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Caressée par le doux soleil de l'été indien, Bruges s'apprête à accueillir Hibrugia, une exposition d'art hispanique où figurera, entre toiles de Goya et Velazquez, Guernica, le célèbre chef-d'oeuvre de Picasso qui n'a jamais quitté l'Espagne. le jour de l'inauguration, le Premier ministre espagnol, en personne, sera présent, accompagné de sa famille. La Municipalité et la police de la ville sont sur le pied de guerre. le monde a les yeux braqué sur la Venise du Nord et un vol de tableau serait un événement fâcheux. A la tête de l'opération Torquemada chargée de la sécurité de l'exposition, le commissaire van In est à la fois perplexe et soupçonneux lorsqu'un homosexuel se fait proprement tabassé sur le rivage du Lac d'Amour. le fait n'est pas inhabituel mais le jeune homme se trouvait en possession du plan de sécurité des musées de la ville. L'attention en alerte, van In voit la situation dégénérer. le blessé est achevé sur son lit d'hôpital, le Jugement dernier de Jérôme Bosch est dérobé contre rançon et l'ETA préparerait une action sur le sol brugeois. Il faudra au commissaire toute sa perspicacité et l'aide précieuse de son épouse, substitut du procureur pour faire la lumière sur cette affaire et éviter le pire.

On ne lit pas forcément une enquête du commissaire van In pour la qualité de l'intrigue et le suspense insoutenable. C'est surtout Bruges qui retient l'attention et Pieter Aspe sait mettre sa ville en valeur. Et encore une fois, la visite est réussie entre ruelles pavés, musées, églises et une promenade autour du lac d'amour. Mais il a aussi soigné son sujet, le mâtinant d'une touche d'exotisme avec l'intervention d'un groupuscule issu de l'ETA. Il est aussi question d'art, d'amour, de trahison et de vengeance...Le tout reste classique, surtout concernant les personnages récurrents. van In et Hannelore, fidles à eux-mêmes, sont de plus en plus insupportables. Elle, jalouse au-delà du raisonnable, lui, se tuant à petit feu à coup de Duvel, les deux ne pensant qu'à la chose et la pratiquant à toute heure et en tout lieu. Cela reste tout de même sympathique et divertissant.
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Voilà une enquête qui promet d'être palpitante à lire la quatrième de couverture : le cadre prestigieux est celui de l'expo HiBrugia qui accueillera le célèbre tableau de Picasso Guernica. Or quelques jours avant l'arrivée du tableau, un homosexuel est sévèrement battu dans le parc du Lac d'Amour, achevé à l'hôpital queques jours plus tard. Un ressortissant espagnol est également abattu à Bruges, avec un pistolet utilisé généralement par l'ETA. Et en fait de vol de tableau, c'est le Jugement dernier de Jérôme Bosch qui est dérobé et fait l'objet d'une demande de rançon. le commissaire van In, chargé de la sécurité de l'inauguration de HiBrugia, est sous pression et tente de démêler les liens – s'il y en a – entre ces différents crimes. Il aura les coudées franches grâce à l'appui de la Sûreté de l'Etat, qui contourne habilement le commissaire de Kee (dit Ketounet) et fournit au commissaire les hommes et les moyens techniques nécessaires pour éviter que la Belgique soit la risée de l'Europe…

Dans cette enquête, van In est comme sur un petit nuage (désolée si je spoile pour ceux et celles qui n'ont pas lu les enquêtes précédentes) : les soucis de santé d'Hannelore se sont envolés et le couple retrouve une grande ardeur amoureuse. Lui doit cependant faire attention à sa propre santé et éviter la Duvel mais c'est compliqué, on s'en doute. Dans son équipe, il doit faire face à la concurrence entre son fidèle brigadier Versavel et la « petite nouvelle » Carine Neels, qui ferait bien de lui on quatre-heures.

Pour ce qui est de l'intrigue même, le lecteur suit les choses en même temps ou presque que les enquêteurs, les intuitions de van In se trouvent confortées par des faits que le lecteur découvre avant lui. Bien sûr, tout ne nous est pas révélé mais ce n'est pas l'enquête la plus palpitante de la série. de plus, certaines facilités sexistes dontuse Pieter Aspe m'ont cette fois franchement dérangées. J'ai encore deux ou trois livres de l'auteur dans la pile, on verra comment cela évolue et si je lui resterai fidèle, même si j'adore les séries.
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Ce qui attire mon attention et mon intérêt dans les livres de Pieter Aspe, c'est tout simplement et uniquement Bruges. Bruges comme personnage que l'on devrait développer encore plus. Car en ce qui concerne les autres personnages, surtout les personnages féminins, c'est 3 fois bof. On donne aux femmes de ce livre des rôles bien nunuche et accessoires. Dites-moi, que fait le juge d'instruction Hannelore, compagne du commissaire van In , sinon signer des mandats de perquisition et embrasser son amoureux ? Enfin, les enquêtes du commissaire van In pourraient être beaucoup plus intéressantes si les personnages faisaient moins mon oncle . Cet opus, malgré une fin bâclée, est une petite lecture divertissante (? je me demande ) sans plus. Si vous cherchez quelque chose avec plus de caractère et de coffre pour votre lecture du dimanche après-midi, passez votre chemin.
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HiBrugia, la plus grande exposition d'art hispanique jamais organisée sur le continent, doit accueillir des tableaux de Vélazquez, Goya... et Guernica, le chef-d'oeuvre de Picasso. Et pour l'occasion le premier ministre espagnol va faire le déplacement. Aussi, les autorités de Bruges sont en ébullition... Toutes les précautions ont été prises quand un agent de sécurité du Musée est passé à tabac dans le parc du lac d'Amour, avant d'être achevé à l'hôpital où il a été admis. Et puis les ennuis ne font que commencer, car un ressortissant espagnol est lui aussi assassiné au moment même où son gouvernement est en visite officielle en Belgique. Et pour corser l'affaire, le Jugement dernier de Jérôme Bosch, un des fleurons du musée Groningue a été volé. Voilà qui risque de donner du fil à retordre au commissaire van Inn et à la juge Martens, Hannelore sa compagne si vous préférez. Et ces deux-là ont intérêt à vite faire la lumière et établir la vérité sur ces différentes affaires s'ils veulent éviter une grave crise diplomatique et européenne.
Voilà pour le contexte de cette huitième enquête de notre commissaire Pieter van In, à Bruges. On aime et on s'est attaché à cet antihéros génial. Il est à la fois paumé, attachant, cynique, amateur d'art, de femmes et de bonne chère. On aime aussi son sale caractère, le fait qu'il n'ait aucun sens de la hiérarchie, et par-dessus tout on adore son un humour caustique...un humour belge une fois, il va de soi ! C'est aussi tout ce qui fait le piquant de ces enquêtes. Et heureusement il est bien entouré avec son adjoint, le perspicace Versavel, et la belle Hannelore Martens. Et même si ici l'heure est grave, on est certain de ne pas s'ennuyer avec notre Simenon flamand. Et les enquêtes du commissaire van In à Bruges sont aujourd'hui aussi célèbres en Belgique mais aussi partout dans le monde et notamment en France que celles du commissaire Brunetti de Donna Leon à Venise ou celles de l'inspecteur Rebus de Ian Rankin à Edinburgh. Bref encore la promesse d'un beau moment de lecture, alors pourquoi bouder son plaisir

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Le commissaire van Inn est Brugeois , il adore sa femme Mme la Magistrate Hannelore , commence à éprouver de la nostalgie pour sa jeunesse , aime un peu trop la ' Duvel'....
Livre assez agréable à lire , assez nuancé ce qui n'est pas toujours le cas des policiers , j'ai eu l'impression d'être un peu dans un Donna Léon pour l'atmosphère , Hannelore adore cuisiner comme ' Paola ' ; l'auteur nous met l'eau à la bouche avec ses ' solettes ' et autres tomates crevettes , un point commun avec Donna Léon , c'est la vie de famille harmonieuse ( trop harmonieuse ) , l'amour inconditionnel entre les époux , les enfants parfaits , ici , l'histoire du couple est pigmentée d'une sexualité assez chaude mais jamais vulgaire . En tout cas , j'ai envie de lire un autre livre de cet auteur .
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Âme sensible, prenez vos précautions : il est deux pages dans ce roman difficilement soutenable. Elles le sont d'autant moins que ce qui y est raconté n'est que trop vrai. Il ne s'agit pas, pour Pieter Aspe, de surenchère sanglante, non, mais d'un retour en arrière qui caractérise un personnage et ses motivations.
Du côté de nos personnages principaux, le roman s'était ouvert sur une bonne nouvelle : Hannelore n'est pas atteinte d'un cancer. Elle compte bien profiter au mieux de la chance qu'elle a, c'est à dire de son compagnon un peu enrobé et souvent imbibé (de Duvel), de ses jumeaux, de son dogue allemand (pas très loquace, on lui pardonnera) et de son métier, même si elle ne correspond pas à la description conventionnelle du juge d'instruction.
La première enquête sur laquelle planche van In semble d'une simplicité confondante – le tout est de ne pas paraître blasé devant Versavel, son vieil ami et adjoint, très gay (lui a quelques problèmes de couple, il ne s'étend cependant pas sur la question). En effet, un homosexuel vient d'être passé à tabac et laissé pour mort sur les rives du lac d'Amour (note : un des plus beaux endroits de Bruges, à mon humble avis). Rien que de très habituel, malheureusement. Ce qui l'est moins, c'est que quelqu'un donne l'alerte, reste sur place pour attendre la police. Ce qui l'est encore moins, c'est que la victime soit achevée à l'hôpital, par un professionnel. Que craignait-on qu'il puisse bien révéler ?
Il faut dire que Bruges est en effervescence, puisque la ville s'apprête à accueillir une superbe exposition dédiée à l'art espagnol – avec visite du premier ministre en prime. Y a-t-il un lien ? Surtout que la première victime travaillait pour le musée qui, quelle coïncidence, accueillera l'exposition. Ses proches eux-mêmes appartiennent au milieu de l'art. Alors ? On ne peut quand même pas voler Guernica !
Bien sûr, les intuitions ne sont pas des preuves, il faut se méfier des rapprochements hâtifs. Certes. Il ne faut pas non plus baisser les bras, se laisser aller à la première difficulté. van In s'accroche, s'acharne parfois, et si les relations policières internationales restent compliquées, il est à noter que pour une fois dans son enquête, van In bénéficiera de nombreux soutiens – et de pouvoirs élargis.
Et il en faut, dans cette enquête où l'amour, la vengeance, l'engagement politique, la solidarité se mêlent pour créer des motivations complexes. Lequel prendra le pas sur les autres ? Il est aussi question, et c'est suffisamment rare pour le souligner, de religion. L'un des tueurs (mais je ne dévoile pas son identité) se réclame de Dieu, pense qu'il est de son côté. « Tu ne tueras point » est pourtant un commandement bien connu. Et, à la lumière du dénouement, je peux dire que la foi et l'art peuvent parfois faire des miracles.
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On retrouve toujours avec plaisir les personnages créés par Pieter Aspe (Van In, Hannelore, Versavel,...) et leurs aventures "hautes en couleurs". On sort néanmoins un peu de l'ordinaire cette fois-ci avec les ramifications européennes de cette enquête. Cela reste au final une lecture agréable, divertissante, sans prise de tête, malgré une fin à mon sens vraiment expédiée...
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"Le tableau volé", c'est le battement d'aile du papillon qui provoque un ouragan dans le Pacifique : comment le passage à tabac d'un homosexuel peut mener sur la piste d'une potentielle crise européenne. le titre ne révèle qu'un aspect de l'histoire, un petit rouage qui nous le laisse champ libre pour tergiverser sur le reste. L'histoire est bien ficelée malgré une fin un peu rapide. On retrouve avec plaisir le commissaire van In, sa bière, ses clopes et sa famille (sa compagne Hannelore et ses deux jumeaux), ses collègues, etc. le style est percutant, non dépourvu d'humour, et certaines situations cocasses en font un roman agréable et distrayant. Pas inoubliable mais sympathique.
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Un corps salement amoché est découvert au lac d'Amour à Bruges. Ramené à l'hôpital voilà qu'il est achevé par un tueur professionnel. Qu'avait-il à cacher ?
Le commissaire van In interroge la personne qui a découvert initialement la victime, un certain Jaime Ruiz travaillant au collège d'Europe, dont les explications sont peu claires. La pression monte (et pas que celle de la bière Duvel) lorsqu'on découvre que la victime était agent de sécurité dans les musées de la vielle. Et ce alors même que Bruges doit accueillir une exposition d'art espagnol, dont la pièce majeure est le Guernica de Picasso. La sécurité de l'exposition est-elle en jeu ?

Un van In classique, qui boit et mange toujours autant, aux pensées toujours lubriques et dont les actions s'enchaînent sans grande logique. L'absence de cohérence et de logique qui est d'ailleurs le point faible de ce livre.
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Me voici devenue une grande fan du commissaire van In. je ne connaissais ni ce personnage ni le travail de Peter Aspe et me voici conquise. Un commissaire comme je les aimes bougon, malin et le coeur sur la main.
Mais revenons à la l'histoire: quel est le point commun entre l'agression d'un jeune, une exposition de tableaux et les membres de l'ETA. C'est le mystère que van In va devoir résoudre aidé dans sa tache par Hannelore sa compagne et juge d'instruction ainsi que ses collègues.
Les pages se tournent toutes seules. le roman est très efficace et plein d'humour. Nous reprenons notre souffle avec le commissaire quand il boit une Duval. je recommande vous passerez une bonne soirée
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