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EAN : 9782200933203
252 pages
Armand Colin (16/06/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
- Edito : Sciences en danger, revues en lutte

- "Gian Giacomo", Rousseau et la subversion des sujets
- Saint-Just, amateur de théâtre d'après un poème inconnu
- "Pour la patrie et la religion", une révolte en corse sous la République directoriale : décembre 1797-février 1798
- L'esprit public dans les départements annexés de l'Apennin ligure
- Elites et transition : le cas de Montlosier
- Mettre en scène la Révoluti... >Voir plus
Que lire après Annales historiques de la Révolution française, nº400Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est ma première rencontre avec les Annales historiques de la Révolution Française, revue fondée par Albert Matiez en 1908.

Cette découverte s'avère particulièrement intéressante, instructive évidemment mais aussi fructueuse car il y a pléthore de références de livres traitant de cette époque et donc de futures lectures.

Je retrouverai donc régulièrement, ces annales, pour m'immerger dans tous les articles et extraits de livres ainsi que les critiques d'ouvrages déjà parus et pour découvrir de nouveaux auteurs et écrits sur cette période qui me passionne.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La première légende noire de Robespierre, le présente comme un " tyrannarchiste " : elle en fait un anarchiste destructeur de l'ordre politique et social ( voire religieux) qui s'appuie sur l'anarchie qu'il suscite pour établir sa tyrannie.

Elle prend racine dans les discours royaliste, girondins et thermidorien et passe à la postérité parce qu'elle est reprise par les premières histoires de la Révolution Française et les premières biographies qui paraissent sous la Convention thermidorienne, le Directoire et le Consulat.

Marion Pouffary
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Le nom et l'adjectif " politique" sont connotés à l'Etat au détriment des pouvoirs spirituels et des valeurs morales.

Quand le "Prince" est traduit en français, en 1553, " politique" est associé au machiavélisme et la politique devient alors l'art de tromper...

...être qualifié de " politique" n'est pas un compliment.
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La Révolution est ce moment de dénaturalisation des institutions, par quoi la société se rend compte qu'elle relève d'une construction, d'une pensée, d'une volonté.
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La figure de Robespierre est marquée tout au long du XIXe siècle par une ambivalence : repoussoir pour certains, emblème pour d'autres, Robespierre... inspire à l'avenir l'effroi du règne du peuple, la répugnance à l'institution de la république, le doute sur la liberté
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Depuis bientôt trente ans, les gouvernements successifs contribuent à l'effritement de l'Etat social, au lent rognage de la fonction publique, à la dénonciation des "privilèges" gagnés dans les luttes sociale du XXe siècle, à l'affaiblissement des principe de redistribution destinés à réguler les disparités socio-économiques et géographiques.
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