Une vie sur notre planète

Un grand merci à Babelio et Flammarion pour ce livre.... peut-être un peu déprimant !
Je suis sûre que vous connaissez l'auteur, (Sir) David Attenborough, vous avez sans doute dû voir un jour ou l'autre un de ses reportages sur la faune sauvage (courses d'antilopes, gorilles si proches de nous etc etc). A 94 ans il a eu la chance d'aller sur tous les continents et océans. de voir leur beauté, de voir leur désolation actuelle.
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Ce livre se découpe en 3 parties :
- dans la 1e, l'auteur rassemble les éléments prouvant l'évolution de notre Terre, lentement à ses débuts, rapidement depuis plusieurs dizaines d'années. Une liste de faits, d'interactions, de disparitions, de contaminations....
- dans la 2e sont épluchées les études qui nous annoncent ce que sera demain si on ne fait rien. Là le moral en prend un coup. Au cours des années 2030 : premier été libre de glace pour l'Arctique....
- dans la 3e partie, l'auteur balaie les hypothèses qui nous permettraient d'éviter le pire. Au fond rien d'extraordinaire, c'est juste que je n'y crois pas. Non pas à l'efficacité de ces méthodes (elles le seraient c'est sûr) mais au fait qu'on veuille les mettre en place.... Quand on voit les tollés contre les éoliennes, ces moulins à vent si modernes.... Idem quand on parle d'une journée à la cantine sans viande....
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Nous sommes responsables du désastre annoncé. Nous et les générations précédentes. La différence ? Nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas....
Pour moi la seule hypothèse pour la Terre, si elle veut survivre, c'est d'éliminer l'espèce qui la tue....
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Texte intéressant, qui multiplie les anecdotes, les infos utiles, mais fondamentalement déprimant....

Livre fascinant, effrayant, avec une possible espérance pour l'avenir du monde dans lequel nous vivons. Magistral état des lieux de notre planète par le plus grand défenseur des êtres vivants sur terre qui a commenté, produit quelques deux cents épisodes de documentaires animaliers et sur la nature en général (155 que j'ai visionnés pour ma part). Un des hommes clé de la BBC pour le domaine de la nature. Qui mieux que David Attenborough pouvait nous délivrer meilleur constat de la disparition d'animaux, de la disparition d'habitats pour certaines espèces animales et pour nous même. David utilise ses expériences qui l'ont fait sillonner le globe, dans les milieux les plus reculés et hostiles depuis sa vingtaine d'années, alors qu'il vient d'avoir 95 ans.
Une partie biographique pour commencer ce livre et ensuite le bilan catastrophique de l'état de notre planète. Mais il termine par des notes d'espoir en donnant des exemples de gestion positive pour retrouver notre nature qui nous entourait il y a des millénaires. Les illustrations sont pertinentes et nombreuses tout au long. Et enfin une bibliographie et une source de documents nombreux pour aller plus en profondeur dans le sujet.
Un livre qui fait réfléchir, tout comme le film du même titre que nous devrions tous partager.

Comme toutes les personnes s'intéressant à la biodiversité, et à la passe très difficile dans laquelle elle est engagée, j'avais déjà entendu parler de David Attenborough, un des grands noms parmi les lanceurs d'alerte sur le sujet, mais je n'avais jamais lu ses livres, seulement vu les émissions les accompagnant.
Grâce à Masse Critique et à Babelio, voici ce malencontreux oubli corrigé. Merci donc à Flammarion de m'avoir envoyé cet ouvrage, que j'ai beaucoup apprécié. Merci déjà à Flammarion de l'avoir traduit et édité en France, d'ailleurs, car c'est vraiment un livre à mettre entre toutes les mains, ce serait dommage qu'il soit réservé aux anglophones.
Une vie sur notre planète, c'est à la fois le récit de la terre depuis la première molécule un peu compliquée bloblotant dans la soupe primordiale mais aussi celui de la vie, franchement extraordinaire, qu'a mené l'auteur, qui a visité les quatre coins du monde pour témoigner par ses reportages de sa beauté et de son extraordinaire diversité, suivi d'un constat de "ce qui nous attend", carrément le titre de la partie et franchement dur à encaisser, même pour le lecteur déjà un peu averti, et enfin une troisième partie, que l'on pourrait rebaptiser: "ce qu'il faudrait faire si les politiques n'étaient pas occupés seulement de leur réélection et que bien trop de monde n'avait pas des écailles dans les yeux"

J'aime beaucoup le style de David Attenborough, on peut littéralement sentir son amour pour la terre, le vivant et ses merveilles, dans chaque tournure de phrase. Et franchement, ça aide un peu, parce que le constat de la situation actuelle est à donner des sueurs froides, et si je trouve du réconfort dans cette partie trois, j'ai une confiance assez limitée dans le sursaut nécessaire.....
Un excellent livre, à prêter, à offrir, en espérant que cela produira, justement, ce sursaut.

David Attenborough, nous partage dans ce livre une synthèse de l'expérience de toute une vie à essayer de découvrir et de comprendre le vivant dans toute sa biodiversité. Ses études d'anthropologue reprise puis avortée pour diriger la première grande émission de la BBC consacrée à la nature et à ses espèces les plus emblématiques à travers le monde, lui permettent de rencontrer le succès auprès du grand public. Très vites d'autres séries télévisées suivent, sur terre et sous la mer. Les plus beaux endroits de la planète n'échappent pas à son appétence de rencontre des autres peuples de la planètes et de tous les autres habitants, animaux et végétaux qu'il y côtoie. Des rencontres marquantes avec des gorilles, orang-outan ou baleines le marque à jamais.
Le livre est structuré en quelques grandes séquences retraçant une terre avec 3,5 milliards d'humains dans sa jeunesse à notre monde d'aujourd'hui, comportant près de 8 milliards d'hommes et de femmes. En parallèle, un déclin de la biodiversité y est dépeint et une hausse immuable du dioxyde de carbone dans l'atmosphère y est décompté.
Fort heureusement, le livre ne s'attache pas à longue liste des catastrophes et d'érosion de la biodiversité dont on ressortirait épuisés, déprimés et en colère contre l'humanité. Dès la moitié de l'ouvrage, il s'attèle à nous exposer toutes les réussites et bons contre-exemples à travers différents pays de du monde, où ce déclin annoncé se transforme en changement de pratique et de paradigme. Très vite on se rend compte que des solutions sont à l'oeuvre sur le terrain dans de nombreux endroits et nous permet d'espérer pour entrevoir une humanité plus bienveillante envers la nature et envers elle-même.
Lire ce livre en cette période revêt un double sens. Il commence et termine en Ukraine, sans avoir anticipé l'invasion russe et la guerre déclenchée par les Russes, mais en s'appuyant sur l'exemple de Tchernobyl, ville fantôme après la catastrophe nucléaire de 1986, aujourd'hui redevenu un espace naturel où une faune et flore sauvage très riche s'épanouit. Et le message de David Attenborough n'est pas d'opposer l'homme et la nature mais au contraire d'esquisser un chemin commun et convergents au travers de nombreux exemples largement bio-inspiré.
Ce livre est porteur d'espoir malgré les crises actuelles et il fait beaucoup de bien car chacun et chacune d'entre nous pouvons agir à notre échelle chaque jour de notre vie.

Un livre passionnant et qui donne à réfléchir.

David Attenborough est un nonagénaire dont la vie professionnelle lui a permis de voir le monde et de vivre des choses passionnantes. Il nous donne son témoignage sur la dégradation de l'environnement en retraçant certaines de ses expériences dans la première partie du livre. C'est à la fois extrêmement intéressant et (très légèrement) anxiogène. Car chaque chapitre évoque une année particulière de 1937 à 2020 et, à chaque fois, l'auteur nous livre en préambule : le nombre d'habitants dans le monde, le taux de carbone dans l'atmosphère et le pourcentage de monde sauvage subsistant. Et autant dire qu'en moins d'un siècle, le compte à rebours, qui semble désormais embarqué dans une course folle, à de quoi effrayer.

Dans la deuxième partie du livre, l'auteur nous livre sa prophétie sur les années à venir si nous persistons dans l'immobilisme ou les demi-mesures. Et franchement, ce n'est pas folichon… En tout cas, j'ai beaucoup aimé sa manière de mettre en lumière la fragilité de l'équilibre de notre écosystème. On oublie trop souvent que tout est intrinsèquement lié et, pour reprendre la métaphore d'Edward Lorenz, qu'«un seul battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut déclencher une tempête au Texas».

Mais Lorenz précisait également que ce battement d'ailes pouvait également empêcher la tornade. Et c'est un peu d'espoir que David Attenborough tente de nous insuffler, en troisième partie du livre, en nous donnant sa vision pour l'avenir : réensauvager le monde. Il nous y parle de ses solutions, mais également d'initiatives déjà existantes. L'auteur est parfois à contre-courant de la pensée dominante, mais il n'est pas inintéressant d'aborder ces problématiques sous un autre angle.

Alors que le GIEC et l'ONU ont rendu fin juin un rapport alarmant sur les conséquences du changement climatique sur les océans et la cryosphère, et qu'on peut avoir de sérieux doutes sur la capacité de l'espèce humaine à relever le défi qui se présente à elle, je recommande vraiment la lecture de ce livre.