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Jacques ATTALI dresse ici une saisissante vision prospective du monde pour les 50 années à venir mais il pêche cependant par un vilain défaut : l'excès de certitude personnelle tant les hypothèses présentées ne sont pas sujettes à différents scenarii. Pourtant l'idée de départ cette épopée est plus que louable tant le siècle écoulé a vu des avancées technologiques majeures si l'on ne retient que l'automobile et l'informatique par exemple.

Il aborde ainsi des grandes thématiques contemporaines en faisant une grande narration historique sur l'évolution de l'humanité : les empires ; les enjeux liés au climat ; le nomadisme ; mes menaces terroristes, etc.

Pour l'auteur, il semble que le futur soit à considérer comme une inéluctable réédition du passé ; ses hypothèses sont sûres alors qu'il ne présente aucunement les sources auxquelles il a eu recours pour en venir à ce constat.

Bref, l'auteur se fait voyant sinon prophète dans cet ouvrage qui, s'il a de la profondeur, mériterait davantage de modestie de sa part.
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Toujours un choix dans la bibliothèque du bateau. Cet ouvrage de Jacques Attali ayant été écrit en 2007 et évoquant des scénarios futuristes dont certains se dessinent à partir des années 2020 m'a semblé intéressant de mettre en perspective ses prévisions et la réalité. En résumé, il annonçait l'hyperempire, l'hyperconflit, l'hyperdémocratie, qui se mêleront, s'imbriqueront, le dernier couronnant l'évolution et la maturité des forces du marché dominant la planète. Une partie de ce qu'il envisageait est en oeuvre où va l'être prochainement pour autant la réalité semble affirmer d'autres de ses propositions. Sa construction théorique ne m'a pas convaincu, et les lois historiques qu'il décrit, me semble être sa propre interprétation de l'histoire a posteriori. Je ne crois pas qu'on puisse la prévoir complètement à partir du passé, X scénarios existent et ont une probabilité de survenir…
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Jacques Attali a rencontré, avec ce livre publié en 2006, un succès public et critique mérité.
Faussement modeste, l'ancien conseiller spécial de François Mitterrand nous livre sa « brève » histoire de l'avenir en quelques 400 pages dont la densité de contenu n'a paradoxalement d'égal que l'agrément qu'on prend à leur lecture.

Cet essai prospectif se présente – et l'auteur le reconnaît volontiers – comme « l'approfondissement de thèses développées au fil d'essais et de romans précédents » (p. 24). C'est ainsi que son premier tiers est un rappel un peu ennuyeux de l'Histoire du monde depuis la Préhistoire à nos jours. A l'Ordre rituel puis à l'Ordre impérial a succédé l'Ordre marchand. Cet Ordre s'organise autour d'un « coeur » et Attali nous raconte, comme il l'avait déjà fait il y a près de vingt ans dans "Lignes d'horizon" comment neuf coeurs se sont succédés depuis le XIIIème siècle : Bruges, Venise, Anvers, Gênes, Amsterdam, Londres, Boston, New York et enfin Los Angeles (en 1990, Attali croyait que le neuvième coeur s'installerait à Tokyo, mais le rebond de la puissance américaine, qu'on avait trop vite enterrée et les difficultés de l'archipel nippon le conduisent à relocaliser en Californie le « coeur » actuel).

Les deux autres tiers du livre sont plus captivants. Ils nous parlent de l'avenir et de la vie que nous y mènerons avec une extrême clarté. Là est à la fois la plus grande force et la plus grande faiblesse de cet exercice de futurologie : il se résume avec trop de facilité pour espérer se réaliser avec une telle simplicité.

Selon Jacques Attali, on assistera dans vingt ou trente ans au repli inéluctable de l'empire américain : « les Etats-Unis seront fatigués (…) Ils auront besoin de souffler, de s'occuper d'eux-mêmes, de restaurer leurs finances, de panser leurs blessures, d'améliorer le bien-être de leurs propres habitants. » (p. 231) Ce retrait laissera la place à un monde polycentrique que ne dominera plus aucun « coeur » : « le marché sera devenu assez puissant et le coût de l'échange de données assez faible pour que les membres de la classe créative n'aient plus besoin de vivre au même endroit pour diriger le monde » (p. 239).
Les États s'affaibliront ; le marché s'auto-régulera. S'installera ainsi un hyperempire dominé par une caste d'hypernomades. Cet ordre aura ses laissés-pour-compte : l'immense classe moyenne des nomades virtuels et surtout le lumpenprolétariat des infranomades qui ne se satisferont pas du sort qui leur est réservé. Aussi à l'hyperempire succèdera un hyperconflit dont Attali n'exclut pas qu'il puisse conduire à l'anéantissement de l'humanité. Mais, dans un splendide dénouement dialectique qui ne dit pas son nom, Attali espère que les tensions de l'hyperempire puis de l'hyperconflit se résoudront dans l'avènement de l'hyperdémocratie, fondée sur un nouvel équilibre entre le marché et la démocratie.

L'exercice brillantissime auquel se livre Jacques Attali ne saurait laisser indifférent. On aura tôt fait d'en critiquer tel ou tel aspect, de relever des raccourcis trop rapides, de dénoncer son parti pris hyper-libéral et un happy end qui contraste avec la noirceur du reste du scénario. On ne pourra s'empêcher de suspecter Attali de s'être rêvé en futurologue omniscient, en nouveau Hari Seldon, le héros du cycle "Fondation" d'Isaac Asimov, dont les prévisions si elles venaient à se réaliser le hisseraient au rang d'un Hegel ou d'un Einstein.
Toutefois, qu'on soit ou non bluffé par autant d'assurance, qu'on aime plus ou moins "Brazil", 1984, "Blade Runner" ou "Les fils de l'homme" (de loin le meilleur film d'anticipation de ces dix dernières années) on trouvera dans les idées foisonnantes d'Attali matière à rêver (ou à cauchemarder ?) au monde de demain.
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On commence par une ennuyeuse histoire de l'Histoire, en remontant jusqu'au premier homme sur terre, puis on apprend que l'Ordre marchand a toujours connu un "coeur", c'est à dire une ville ou une région mettant à profit les nouvelles technologies pour développer un marché. Ce "coeur" a toujours été côtier et s'est toujours déplacé vers l'ouest : Bruges au 13ème siècle et Venise au 14ème siècle pour les produits agricoles et matériaux, Anvers au 16ème siècle pour l'imprimerie, Gênes au 16ème siècle pour la finance, Amsterdam au 17ème siècle pour l'invention du bateau flûte, Londres au 18ème siècle pour la machine à vapeur, Boston au 19ème siècle pour le pétrole et l'automobile, New York au 20ème siècle pour le moteur électrique utilisé en agriculture, en industrie et en automobile, puis Los Angeles depuis les années 80 pour ses "objets nomades" : téléphones, ordinateurs, baladeurs et tout ce qu'on doit aux NTIC.
A propos des "objets nomades", Attali précise que c'est une "expression que j'ai introduite en 1985, bien avant que ces objets n'apparaissent, et qui, depuis lors, s'est installée dans de nombreuses langues". Modestie oblige.

Ce récit du passé prend un tiers du bouquin. Certains diront que c'est un mal nécessaire pour "prédire l'avenir", mais, personnellement, je me serais bien passée de ce déballage simpliste et superficiel de faits racontés trop légèrement (l'histoire est bien plus complexe que ça !) et sans aucune mention de références : Attali trouve comme par magie tous les arguments dont il a besoin pour tirer dans ses "leçons pour l'avenir" des lois universelles régissant le monde. Il ne cite pas ses sources, ni dans le texte, ni en note de bas de page, ni en bibliographie. J'aurais pourtant aimé savoir de quelle source, même en 2006, il tient cette vérité selon laquelle le nucléaire et le pétrole sont des secteurs clés de l'avenir.

Attali extrapole ses déductions au monde entier sans aucune considération des spécificités propres à chaque continent, pays, culture. Il prend des raccourcis monstrueux entre la cause et la conséquence et tire des "leçons à retenir" bien trop vite à partir d'arguments médiocres ou insuffisants. Illustration par le lien qu'il fait entre technologie, musique et sexualité en p.96 : "la pile électrique et le transistor rendent portables la radio et le tourne-disque. Révolution majeure car elles permettent au jeunes de danser hors des bals, donc hors de la présence des parents, libérant la sexualité, ouvrant à de toutes nouvelles musiques, du jazz au rock, annonçant l'entrée des jeunes dans l'univers de la consommation, du désir et de la révolte. Leçon pour l'avenir ; le lien entre technologie et sexualité structure la dynamique de l'Ordre marchand."

Ensuite, les deux derniers tiers esquissent la fin du "coeur" d'aujourd'hui (Los Angeles), le déclin imminent du champion américain et le tableau du monde vers 2050 : un Hyperempire (marché mondial unique sans démocratie, sans Etats ni nations) puis un Hyperconflit (une 3ème guerre mondiale), et finalement, une Hyperdémocratie (un retour de l'équilibre entre démocratie et marché).

Verdict : Hyperarnaque.

Ces prévisions délirantes sous-entendent que l'avenir est une redite du passé, une fatalité, qu'il suit des tendances mondiales observées dans le passé, comme si l'histoire ne pouvait que se répéter, indépendamment de la volonté et de l'effort des populations.
Attali prévoit l'avenir avec la certitude d'un actuaire en sciences exactes. Il n'émet pas d'hypothèses, il parle sans précaution d'un avenir certain. Quelle modestie ! D'ailleurs, il s'exprime au futur de l'indicatif, comme une voyante devant sa boule magique ...
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J'apprécie lire un essai qui se veut prospectif quelques années après sa parution. J'ai le plaisir, facile je le reconnais, de confronter celui qui ose se projeter dans l'avenir face à la réalité de ce qu'il avait imaginé. Je pense que ce type d'essai qui veut nous présenter le futur sous d'excellents hospices ou comme une apocalypse ne peut se lire sur l'instant.

Une brève histoire de l'avenir a été édité en 2006. Quatorze ans après, est-ce que Jacques Attali avait raison ? Était-il prophète ou charlatan ? Avait-il prévu le futur par une analyse pertinente ou s'était-il trompé ?

On dit souvent que l'avenir jugera. Dans le cadre de cet écrit de Jacques Attali, la réponse concernant ses projections, certains diront ses prédictions, est qu'il s'est en parti trompé et qu'il a en parti vu correctement l'évolution du monde.

En guise d'introduction, Attali nous propose un rapide survol de l'Histoire du monde de la préhistoire à nos jours. Son approche originale est de concevoir l'évolution de l'Homme comme une conséquence du nomadisme. C'est parce que nous voulons bouger en permanence, malgré notre sédentarité moderne, que certaines sociétés ou pays dirigent le monde. le nomadisme est l'essence du développement de l'esprit marchand. Cet esprit est à l'origine des empires de l'Antiquité puis des centres de pouvoirs qui ont succédé les uns aux autres depuis le Moyen-Age. Ces centres qu'il appelle coeurs ont apporté la révolution technologique et sociétale pour prendre la main sur le monde moderne : Venise, Bruges, Gênes, Anvers, Amsterdam, Londres, Boston et Los Angeles sont ces coeurs, dans l'ordre d'apparition.

L'exercice se complique quand Jacques Attali se projette. Il a bien vu ce nomadisme qu'il affectionne dans les objets connectés qui nous entourent, dans la montée des réseaux et les alternatives aux règles de vie classiques comme les start-up ou la volonté du consommateur de pouvoir décider et donc d'influer sur le développement des industries et des états. Cependant, il n'arrive pas à faire la part des choses. Il nous présente un tableau noirci au possible avec des hyper empires et des hyper conflits qui amèneront à l'avènement d'une hyper démocratie, qui présentée ainsi ne donne pas envie, pour achever son essai sur un optimisme utopique poussé à son paroxysme.

C'est un peu « too much ». Dommage, car de la pondération et une analyse approfondie auraient pu amener à une conclusion intéressante.
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Peut-on considérer q' « Une brève histoire de l'avenir » est, en quelque sorte, le résumé de deux volumes précédents, le très bon « Lignes d'horizon » paru en 1990 – qui posait la question de la légitimité de la bipolarisation gauche-droite et celle du devenir du politique – et le non moins bon « La voie humaine » – qui proposait la refondation de la social-démocratie ?
Je ne sais pas… Je sais simplement que la lecture de ce pavé de plus de quatre cents pages s'entame sans peine, mais qu'au fil des chapitres, elle devient malaisée du fait des redites par rapport aux deux ouvrages précédemment cités ; notamment la notion de coeurs marchants évoluant vers une apogée puis immanquablement vers le déclin ; un concept que l'auteur nous sert en variations depuis un certain temps, et comme on le verra plus tard, qui sera décliné à l‘infini.

Quand au titre « Une brève histoire de l'avenir », il faut bien admettre, qu'alléchant, il constitue plus qu'un habile oxymore, un abus de confiance : plus de la moitié du volume est en effet consacré à « l'histoire du passé », preuve s'il en était besoin que le passé est plus facile à décrire que l'avenir à prédire…
Déçu.
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Dans son dernier livre, Une brève histoire de l'avenir, à la fois fascinant et dérangeant, Jacques Attali déroule l'histoire des soixante prochaines années du monde. Dans une brillante synthèse, historique, politique, sociale, économique, écologique, scientifique et technique.
Le premier tiers du livre constitue une des plus étonnantes histoires «co-évolutive» des civilisations humaines jamais écrite: de l'ancienne Egypte aux dynasties chinoises, en passant par le Bassin méditerranéen, le Moyen Age européen, l'Inde ou le Moyen-Orient, il met en perspective les trois ordres qui conditionnent le développement des sociétés humaines: l'ordre rituel (religieux), l'ordre impérial (militaire) et l'ordre marchand (contrôle de l'économie). Etape par étape, il décrit l'implantation de la démocratie de marché, la naissance du capitalisme, la mondialisation, l'influence croissante d'Internet et des objets nomades dans les relations sociétales et dans les nouvelles formes de travail.
Puis progressivement, il se projette dans un avenir de plus en plus inquiétant, marqué par ce qu'il appelle «l'hyperempire» (l'extension de la démocratie de marché, avec ses règles impitoyables, allant jusqu'à la marchandisation du temps et du corps), «l'hyperconflit», (le choc armé de politiques, de cultures, de religions, entre des Etats ou des groupes se déclarant incompatibles, en lutte pour le contrôle des flux financiers, de l'énergie ou de l'eau). Des groupes puissants représentés par les mafias, les cartels, les «entreprises pirates», les « criminels en col blanc », s'appuyant sur «l'hypersurveillance», au détriment des règles de base de la vie privée et de l'éthique de la vie en société. de ce champ de bataille réel et virtuel des prochaines années Jacques Attali fait émerger la lueur de l'espoir.
Mais les bases de la construction de ce grand futur sont jetées: réseaux solidaires, démocratie participative, «entreprises relationnelles», ONG, micro-crédits, intelligence collective... Encore faudra-t-il qu'au-delà des luttes de pouvoir et de l'égoïsme de chacun, les hommes prennent conscience de leur communauté de destin avec une nouvelle forme de «sagesse» pour référence principale.
Certes, on pourra dénoncer le caractère utopique, ou trop optimiste de cette vision à long terme. Certes, une collection de mots ne fait pas une politique globale, en particulier lorsque certains d'entre eux dénotent une certaine ambiguïté idéologique (comme «transhumanisme» ou «gouvernement mondial»). Mais pour ma part, je trouve très intéressant ces points de vues de l'avenir.
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Ce livre date un peu mais il me semble à sa lecture être de plus en plus prophétique : la mondialisation, le réchauffement climatique, le déplacement des populations (problème des migrants)... commencent à brûler l'actualité et qu'en sera-t-il dans 10, 20 ou 30 ans...

Bien sûr il dit aussi page 23 : "La même force est toujours en marche : celle de la libération progressive de l'homme vis-à-vis de toutes les contraintes" ! Mais ayons crainte de nous retrouver face à d'autres contraintes bien réelles causées par la détérioration de notre planète terre (une résurgence d'un Mad Max encore plus dévastateur).

J'ai aussi bien apprécié son discours sur les objets nomades dont un des premiers les plus essentiels : le livre, "premier objet nomade produit en série". Et désormais, le téléphone portable et Internet : deux outils majeurs du nouveau nomadisme : ils permettent d'avoir une adresse non territoriale.
Et le Walkman, cette belle invention (même si elle a détruit un peu l'audition de nos jeunes) !

A mon goût, son approche historique de l'économie de marché à travers les siècles passés a été une bonne révision. J'aime quand il dit qu'on peut raconter l'histoire de l'humanité comme la succession de trois grands ordres politiques :

1°) l'Ordre rituel, où l'autorité est essentiellement religieuse,
2°) l'Ordre impérial, où le pouvoir est avant tout militaire,
3°) l'Ordre marchand, où le groupe dominant est celui qui contrôle l'économie

L'idéal du premier est théologique, celui du second, territorial, celui du troisième, individualiste.

Et il a ainsi repris cette même idée : "de siècle en siècle, l'humanité impose la primauté de la liberté individuelle sur toute autre valeur". C'est une bonne chose si tant est que notre liberté n'empiète pas sur celle d'autrui. Il faut être libres mais ensembles.

J'espère que nous saurons garder cette liberté intacte encore longtemps.

La lecture de ce livre m'incite à lire d'autres ouvrages de cet auteur dont je n'avais pas abordé jusqu'alors la lecture. Un ouvrage didactique, à la portée de tous et des plus jeunes.
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Très intéressant mais ce n'est pas une ballade optimiste. C'est à retirer l'envie de voir nos enfants grandir et leur inciter à ne pas en avoir. Malheureusement, les discussions récentes avec des personnalités politiques lui donnent raison quant au calendrier des événements qui s'enchaînent depuis sa date de parution en 2006 !!!. Il nous faut trouver le moyen de l'enrayer pour avoir un horizon plus radieux, mais c'est aune autre histoire.
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Le hasard a voulu que je lise en 2022 cet ouvrage écrit en 2006. Les dates ont leur importance car Jacques ATTALI à partir des leçons du passé, de sa propres expérience et de son savoir (immense) prévoit l'avenir de notre temps. Ce qui est surprennant c'est que toutes ses prévisions se vérifient, pour notre bonheur (un peu) et notre malheur (beaucoup).
C'est un livre sur la géopolitique qui avait tout pour que je le lache avant la fin.
lLa personnalité de l'auteur est intimidante. Son grand savoir peut décourager. Et toutes mes prévisions se sont révélées fausses. "Une brève histoire de l'avenir" est d'une lecture agréable. le lecteur est pris par le récit.
Ce livre de 2006 n'a pas perdu de son actualité, au contraire. Nicolas Boileau écrivait : « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement » et bien Jacques ATTALI en a tiré tous les enseignements.

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