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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le travail du furet est présenté comme un classique de la dystopie. Ne sachant pas exactement ce qui se cachait derrière ce terme, je suis allée me plonger dans le dictionnaire ! Il s'agit donc d'une forme de récit de fiction dont l'action se déroule dans une société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste. La mise en application de cette idéologie est censée conduire à un monde parfait et un bonheur absolu. Mais la réalité est toute autre…
A travers le récit de ce roman des années 80 nous plongeons dans une société futuriste où le taux de mortalité pour cause de maladie est quasi nul. Un rêve pour toute civilisation me direz-vous. Aussi, afin de maintenir un niveau de vie confortable et éviter la surpopulation le Ministère a mis en place un système imparable : 400 000 citoyens sont tirés au sort puis éliminés chaque année pour « la bonne cause ». Ça c'est le travail des furets. Tous les matins, ils reçoivent la liste de leurs victimes quotidiennes via une puce implantée sous la peau et partent au travail.
Le récit est écrit à la première personne. Nous vivons « furet » et suivons le personnage principal dans son travail et ses élucubrations. C'est un personnage désabusé que nous découvrons. Il exécute telle une machine les ordres du Ministère de la Population et semble même prendre un certain plaisir dans son travail. Il mène une vie monotone et vit dans un espapt d'une R.I. (Résidence Intégrée) cossue où tout est automatisé et où même les douches disposent du droit de parole.
Dans la vie, il a deux plaisirs : « les films américains de 1915 (Naissance d'une Nation) à 1964, les films allemands de 1921 (Les Trois Lumières) à 1932 et les films français de 1931 (La Chienne) à 1943, plus quelques exceptions concernant des réalisateurs épars » et les visites de son amie/amante Jos.
Oui mais voilà, son train de vie va bousculer lorsqu'un ancien collègue refait surface et se comporte de manière pour le moins étrange. Il crie au complot et remet en cause la méthode du tirage au sort. Selon lui il n'y a pas de hasard. Les noms qui sortent tous les matins sont les noms des personnes qui ont passé leur visite médicale obligatoire et pour lesquelles quelque chose a été détecté… Clairement ça l'enquiquine notre furet cette histoire. D'autant plus que le nom de cet ancien collègue est sur sa liste du jour. Alors que va-t-il faire ?
Ce roman ne faisait pas partie de ma PAL mais intriguée par le genre je l'ai emprunté à mon copain. Ce fut une lecture laborieuse… Alors j'ai certes explosé de rire à certains moments face à certaines expressions croquignolesques (et j'adore ressentir ce genre d'émotions en tant que lectrice !), mais j'ai du m'accrocher pour le terminer. Plusieurs raisons :
Le récit à la première personne nous enferme dans la tête d'un personnage antipathique et vulgaire. le choix du point de vue interne ne laisse aucune échappatoire au lecteur.
L'action se répète inlassablement et même lorsque cela s'accélère les pensées et les descriptions trop détaillées du personnage principal m'ont donné l'impression de m'enliser.
L'histoire aurait pu être plus développé. Sans la 4ème de couverture j'aurais eu du mal à comprendre certains évènements et à me situer dans le temps.
Il s'agit de mon humble avis mais je pense que dans le genre de la dystopie d'autres romans sont plus interessants à lire et à découvrir, comme 1984 de Georges Orwell par exemple.

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Début trop long : longue succession de meurtres sanglants. Univers peu crédible et mal dessiné : monde qui serait surpeuplé, mais ça ne se sent pas dans le récit, on y élimine des gens tirés au sort et pourtant personne n'en parle ni ne semble s'en inquiéter ?
Fin décevante
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Le bouquin pullule de références cinématographiques, les vêtements, jusqu'au nom des rues, très amusant. le récit est à la première personne, c'est le choix du point de vue interne. le style est dans une espèce de langage argotique, trash et vulgaire. le début est laborieux et répétitif. Puis c'est le grain de sable. le héros disjoncte et pète les plombs. Plus que la trame de l'action, c'est un portrait d'ambiance de cette dystopie d'un futur proche. le reste, au final, assez moyen.
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