AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 76 notes
5
7 avis
4
9 avis
3
2 avis
2
3 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre est le premier que je lis de Frank Andriat.
Un livre sensible, humain, humaniste, touchant. Même si les personnages sont parfois un peu extrêmes (Grégoire "le sage", un peu lisse peut-être, et Selma la commerciale aux dents longues, qui au début m'a fortement rappelé Yaël du livre "Désolée, je suis attendue" ...), ce conte moderne se laisse lire avec plaisir, dans la légèreté.
La construction du récit est maîtrisée, le rythme emmène le lecteur sans le presser, comme une invitation à se poser, à prendre le temps, à profiter de l'instant présent.
Une lecture positive et qui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          321
"Le bonheur est une valise légère". Rien que pour ce titre, ce roman de Frank ANDRIAT vaut la peine d'être pris en main.
Selma, jeune employée dynamique se donne entièrement à son métier. Il lui faut conquérir les clients, les marchés, se donner corps et âme pour le patron au nom des grands Saints Marketting, Coaching, Mental training et autres dépeceurs d'humanité. Dans cette religion, Selma est active, pratiquante, efficace. Son temps, elle ne le consacre qu'aux lectures utiles (ceux écrits à la gloire des saints précités) et à ses activités professionnelles. Elle se vend à son patron et à ses clients, elle se vampirise dans l'oubli d'elle-même et la perte des contacts vrais qu'elle n'a plus ni avec ses parents, ni avec son compagnon Rodrigue.
Alors, le lecteur peut imaginer le cataclysme déclencheur que provoque en elle une grève des conducteurs de TGV! Elle ne peut s'asseoir à une place pourtant réservée, doit attendre un TGV suivant, revoir sa gestion d'agenda, ronger son frein devant une telle perte de temps et en vouloir au monde entier qui l'empêche, elle, d'être cette performante bussineswoman qu'elle a pleinement conscience d'être. Résultat ? Selma n'en peut plus, elle se disloque, s'anéantit… Burn-out !
Selma, la rage au coeur et le sarcasme au bout des lèvres va s'asseoir sur un siège qui n'est pas le sien et vivre ce trajet TGV en présence d'un vieux monsieur directeur commercial d'une maison d'éditions parisienne, Grégoire !
« Grégoire-Le Sage » voilà une rencontre qui va chambouler sa vie et permettre à Selma de se reconstruire !

Je me suis demandé à qui se livre était adressé ? On connaît Frank ANDRIAT et sa littérature pour la jeunesse (La remplaçante, l'amour à boire, je voudr@is que tu …). Son écriture, fluide, très lisible, est habillée de traits caricaturaux parfois mais, dans l'ensemble, sonne souvent juste. Alors cette légèreté de valise qu'il faut se donner, le désencombrement que cela impose dans nos vies, sont-ce là un message adressé aux jeunes loups qui se déshumanisent dans la course folle à la suprématie du rendement ? Ou bien le message est-il adressé aux parents qui font ce qu'ils peuvent, avec bonheur et maladresse, pour pousser, tirer, accompagner, protéger et faire grandir leurs enfants, adolescents et jeunes adultes ? Ou encore la cible est-elle ces « Papy Grégoire » qui mesurent mieux - peut-être – la richesse d'une vie allégée et ont encore la possibilité de transmettre un reliquat d'humanité aux générations suivantes ? Frank ANDRIAT, s'adressant à tous, risque de n'apparaître percutant pour aucun. Ce serait dommage, car ce livre est avant tout un livre de sagesse, un livre d'accueil du temps présent, un livre de confiance en l'être qui peut, certes, s'égarer parfois mais peut tout autant se retrouver et découvrir les autres.
Commenter  J’apprécie          261
Cher Monsieur Andriat,

D'emblée, je dois vous faire un aveu… J'ai développé au fil des années une allergie chronique aux livres de développement personnel et tout ce qui s'en approche de près ou de loin. J'incarne, en quelque sorte, le Rodrigue de votre roman, « celui qui résiste » et comme le dit Jean-Jacques Goldman, cher à votre coeur et à celui de votre héroïne Selma, je pense « qu'on n'échappe à rien, pas même à ses fuites. Quand on se pose on est mort». C'est vous dire si votre dernier livre, publié dans la rentrée littéraire 2017 des éditions Marabout, se trouve aux antipodes de mes habitudes littéraires.

Cependant, les hasards de la vie et des rencontres littéraires vous ont mis sur mon chemin … Vous, votre roman, votre valise légère et cette attitude de gentillesse et de sérénité qui émane de votre personne.

Il suffisait donc d'un signe … pour plonger dans votre livre car « tout être qui juge dans l'ignorance est dans l'erreur » (Oui, je n'ai aucun talent d'écriture, il me faut donc emprunter à d'autres leurs bons mots pour traduire ma pensée. Ceux-ci sont de Gilbert Sinoué dans L'enfant de Bruges).

J'ai donc emboîté le pas à Selma, la fan de Goldman au bord du burn out.
Moi qui suis de la génération Goldman (la première, pas celle de M. Pokora et de mes enfants !),vous m'avez donné envie de me promener à nouveau dans ses textes avec un regard neuf.
J'ai aussi rencontré Grégoire le Sage, l'éditeur qui va sauver Selma de son naufrage personnel.
Votre livre dégage un certain magnétisme et Grégoire le sage respire la bienveillance, même si je me demande quel chef d'entreprise pourra bien se reconnaître dans le portrait de Grégoire.

Votre livre fait du bien à qui veut entendre, Monsieur Andriat. Il donne aussi des pistes de rédemption à celles et ceux qui en cherchent. Nul doute que votre petite valise légère touchera le coeur des nombreuses Selma à travers le monde. Je dois tout de même vous avouer que je suis sortie de ma bulle un peu avant la fin sous les coups répétés des phrases bien senties de Grégoire le Sage. Que voulez-vous, on ne peut changer radicalement en trois heures de lecture :)

J'sais bien, j'sais bien, je commence demain :)



Lien : https://belettedusud.wixsite..
Commenter  J’apprécie          154
Après avoir eu un énorme coup de coeur, il y a quelques mois, pour "Jolie libraire dans la lumière", je suis tombée, le jour de sa sortie, sur le nouveau roman de Frank Andriat. Curieuse, j'ai lu la quatrième de couverture et j'ai été charmée, même si je dois avouer pour être honnête que la mention de Jean-Jacques Goldman a eu son importance dans mon achat (je l'aime depuis que j'ai ... 8 ans ?).

Rentrée chez moi, j'ai entamé ma lecture ... et je l'ai lu d'une traite (ou quasi. En vrai, il y a eu une interruption obligée de gestion d'enfants). Au départ, j'ai eu un peu peur d'être tombée sur un énième roman de développement personnel (le livre est édité chez Marabout, mais se trouve bien dans la rentrée littéraire en librairie !), et je n'avais pas du tout accroché avec "Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", le best-seller du genre.

A la deuxième partie du livre (après Pression vient Dépression - mais ne fuyez pas !), j'étais ferrée.
J'ai suivi Selma dans sa chute, bougonné contre son imbécile de patron, eu envie d'avoir Lauranne comme copine, et craqué sur le documentaliste aux boucles folles (ben oui).

Grégoire, l'homme paisible qui aidera Selma à sortir la tête de l'eau m'a troublée. J'étais partagé entre la sympathie et le réconfort que dégageait le personnage, et l'idée qu'il était trop sage pour être vrai (oui, je me suis même posé des questions sur sa réalité). Appréciant les conseils justes et doux qu'il prodigue à Selma, je l'ai trouvé tout de même un poil trop lisse ...


(suite sur le blog, avec une interview de l'auteur !)
Lien : http://histoiresdenlire.blog..
Commenter  J’apprécie          100
Un de ces livres qui vous poussent à regarder la vie autrement pour être bien, tout simplement.
Commenter  J’apprécie          60
Selma ne s'appartient plus : elle vit sa vie à toute vitesse, ne pense qu'au travail, à ce que les autres peuvent lui apporter jusqu'au jour où elle rencontre Grégoire qui, à force d'écoute et de bienveillance, l'incite à voir autrement. Ce roman feel good n'est pas trop moralisateur mais présente bien les étapes d'une reconstruction de la personnalité. C'est un livre qui se lit bien et fait du bien et nous amène à nous situer dans notre propre vie. Parfait pour un temps de canicule.
Commenter  J’apprécie          40
Selma est une power girl, elle mène de front sa carrière, sa vie amoureuse, sans s'accorder le moindre répit. Lors d'un voyage d'affaire en train, son voisin, qui lit un roman de Christian Bobin, lui parle du temps présent à savourer. Elle n'adhère pas trop à ce discours. Pourtant lorsque quelque temps plus tard, elle se retrouve sans travail et sans petit ami, elle y repense et prend contact avec lui. Il va l'aider à voir l'avenir autrement...

Pour avoir rencontré Frank Andriat, ce roman est à son image : bienveillant, pétillant, à l'écoute des autres. Arrêtons de stresser, de foncer et prenons le temps de savourer la vie. Une vision optimiste du monde, parfois peut-être trop belle pour y croire, mais ça fait quand même du bien !

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
Commenter  J’apprécie          30
Recevoir la vie et les autres comme un cadeau. Voici la phrase clé de ce livre. le premier que je lis de Frank Andriat. Lu en deux soirées. Livre que j'envoie à ma grande soeur. Histoire simple d'une femme trop pressée, trop occupée dans son travail, qui ne voit plus vraiment la vraie vie et qu'une rencontre avec un simple éditeur de livres va remettre en cause. Burn out, rupture sentimentale. Elle sombre mais ses rencontres avec cet homme vont la rebooster. de très belles phrases. de très belles réflexions. Une envie aussi parfois d'aller vers l'autre mais on n'ose pas car enfermé dan son carcan de préjugés. Pourtant un simple sourire rend la vie belle à celui qui le reçoit. Une livre sur le fait de s'interroger sur sa propre existence, sur sa façon de vivre. Je recommande.
Commenter  J’apprécie          20
Découverte de cet auteur belge avec ce roman dans la lignée feelgood. La première partie m'a bien plu, même si la trame posée est classique pour le genre. Ensuite, en dernière partie, j'ai été irritée par Grégoire qui devient "je sais tout mieux" et envoie ses phrases toutes faites à un rythme effréné, par comparaison avec les deux premiers tiers du livre où je n'avais pas trop été irritée par ce côté donneur de leçons. J'aurais préféré avoir quelques pages et retournements de plus que d'avoir le sentiment que l'auteur voulait absolument tout caser de ces belles phrases pseudo-philosophiques avant de clôturer le roman. Pour résumer, j'ai passé un bon moment lecture dans lequel je me suis laissée emmener jusqu'à la dernière partie qui m'a semblé trop "fourre-tout" chez Grégoire.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (184) Voir plus




{* *}