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EAN : 9782755506273
424 pages
1001 Nuits (04/04/2012)
3/5   2 notes
Résumé :
"Sans le latin , sans le latin , la messe nous emmerde" chantait Georges Brassens . Après lui , malheureusement , l'ennui a gagné du terrain , à commencer par celui de l'école , au point que c'est le sens même de notre langue qui finit par se perdre .
Le latin est la langue mère du français et la conscience de l'Europe . Que goûter de la culture , que comprendre de l'histoire,
que savoir de la science et de son évolution , si l'on renie cette filiation... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Au moment où les universités ferment peu à peu leurs cursus de lettres classiques, il n'est pas étonnant de voir paraître ce recueil d'articles et de conférences. On y parle de Cervantès, Plutarque, du latin médical et de latin écclesistique, des confessions de Saint Augustin, et du rôle du latin dans la Renaissance, ainsi que dans la poésie anglaise. Hélas, le sujet m'intéressait, j'étais convaincue avant de le lire de l'importance du latin dans l'enseignement et pourtant, hormis quelques chapitres plus fluides (notamment le texte de Fréderic Boyer sur Saint Augustin), j'ai peiné à le lire. Il n'est pas, dans sa forme, reservé aux novices - dont je suis, et pourtant l'objectif de ce texte rendait sa lisibilité impérative. Les souvenirs de M. Deguy sur son éducation latine, se lisent davantage comme un texte littéraire, mais le plus souvent ces textes érudits s'adressent à un public universitaire. Dommage pour moi : j'attendrai la version "sans le latin, pour les nuls".
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
En poésie, on veut accéder dans les mots à un être au monde aussi fondamental – aussi simple – que possible, mais on se laisse emprisonner dans des rêveries qui sont des distorsions de la langue prenant alors figure, justement, de réalité plus satisfaisante, qu’on va donc juger supérieure. Et le latin de se prêter à cette sorte de rêve.
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On ne répare jamais une série de mesures calamiteuses par un retour en arrière, on prône et pratique la fuite en avant. Si le remède ne guérit pas le malade, ce n’est surtout pas le remède qu’il faut mettre en cause : augmentons les doses, et le malade finira bien par se soumettre à la volonté impérieuse qu’on a de le guérir, même si le principe actif du médicament joue évidemment à contresens du génie de la maladie !
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Le mensonge est d’autant meilleur qu’il semble plus véridique, et […] il plaît d’autant plus qu’il tient du vraisemblable et du possible. Il faut que les fables mensongères épousent l’entendement de ceux qui les lisent et qu’elles soient écrites de telle sorte qu’elles facilitent l’impossible, égalisent la démesure et tiennent les esprits en haleine, afin de ravir, émouvoir et amuser de manière que l’étonnement aille de pair avec l’allégresse ; toutes choses que ne pourra faire celui qui s’écarte de la vraisemblance et de l’imitation, en quoi consiste la perfection de ce qui s’écrit.
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Sans le latin, le français avance dans une terre déserte, étrangère. Sans le latin, nous sommes amnésiques d’un héritage qui pourtant nous possède. On ne solde pas, on ne met pas en option la mémoire d’une langue et d’une littérature. Le latin n’est pas une langue optionnelle, parce qu’on ne choisit pas le latin, ou plutôt parce qu’on n’a pas le choix : c’est le latin qui s’impose, qui nous « saisit », comme on dit avec beaucoup de pertinence dans le langage du droit : le « mort saisit le vif ».
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Le latin n’est pas une langue ancienne parmi d’autres, il est la langue ancienne du français, et doublement. À la fois une lingua mater, une langue mère, à la filiation peu avouable, heureusement travaillée par le souvenir de ses fréquentations illégitimes, toujours prête à faire des siennes ; et un sermo patrius, un discours patrimonial, très tôt devenu langue morte, mais restant éternellement vivant d’avoir été.
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