- Sans spoilers -
Deux courtes histoires érotiques du XIX° siècle sans intrigues ni développement de personnages. Débauche consensuelle et aucun tabou majeur n'est abordé.
Dans la première, une femme insatiable raconte un évènement marquant de sa jeunesse lors du passage d'une troupe de soldats dans la demeure où elle vivait avec sa mère. C'est osé, crû et totalement pornographique avec un ton porté sur l'humour.
Dans la deuxième, un jeune homme nous raconte son initiation à la photographie de nus scandaleux pour l'époque sauf qu'il n'est pas celui qui prend les photos. Comme dans l'orgie soldatesque, le ton est badin mais à sa différence, l'érotisme prime ici sur la pornographie.
J'en recommande la lecture pour son statut de curiosité littéraire autrefois censurée et son agréable vocable d'un autre siècle.
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Malgré mon jeune âge, aucun homme, tout robuste eût-il été, n’aurait pu se vanter de me satisfaire et c’est, je le répète, lorsqu’il était entièrement vidé que la rage luxurieuse me prenait avec la plus grande violence. J’aurais ainsi épuisé vingt hommes l’un après l’autre.