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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis mitigée pour cet avis. C'est une lecture très fluide, ça se lit vite mais je suis partagée. Il y a des moment ou j'ai bien aimé l'histoire et d'autres un peu moins ou je me suis presque ennuyée.

Cependant, le pensionnat accueille des garçons et des professeurs venant des 4 coins du monde avec tous un passé, un vécu, quelque chose à raconter. J'ai été touché par l'histoire de Véra et triste par celle de M. Brunet.
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Mme Alderson, aidée de sa soeur, Gisèle, tient le pensionnat dont elle est seule à la tête depuis la mort de son mari d'une main de fer. Mais les temps sont durs. Les grandes heures de ce pensionnat sont passées et les désistements d'élèves émaillent la rentrée scolaire de l'année 1959. Mme Alderson doit trouver le moyen de faire des économies tout en préservant le prestige de son école.
L'auteur nous offre une fresque de personnages qui ont, pour point commun, un sentiment d'abandon et de solitude. Les élèves, tout d'abord, issus de riches familles, ils sont privés de l'affection d'un père et d'une mère qu'ils voient, pour certains, une ou deux fois par an. Dans ces conditions, le pensionnat est leur seule famille. Quant aux professeurs, ils traînent, pour la plupart, une histoire lourde qu'ils sont parfois obligés de cacher pour faire bonne figure. Ils sont souvent aux antipodes idéologiques les uns des autres. La deuxième guerre mondiale n'est pas très loin et elle a laissé des traces. Chacun est à la recherche de compréhension et de chaleur humaine. Ils vont se retrouver poussés dans leur dernier retranchement lorsque Mme Alderson leur annonce qu'elle souhaite vendre son école et que le repreneur, un américain, ne gardera peut-être pas tous les professeurs. Sans cette école, que sont ces professeurs? Peuvent-ils imaginer un avenir ailleurs?
Un livre intéressant qui se perd parfois dans les histoires de chaque protagoniste mais la plume de Metin Arditi est tellement agréable à lire que le lecteur se laisse entraîner en Turquie, aux USA ou en France et prend plaisir à connaître le passé de chacun et à comprendre ce qui l'a mené à se réfugier dans cette école. L'histoire se déroule à un moment charnière : la vente de l'école et la remise en cause de la présence de chacun dans ces murs. le ton est emprunt de nostalgie. On a comme l'impression que tout le monde vivait en dehors du temps dans ce pensionnat et que sa vente les ramène à la réalité en les obligeant à plonger dans leur passé.
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Une lecture qui ne m'aura pas été désagréable. Loin des bras se lit facilement, de plus, les courts chapitres sont autant d'excuses pour s'offrir une pause. Malgré cela, je suis resté comme la prof d'italien; ailleurs... loin du pensionnat. Des personnes névrosées pas très attachantes et trop engluées dans leurs problèmes, on frôle la caricature. Surtout que la solution, on la trouve assez rapidement; "Hé, m'dame la directrice, z'en faites pas! Voulez sauver votre bâtisse et garder tous vos profs? Faites-en un hôpital psychiatrique! ... de rien!"
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Suisse. Fin des années 50. L'institut Alderson accueille les enfants de bonnes familles, laissés par des parents trop occupés, en instance de divorce ou encore convaincus que l'institut ouvrira à leurs progénitures les portes d'un avenir doré. La devise de l'institut: "Tu deviendras". Tout un programme, non?


Côté enseignants, Arditi nous offre une galerie de personnages, arrivés là par la force du hasard et de l'Histoire: femme de scientifique nazi, collabo blessé dans son amour propre, homosexuel amateur de photographie et de jeunes éphèbes, vieilles filles à tendance incestueuse...



Loin des bras est étonnant: entre huis-clos propice au malaise et palette de solitude et de manque d'affection, le nouveau roman de Metin Arditi nous emmène au delà des simples paysages hélvétiques. On se balade entre les Etats-Unis et la Turquie pour revenir par l'Italie, au gré des souvenirs des personnages, tout à la fois témoins, acteurs et victimes de leur époque. Fruit d'un hasard parfois retors, les rencontres aideront à panser de vieilles blessures, à apporter ce qu'il faut de force pour continuer.

Chaque chapitre nous offre le point de vue d'un des personnages, et le temps s'écoule avec une lenteur et une mélancolie toute suisse. Pourtant, Loin des bras est un roman qui avance vite, et qui se lit vite: un petit moment arraché à l'histoire de ces vies, et un petit moment de plaisir.



Ecouter un extrait... sur le site d'Actes Sud



Loin des bras de Metin Arditi, Actes Sud, Août 2009


Parution simultanée : La Fille des Louganis (Babel n° 967)
Lien : http://surmesetageres.over-b..
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A l'institut Alderson, pensionnat suisse pour garçons issus de familles aisées et cosmopolites, il y a bien sûr les pensionnaires. Ce sont souvent de jeunes gens seuls, car oubliés de leur famille. Mais, il y a aussi les professeurs. Ils se côtoient sans vraiment se connaître.
Pourtant, ils vont apprendre à vivre ensemble, chacun avec sa faiblesse, quand l'institut, qui traverse une période difficile, risque de changer de propriétaire.
Ici chacun panse une blessure ou dissimule un secret.

Metin Arditi, à travers ce roman, soulève le problème de l'indifférence : les solitudes se juxtaposent, sans jamais se rencontrer, sauf peut-être lors d'un évènement majeur.
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Genève, fin des années cinquante, l'institut Alverson accueille des garçons issus de toute l'Europe, pour leur faire accomplir ce qui s'appelait encore leurs humanités. Fondée par un couple d'enseignants vingt ans plus tôt, la maison a connu ses heures de gloire mais depuis la mort de son mari, Mme Alverson est confrontée à un déclin inéluctable. le rachat – déjà – par un groupe américain semble être la seule porte de sortie. Tractations en tous genres et angoisses accompagnent cette opération, elles vont être l'occasion de découvrir le microcosme des professeurs de l'Institut. Chacun d'entre eux est en apparence lisse et irréprochable, mais dévoile peu à peu sa face cachée : passion du jeu, homosexualité, cicatrices de la guerre encore proche… Pendant trois mois de crise, amours drames et intrigues se nouent autour du lac Léman et de l'institut, personnages à part entière. Construit comme un journal le roman entremêle les intrigues dans des chapitres très courts. Les personnages sont finement décrits, leurs petits et grands secrets sont distillés petit à petit avec beaucoup de savoir-faire. L'institut n'échappera pas à son destin, qui ne laissera indemne aucun des protagonistes.
Lien : http://www.coucal.fr/2010/09..
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Comment juger un auteur que l'on adore quand on lit une de ses oeuvres mineures ? Car chez lui, mineure frise l'excellence comparé à la majorité de ses confrères/soeurs ! Donc, j'ai moins aimé celui-ci, classique, sans la distinction particulière de ses thèmes habituels. Un roman choral où il est difficile de rentrer par le nombre de personnages. On finit par s'y attacher, mais on remarque alors un manque d'originalité (peu commun chez lui), un chemin maintes fois emprunté, bref un très bon roman, mais moyen pour Mr Arditi.
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Un récit sympathique qui sert de prétexte à une galerie de portraits : des personnages tous différents, intéressants par leur passé et leur personnalité. J'ai bien aimé cette bouffée d'air frais après l'ambiance désespérante de "Less Than Zero" de Bret Easton Ellis que j'avais lu juste avant.
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Les courts chapitres rendent merveilleusement compte des déconvenues que subissent l'institut suisse, son équipe dirigeante, les professeurs et les pensionnaires. le rideau s'abat, c'est la ruine du temple, les bras m'en tombent. Un agréable moment de lecture.
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