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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
j'attendais mon second roman de ma chronique du jour, l'espoir cette tragédie, avec énormémement impatience car je connaissais le romancier Salomon Auslander pour avoir été séduit comme tant d'autres lecteurs par ses lamentations du prépuce qui n'était pas un roman, mais un récit autobiographique de sa vision de la judaicité.

Profondément original, déroutant et surtout presque constamment hilarant, ce livre très attachant m'avait fait entrer avec délice dans l'univers de ce juif new yorkais, à l'humour proche comme beaucoup l'avaient fait remarquer à l'époque , d'un Woody Allen, et j'attendais donc avec grande impatience ses prochains écrits.

Deux ans aprés son carton, il revient en ce début d'année 2013 avec un livre tout aussi encensé par la critique et qui s'appelle l'espoir cette tragédie,

Contrairement à son précédent, il ne s'agit plus d'une autobiographie mais bien d'une fiction. L'histoire, complétement farfelue, est en effet celle d'un homme obsédé par la mort et juif qui découvre, après avoir acheté une ferme où il s'est installé avec sa femme, son fils et sa mère (qui lui en font voir de toutes les couleurs), qu'Anne Franck en personne, vit dans son grenier.

On voit bien que le propos d'Auslander est extremement ambitieux : réussir dans une fiction à portée humoristique, à parler de thèmes très profonds et très intelligents (la légitimité de l'art après l'Holocauste, le devoir de mémoire et les ravages causés dans le monde par le nazisme).

Le livre commence d'ailleurs très fort : l'esprit du premier livre est présent, à savoir ce style corrosif, percutant et surtout vraiment drole, entre Allen donc mais également une pincée de Philip Roth, mais en plus barré, séduit toujours au départ, mais, malheureusement le charme n'opère plus passé les 100 premières pages.

On a l'impression qu' Auslander ne sait plus par quel bout prendre son histoire et du coup verse dans le grotesque et même le ridicule et du coup, l'humour cinglant du début semble vain et artificiel.

Dès lors, on ne croit plus vraiment à sa farce et au potentiel comique de son histoire... A force d'aborder un sujet vraiment brulant, Shalom Auslander semble s'y être un peu brulé les doigts et s'y être emmelé les pinceaux...

Visiblement, l'autobiographie lui sied mieux que la fiction, mais on attendra peut être sa nouvelle tentative de roman, avant se prononcer totalement.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La famille Kuget vient tout juste de s'installer dans une jolie ferme de la campagne new-yorkaise. Afin de rembourser une partie du crédit, ils décident de louer les chambres qui ne leur sont pas utiles dans l'immédiat. Malheureusement, la mère de Solomon à l'article de la mort vient s'installer avec eux. Fini donc la petite vie tranquille entre un locataire exigent, une mère qui se lamente sans cesse sur une Shoah qu'elle n'a pas vécu et une femme qui l'accable de reproche. Mais le comble est atteint quand suite à de drôles de bruits, il découvre Anne Franck cachée dans son grenier. Anne Franck qui tente d'écrire le roman qui fera oublier son si célèbre journal. Comment ne pas sombrer dans la folie avec tout cela !
On retrouve ici les thèmes chers à Auslander : la religion et la famille. Mais cette fois-ci les choses sont tournées en dérision et font beaucoup moins sourire que dans ces précédents ouvrages.
Le questionnement constant sur l'Holocauste, le devoir de mémoire, la mort et surtout sur les dernières paroles prononcées gâche un peu le coté comique qui se cache dans ce roman.

J'ai eu beaucoup de mal au début, j'ai trouvé cela original au milieu et la fin m'a complétement déçue. Avis très mitigé donc.
Merci toutefois à Entrée Livres pour cet envoi.
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Issu d'une famille juive orthodoxe, Shalom Auslander pratique une littérature qui est tout, sauf …orthodoxe. Iconoclaste est le mot qui conviendrait le mieux et cela lui a plutôt réussi dans ses deux premiers ouvrages : La lamentation d'un prépuce et Attention Dieu méchant, à la drôlerie radicale. L'espoir, cette tragédie, l'éloigne de l'autobiographie pour rejoindre les rivages de la fiction pure. Et, comment dire ?, cette fois le rire se fige souvent dans la gorge et le délire du récit ne tient la route que difficilement, fortement secoué par les cahots. Auslander est-il allé trop loin en s'attaquant au symbole d'Anne Frank qu'il imagine ayant survécu aux camps, cachée dans un grenier, dégageant un odeur pestilentielle et ahanant sur un roman qu'elle n'arrive pas à terminer depuis 40 ans ? Peut-on rire de tout, y compris de la Shoah, ou, plutôt de ceux qui en perpétuent le souvenir sans l'avoir vécu ? Il y a comme un malaise dans ce roman qui finit par se perdre dans des vitupérations grotesques et redondantes que le seul alibi de l'humour ne peut justifier.
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Solomon Kugel achète une vieille maison au calme pour une vie tranquille avec sa femme et son fils. Mais sa mère déclarée à l'article de la mort par les médecins s'installe avec eux ce qui n'est pas pour plaire à son épouse. La vieille femme s'est depuis toujours inventée un passé des plus horribles. A elle seule, elle porte toutes les horreurs de l'Holocauste.
Dans la charmante maison, une odeur dégoûtante persiste et des bruits étranges proviennent du grenier. Kugel découvre alors l'inimaginable. Derrière les cartons entassés au grenier, une vieille femme s'est installée un coin pour vivre. Décharnée, sale, tapant sans arrêt sur les touches du clavier d'un ordinateur et qui prétend être Anne Frank. Surpris, Kugel croit à une mauvaise farce. Qui oserait se faire passer pour Anne Frank? Mais la vieille femme lui montre son bras tatoué.

La mère de Kugel l'a élevé en se faisant passer elle et sa famille pour des victimes de l'Holocauste alors qu'elle a passé une enfance et une adolescence tranquille à Brooklyn avec ses parents. Elle pousse ses affabulations jusqu'à reproduire les séquelles des rescapés des camps de concentration. La vieille femme dans le grenier qui perturbe soudainement la vie de Kugel une est figure de l'Histoire. Anne Frank elle-même.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/01/shalom-auslander-lespoir-cette-tragedie.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Tourner les pages jusqu'à la fin du roman L'espoir, cette tragédie de Salomon Auslander dont j'ai largement préféré Les lamentations du prépuce nettement plus drôle. L'histoire est celle d'un homme obsédé par la mort et juif qui découvre après avoir acheté une ferme où il s'est installé avec sa femme, son fils et sa mère qu'Anne Franck vit dans son grenier
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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