Le titre de ce guide avait attiré mon attention et j'avais pensé en en lisant le résumé, y trouver des astuces simples pour lutter contre les petites agressions du quotidien. J'avais pris le mot "philosophique" au second degré, voyant ce récit comme un petit traité plein d'humour pouvant m'aider à survivre dans la jungle environnante. Que nenni ! Quand l'auteure parle de philosophie, il s'agit bien de cette matière enseignée au lycée dont je ne garde pas un souvenir impérissable...
J'ai trouvé ce livre pompeux et de ce fait dois-je en déduire que celle qui l'a écrit est un peu présomptueuse ? A grand renfort de l'emploi de la première personne du singulier, elle commence par mettre en avant ses capacités physiques (championne de kung-fu, de krav-maga), mais aussi intellectuelles (docteur et ingénieure en informatique), ce qui, elle le dit elle-même, la rend apte à la réflexion (et les autres, ceux qui ont moins de bagages, ils sont débiles ?). Puis à grands coups de citations des spécialistes en la matière, à savoir Sartre, Rousseau, Kant, Spinoza, elle nous décortique les réactions de l'organisme face à une agression qu'elle soit physique ou verbale, avec comme leitmotiv, celui de "faire un petit pas sur le côté" pour s'en sortir. Le titre du livre est donc tout à fait trompeur car globalement, j'ai trouvé ce "kit" abscons pour le commun des mortels (mais évidemment je ne suis pas aussi "gradée" que l'auteure), très redondant... mais certainement intéressant pour les pros de la philo (Ah ! en plus, elle est docteur en la matière ). Seuls points positifs à mes yeux, il est court et je l'ai téléchargé gratuitement lors d'une opération promo (ouf !). Pour moi l'ennui ressenti se matérialise par un 5/20.
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Peu d'intérêt pour ce livre, heureusement vite lu.
La réponse aux situations n'est pas très concrète et toujours la même : prise de recul
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Aussi loin que je m'en souvienne, avant même l'époque du cartable, il fallait déjà se battre. Non que le contexte me fût particulièrement défavorable, je ne suis née ni orpheline ni dans un pays en guerre. Mes parents étaient " au taquet" et, côté vie sociale, je veux dire même à la maternelle, après m'avoir encerclée puis examinée des pieds à la tête, on concluait assez vite que je ne différais que par le teint. Entre vanille et chocolat, j'étais donc étiquetée café au lait. Ensuite, on me laissait à peu près tranquille.
Je me suis donc réveillée un matin docteur et ingénieur. Je n'en fus pas peu fière. Forte de cette double dimension, je disposais d'un bouclier magique, une arme me garantissant de tout vieillissement de la pensée, de toute raideur funeste, une fontaine de jouvence intarissable : l'aptitude à la réflexion.
Le contrat social est donc l'acte par lequel chacun renonce à sa liberté naturelle au profit du corps politique tout entier. En acceptant de se soumettre à ce dernier, c'est à eux seuls que les individus décident d'obéir. Dès le moment où le contrat est institué, un corps collectif est créé à travers la volonté commune et générale qui s'exprime par la loi. En obéissant à celle-ci, on perd certes sa liberté naturelle, mais pour la retrouver sous forme de liberté civile.
Alexandra Ahouandjinou, une femme philosophe et ingénieure intervient en entreprise (09/2014).