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Emmanuèle Sandron (Traducteur)Marie Belina-Podgaetsky (Traducteur)
EAN : 9782226190895
317 pages
Albin Michel (04/03/2009)
3.44/5   77 notes
Résumé :
Dans un jardin de la banlieue huppée de Bruges, une petite fille découvre un squelette. Des années auparavant, la maison abritait un bordel de luxe, le Love, fréquenté par les notables de la région.
Ballets roses, réseaux de prostitution, corruption, collusion avec les plus hautes sphères du pouvoir… certains mettront tout en œuvre pour faire échouer l’enquête du peu diplomate commissaire Van In, de son adjoint, le perspicace Versavel, et de la séduisante et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Trouvé cet été au village du livre belge de Redu, j'ai mis longtemps à lire ce policier, peut-être parce que le libraire interrogé ne m'avait pas donné l'impression d'être très enthousiaste, concernant cet auteur.

Et je pense qu'il avait raison... Pourtant, découvrir un nouvel enquêteur, flamand ici, est toujours stimulant. le commissaire van In, grand amateur de Duvel ( effectivement, excellente bière belge!) exerce ses talents à Bruges, ville magnifique que je me réjouissais de retrouver.

Je n'ai pas tellement adhéré au personnage , prompt à la colère et à la rébellion face aux autorités, mais que j'ai trouvé sans consistance psychologique, paradoxalement. On se lasse de ses gorgées gargantuesques d'alcool en tous genres. Et que dire de sa dulcinée, procureure, qui, malgré sa grossesse, et un semblant de régime diététique, ne lésine ni sur le vin, ni sur les cigarettes!

le ton se veut souvent humoristique mais m'a agacée, à la longue. Et l'enquête? Rien de nouveau sous le soleil des riches bourgeois aux agissements sexuels immondes, qui évidemment restent impunis, en exhibant leur respectabilité de surface. Mais c'était sans compter la pugnacité de van In...

Bref, je suis restée sur le bord du chemin. Dommage! Adieu , van In. Nous ne nous recroiserons plus...
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Nous sommes toujours à Bruges et le commissaire van In va de nouveau être confronté à un problème pour le moins délicat. Il met presque tous les notables de la ville en cause à commencer par un très gros promoteur immobilier, un avocat, un médecin, un contrôleur des contributions mais aussi, et pas le moindre, le Ministre des Affaires Etrangères en poste.
Nous retrouverons également aussi la belle Hannelore, épouse du commissaire et bien enceinte. Entre eux ce sera la lutte à celui qui fera le mieux son régime. le commissaire grâce à Hannelore a perdu une bonne quinzaine de kilos et ses poignées d'amour. Mais les tentations sont grandes ! Surtout avec la fameuse Duvel. Quant à Hannelore c'est la cigarette qu'elle doit supprimer et c'est aussi dur, dur !...
Cette affaire sera pour le moins compliquée car elle débute par un cadavre découvert enterré dans un jardin. Rien ne permet de l'identifier et je peux vous dire qu'ils vont ramer...
Je ferai toujours la remarque que l'écriture n'est pas exceptionnelle mais nous sommes emportés par les personnages et l'affaire elle-même. Je me suis attaché à van Inn et à Hannelore.
Inutile de vous dire que tout cela reste très Belge dans l'esprit. On passe un bon moment et l'ambition n'est pas d'en faire plus.
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Autant j'avais été déçue par Chaos sur Bruges, autant j'ai apprécié ce roman. J'émets toutefois une réserve : Hannelore a beau être substitut du procureur, elle s'alcoolise à plusieurs reprises bien qu'elle soit enceinte, en espérant que le bébé ait les gènes de son père. Que son médecin lui prescrive une amniocentèse pour la rassurer, soit, qu'il l'avertisse des dangers de l'alcool sur un foetus, même normal, serait bien également. Maintenant que ce reproche est posé, je reviens au roman proprement dit.
Cette enquête est un tourbillon qui met à jour ce qu'il y a de pire chez l'homme – les femmes sont peu nombreuses, et victimes à des degrés divers de la brutalité des hommes. le pire est sans doute l'absence complète de sentiment de culpabilité chez les bourreaux. Bien sûr, l'on a coutume de dire que ce qui se passe entre adultes consentants ne regarde personne. van In lui-même en convient, lui qui ne comprend pas toujours son subordonné, très gay, tout en se montrant son ami en toutes circonstances.
C'est une vision très sombre de la Belgique que donne Aspe. L'affaire Julie et Mélissa est dans tous les esprits, et ne permet plus, du moins on peut l'espérer, à des affaires de pédophilie d'être étouffées, si puissants que fussent les coupables présumés. Les excès des policiers sont aussi pointés du doigt. Les méthodes de van In sont cependant plus douces que celles de Brant. La police est d'ailleurs composée de membres surprenants, il faut se méfier des apparences. Il faut aussi se méfier des rêves – le terrain est souvent bien différent.
Un dernier point : l'éducation des enfants, très libérale, hérisse van In au plus haut point – moi aussi. Les excès en tout genre ne sont pas bons.
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Thème glauque que celui du livre "Les masques de la nuit" de Pieter ASPE. Une filette découvre un ossement humain dans le terrain vague de la propriété de ses parents. Il s'agit du cadavre d'une enfant... Que fait-il dans ce terrain? van IN et ses Duvel se mobilisent. Il y avait, dans le temps, une maison de débauche où les personnages masqués pouvaient déployer leurs fantasmes et les assouvir ... jusqu'où?
Belge, marqué par les affaires Dutroux et C°, Pieter ASPE signe ici un roman noir, chargé de relents nauséeux. Les forfanteries de van In, les excès de Hannelore, procureur n'y changeront rien. L'intrigue est lourde, oppressante et bien menée. On ne rit pas beaucoup et, si on a acheté le livre pour se détendre dans le train qui nous ramène d'Ostende vers nos Ardennes, on se dit qu'on aurait pu en choisir un plus léger, un plus drôle. Mais, et c'est bien ainsi, "les masques de la nuit" interrogent... (Oh, pas trop, peut-être... n'empêche!). La noirceur, l'insouciance, l'inconséquence des masques est bien rendue.

Un bon Pieter ASPE.
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En jouant dans le jardin de la fermette que ses parents ont rachetée et rénovée, une petite fille déterre le squelette d'une femme.

Une introduction qui fait penser à La femme en vert de l'islandais INDRIDASON. Mais la comparaison s'arrête là. Très éloigné de l'introspectif Erlendur, le commissaire van In qui sévit à Bruges est un bon vivant, un noceur, une grande gueule.
Après la déception de Chaos sur Bruges, je retrouve dans ce troisième volet tout ce qui fait le charme de ces polars, à commencer par la personnalité du commissaire. Déterminé et combatif, van In n'hésite pas à se frotter aux notables, aux riches, aux puissants. Rien ne l'arrête dans sa recherche de la vérité, quitte à déterrer les secrets les plus honteux. Et, il est d'autant plus belliqueux que sa compagne Hannelore, enceinte, lui a mis un marché en main: elle arrête la cigarette à condition qu'il freine sur la boisson et qu'il se mette au régime.
De l'humour, de joyeuses réparties, une enquête dans les vilains secrets des philanthropes pas toujours très nets, et la très belle ville de Bruges en supplément! Quoi demander de plus pour passer un bon moment de détente?!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Tous les mardis soir, Van In et Hannelore se payaient un petit gueuleton au Sire Halewijn, un restaurant de la Walplein. Régime ou pas, ils n’auraient pas renoncé à cette tradition pour tout l’or du monde. Hannelore raffolait du contre-filet grillé et Van In était trop heureux de pouvoir s’enfiler une bonne bouteille de médoc en toute impunité.
La petite place, l’un des coins les plus romantiques de Bruges selon les connaisseurs, bourdonnait d’une intense activité. Les garçons de salle en long tablier y allaient de leur petit numéro sous le regard approbateur des touristes. A Bruges, les étrangers se sentaient comme des coqs en pâte. Et pour cause: ils étaient servis au doigt et à l’oeil. Dévoués et assidus, les serveurs s’adressaient à eux dans leur langue, même quand les clients les faisaient tourner en bourrique. Lorsqu’un juron flamand était lâché par inadvertance au beau milieu du service, ces messieurs dames les touristes riaient avec bonhomie. Ce zeste de couleur locale leur procurait la sensation de dépaysement que recherche tout voyageur.
Tavernes et restaurants grouillaient d’Allemands réclamant à cor et à cri leur content de bière, de Français maniant l’art de la conservation, d’envahisseurs anglais fraîchement débarqués du Channel et de Néerlandais à l’affût des odeurs de cuisine. Au milieu de cet enfer dantesque, la petite terrasse bondée du Sire Halewijn faisiait figure de paradis: on y parlait majoritairement le brugeois.
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p136. Salaud / Pervers / hurla-t-elle. Gros dégueulasse, baise-matraque, face de citron, astiqueur d'hémorroïdes, bouffeur de saucisson à l'ail, ramollo du bulbe, violeur de canaris, macaque à nichons, arbre à pisse."........."digne du Capitaine Haddock.......§:o))))))))))
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C'est le genre d'homme que tout le monde admirait: il roulait en jaguar, s'habillait chez Armani et ne se déplaçait jamais sans son harem de filles en chaleur, toute poitrine dehors et tétons au garde à vous.
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La vie commence à quarante ans ! Tu avais raison, Guido. Maintenant, je me sens vraiment prêt à tout !
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Tu t'y connais à peu près autant en bonnes femmes qu'un Indien d'Amazonie en hamburgers !
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