a 3 autres à suivre dans cette "série", j'ai donc encore du bon temps à venir...
J'adore découvrir de nouveaux auteurs quand je sais que plusieurs romans vont venir s'immiscer dans ma pal :-)
J'ai donc passé un excellent moment avec Carl, inspecteur et Assad son assistant. J'ai tremblé et ragé avec Merete Lyyngaard et me suis demandée jusqu'à la dernière page quelle allait être l'issue.
L'atmosphère du livre correspond tout à fait à ce que j'attends d'un thriller psychologique et les personnages sont tels que l'on arrive très rapidement à avoir un attachement pour eux ( pas tous, cela va de soi ...)
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Jussi Adler-Olsen a ses adeptes, des lecteurs qui ne tarissent pas d'éloges sur son oeuvre et qui chaque année se jettent sur le nouvel épisode de sa série. Et comme à chaque fois avec un auteur à succès, pour ne pas mourir bête, je me devais d'essayer.

A la fermeture de ce premier opus « Miséricorde », je crois avoir compris pourquoi ce livre passionne tant. Tout simplement parce qu'il réunit tout ce qui fait un bon thriller. Tout d'abord, le scénario est bien ficelé. L'enquête policière avance rapidement au fur et à mesure des indices trouvés. La tension reste constante. En effet, en parallèle des investigations, on nous décrit le calvaire vécu par la victime et les atrocités qu'elle subit. Plus le temps passe, plus l'histoire monte crescendo en pression. J'ai tourné les pages, emporté par ce suspense qui s'accentuait et par l'envie de découvrir l'identité du coupable et les raisons de cette machination.

Autre point fort : Les deux protagonistes sont sympathiques et originaux, surtout Assad, personnalité décalée, qui apporte un peu de fraîcheur et de spontanéité aux scènes de dialogue et d'action. Même si l'auteur ne les traite pas en profondeur et préfère privilégier les rebondissements pour garder son rythme soutenu, ils sont assez charismatiques pour qu'on les suive. C'est donc bien une série qui se met en place, avec de l'efficacité dans le récit et des individus dont la consistance se construira au fil des épisodes. Je lirai surement la suite de ces aventures avec l'espoir que l'on apprenne un peu plus sur les personnages pour définitivement être en empathie avec eux et me passionner pour leurs nouvelles aventures.

Avec une écriture fluide et facile d'accès, Jussi Adler-Olsen possède tous les ingrédients dans sa plume pour conquérir les fans du genre. Pour ma part, ce premier contact est réussi, il ne lui reste plus qu'à confirmer avec le prochain !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Ferrée!
Ouvert et lu d'une traite, ... avec quelques poses ravitaillement.
Adler Olsen peut comptabiliser une groupie de plus! Et les lectrices de Elle, en leurs temps, ont eu le nez fin en décernant le grand prix policier à cet excellent thriller.

Pas utile de revenir sur l'argument, tant d'avis de Babeliotes peuvent donner (ou pas) envie de suivre les enquêtes de l'original inspecteur Carl Mørck et de son inénarrable adjoint syrien Hafez el Assad. le département V a vocation à rouvrir des dossiers oubliés et les méthodes improbables d'investigation du binôme policier vont s'avérer fort efficaces et rondement menées.

Carl Mørck est un anti héros fatigué et individualiste, tel un Erlandur ou un Wallender d'autres polars du Nord. Son acolyte exotique donne une note d'humour et de fantaisie à leur duo, la complicité des deux flics est décalée et savoureuse, apportant une valeur ajoutée indéniable à cette glaçante histoire (plutôt convenue) de psychopathe, avec enlèvement et séquestration.
Claustrophobe s'abstenir!

Une très bon policier, plus psychologique que sanguinolent, bien construit, bien écrit, bien imaginé, du suspens juste ce qu'il faut (on se doute vite du coupable ...), des personnages denses et attachants, un contexte social et politique danois intéressant. L'ambiance "polar nordique" est bien là: quand on aime, on déguste.

Beaucoup d'atouts donc pour me donner envie de continuer l'aventure JAO.
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La littérature policière scandinave est pleine de pépites. Après les romans islandais d'Arnaldur Indriason, entre glaciers et volcans; les romans suédois d'Henning Mankel, Stieg Larsson ou Camilla Läckberg, j'ai découvert récemment grâce à la communauté Babelio et aux livres audio Jussi Adler-Olsen, un auteur danois. Des similitudes ? Sans doute dans le climat (étés brefs et hivers sans fin), policiers confrontés à des vies familiales compliquées. Des différences ? Jussi Adler Olsen campe plus la situation politique et sociale de son pays, confronté à des tensions raciales et sociales. L'inspecteur Carl Morck, après avoir été victime de malfrats qui ont tué un de ses collègues et rendu tétraplégique un autre, se voit reléguer dans un placard - ou plutôt un sous-sol, la section V, chargée d'élucider des cold cases. Avec la seule aide d'Assad, un réfugié politique syrien, il cherche à résoudre la disparition d'une politicienne cinq années auparavant.

Miséricorde est le premier opus d'une série d'enquêtes de la section V.

Challenge Pavés 2022
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Si je ne fais pas (pas encore ?) partie des fans inconditionnels de Carl Mørck qui écrivent des critiques dithyrambiques, je me réjouis d'avoir découvert cette série de polars plutôt sympa. Je m'explique : rien de révolutionnaire ou d'époustouflant à me yeux dans Miséricorde, mais une lecture vraiment plaisante, une intrigue difficile à lâcher (alors même qu'on comprend très vite de quoi il retourne entre la gentille et les méchants) et un binôme d'enquêteurs de choc (pour ne pas dire de bric et de broc...).

En fait, c'est comme la version livre d'une excellente série TV... mais avec des personnages un peu plus loufoques (mon préféré : Assad, qui cherche des indices entre deux tours de ménage dans le sous-sol de la préfecture de police; j'aime aussi tous les personnages secondaires : Morten le roi du barbecue avec les voisins, Hardy qui j'espère participera aux prochains cold cases, au fond de son lit ou en chaise roulante, Vigga la presque ex-femme qui est plus que presque barrée) et une histoire plus fouillée et donc plus intéressante (forcément on a plus de temps pour mettre en place un décor et des rebondissements sur 540 pages qu'en 50 minutes...).

Ajoutons un peu de Copenhague et de politique danoise pour la couleur locale, un frère handicapé-retardé pour faire naître les bons sentiments (oups c'est pas politiquement correct d'écrire ça, en plus il est super attachant Oluf le petit enfant de 34 ans) et une écriture rythmée et agrémentée de quelques traits d'humour. Et on arrive à l'envie de passer de la Miséricorde à la Profanation (et peut-être ensuite à la Délivrance) toujours en compagnie de Carl Mørck...

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Le Département V voit le jour au Danemark, l'objectif d'un tel département est de reprendre les affaires classées non résolues, les cold case, et d'y jeter un oeil nouveau pour tenter de les résoudre une fois pour toute. C'est Carl Mørck, policier sortant d'un congé maladie en raison d'un incident qui a coûté la vie d'un de ses collègues, qui est placé à la tête de ce service avec pour seul assistant Hafez el Assad, un réfugié politique d'origine syrienne.

La première affaire à laquelle ils vont s'atteler est celle de la disparition de Merete Lyyngaard, figure jeune et dynamique de la vie politique danoise. Selon la première enquête, Merete se serait noyée en tombant du bateau sur lequel elle se trouvait avec son frère alors qu'ils partaient tous les deux en vacances. Mais Carl et Assad vont se rendre compte que les choses telles qu'elles apparaissent ne collent pas entre elles et vont donc mener leur enquête.

Premier roman de Jussi Adler-Olsen, Miséricorde est un exemple parfait du roman policier prenant et addictif. On n'a pas envie de le lâcher, on tourne les pages inlassablement jusqu'à la dernière. L'écriture est fluide et très agréable, le passage entre les différents narrateurs se fait très naturellement et cela donne beaucoup de relief au roman. Les personnages sont très charismatiques et on s'attache très très facilement à eux, on comprend leurs émotions avec un réalisme déconcertant. Tout amène à plonger dans ce roman et à y être emporté, comme dans un tourbillon sans fin. J'ai vraiment beaucoup, beaucoup, aimé cette lecture, d'autant plus qu'elle a fait suite à une très grosse déception sur un roman policier. Je continuerai sans hésiter avec les autres romans de l'auteur et je regarderai également l'adaptation qui en a été faite car j'ai beaucoup de curiosité et j'ai envie de voir comment ce roman les a inspirés.

C'est évidemment 5 étoiles pour Miséricorde qui fait partie de mes coups de coeur de cette année !
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