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EAN : 9788490669983
698 pages
Tusquets Editores S.A. (01/09/2021)
3.83/5   6 notes
Résumé :
Toni, un profesor de instituto enfadado con el mundo, decide poner fin a su vida. Meticuloso y sereno, tiene elegida la fecha : dentro de un año. Hasta entonces cada noche redactará, en el piso que comparte con su perra Pepa y una biblioteca de la que se va desprendiendo, una crónica personal, dura y descreída, pero no menos tierna y humorística. Con ella espera descubrir las razones de su radical decisión, desvelar hasta la última partícula de su intimidad, contar ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cinq ans après Patria, Aramburu nous régale avec ce roman d'un style totalement différent et qui pourrait décontenancer quelques lecteurs : un pavé de 704 pages, un fond d'un pessimisme viscéral, des personnages anti-héros n'inspirant aucune sympathie. Cet aspect négatif est contre balancé par un humour féroce.
Pour moi, c'est un des meilleurs livres lus en espagnol récemment : l'écriture est de très bonne qualité, le regard est acéré et au scalpel pour nous décrire le quotidien/contemporain avec plein de situations; il est quasi impossible de ne pas se reconnaitre ou de revivre certaines situations.
Puis, Fernando Aramburu balance des réflexions pertinentes sur tellement de sujets : la philosophie, la famille, le mariage, les descendants, l'amitié, les violences, les temps actuels en pleine mutation, la maladie, les mensonges dans les vérités et les vérités dans certains mensonges.
Le seul reproche que je ferai au livre ce sont les sauts temporels dans le récit qui me faisaient perdre la concentration. Je pense que c'est un livre à lire à petite vitesse sous peine d'indigestion.

Le roman est écrit comme un journal par un candidat au suicide, Toni, qui a fixé une date précise 12 mois plus tard. Il va écrire un chapitre/mois et son journal comportera 365 sous chapitres où il va noter son quotidien et va dérouler l'histoire de sa vie (il a 54 ans).
Il veut se suicider en même temps que son meilleur (et seul) ami, Patachula. Ce nom de Patachula a une bonne résonance en espagnol car Toni le surnomme ainsi depuis que le pauvre Patachula a perdu un pied dans l'attentat terroriste de Madrid. En français on pourrait dire Patefolle, ce qui est tout de même un peu vachard.
Toni n'écrit que pour lui, ce qui fait que la teneur du discours est assez crue, cruelle, méchante. C'est un personnage profondément écoeuré de la vie, un nihiliste, un anti-héros.
Il voudrait voler comme les martinets (Los vencejos, du titre en espagnol) mais sans se mêler avec ses semblables. Il est malheureux, misogyne, sarcastique. Il ne croit que dans Patachula, les martinets (une véritable obsession), sa chienne Pepa et sa poupée sexuelleTina.
Patachula est un autre personnage très loufoque, grande gueule, opinant sur tout, avec l'humour fluctuant. Mais il est vital por Toni.
Autre personnage très bien travaillé est Águeda, autrefois la petite amie de courte durée de Toni qu'il a délaissé pour Amalia qui devint sa femme. J'ai rarement croisé un personnage aussi résilient dans un livre.

Aramburu aborde beaucoup de sujets dans son roman : l'attentat de Madrid, le monde de l'enseignement (Toni enseigne la Philosophie en classe de Terminale), le harcèlement de son fils à l'école, la Politique désastreuse, la Philosophie, le monde under ground des okupas (squatters), l'amour et le désamour, les mauvais mariages, le conflit catalan, l'homophobie, la religion, les extremismes, la critique sociale et économique…
Pendant les 12 mois de l'écriture du journal, Toni va recevoir quelques 27 messages anonymes dans sa boîte aux lettres. Ce sont de courts messages sur papier d'une méchanceté, d'une perspicacité, d'une impudence et d'une audace incroyables. Curieusement à la fin du roman, ce point n'est pas éclairci : des gens seront soupçonnés, mais personne est accusé. Je me suis posée la question : et si c'était Toni lui même qui se les auto-envoyait? Il faudrait ajouter à tous les épithètes négatifs, celui de masochiste.
Dans une interview récente F. Aramburu disait qu'il avait deux soucis pour écrire ce livre : appréhender le cas d'un homme adulte dans ces temps mouvementés et ce qui pouvait donner chez une personne, la connaissance exacte de la date de sa mort.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Un homme, la cinquantaine, lassé par sa vie, décide d'en finir et programme son suicide dans 365 jours, le temps de mettre ses affaires á jour et de tenir un journal á rebours de ces 365 jours.
Certains jours il décrit son quotidien, sa promenade avec son chien, sa bière journalière avec son seul ami, d'autres jours il introspecte, se souvient, se demande pourquoi.
Le personnage est antipathique, plein de défauts et pourtant on s'y attache parce que sa vie, ses hauts et ses bas, c'est un peu la nôtre...
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