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Céline Romand-Monnier (Traducteur)
EAN : 9782352883944
450 pages
City Editions (10/03/2010)
3.21/5   17 notes
Résumé :
Un jour de printemps, Mai-Brit Fossen se tire une balle dans la tête, sous les yeux effarés des clients d'un café parisien. Elle laisse deux enfants en bas âge, et un mari qui affirme qu'ils étaient heureux en ménage.
En apparence, rien ne permet d’expliquer ce geste désespéré. Son ex-mari, un mathématicien excentrique, découvre qu'elle travaillait sur un livre consacré à Isaac Newton. Un ouvrage qui, étrangement, n’évoque pas les travaux du célèbre scient... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'avais choisi ce livre de part sa couverture, la typographie du titre (je suis quelqu'un de très visuel), puis son résumé. J'aime les romans qui révèlent des (soi-disants) secrets de scientifiques, génies d'il y a quelques siècles. Je trouve cela fascinant, même si cela est romancé.



Tout au long du livre, nous suivons l'ex-mari de Mai-Brit Fossen, Even Vik, qui va essayer de comprendre les raisons de son suicide, car « ce n'est pas son genre ». Cela sera alterné avec des chapitres où nous assistons Mai-Brit, dans ses recherches sur Newton pour écrire un livre, et tout ce qui s'en suivra. Au premier abord, cela peut paraître difficile d'être attentif aux chapitres représentant le passé, et ceux le présent. Néanmoins, l'auteur a rendu cela plus commode, en introduisant le nom de la ville où se trouve Mai-Brit en début de chapitre, afin d'indiquer que c'est un chapitre du passé.



De plus, il n'y a pas beaucoup de personnages importants (ceux qui apparaissent assez régulièrement dans l'intrigue), ce qui permet d'éviter des retours dans le livre pour se remémorer les liens entre lesdites personnes.



Ce livre m'a plu, car j'ai appris certaines choses sur Newton. Outre le fait que c'était le papa de la loi de la gravitation, du principe d'inertie…, il était alchimiste et essayait de mettre en place un langage universel. Ainsi que quelques trucs pour impressionner la galerie : La différence entre un nombre à trois chiffres par son inverse sera toujours divisible par 99. de plus, le chiffre du milieu de cette différence sera toujours 9. Ce n'est pas très utile dans la vie courante, certes. Mais, cela agrandit un peu notre culture générale ^^


Il m'a également un peu déplu. En effet, quand bien même je ne m'attendais pas du tout à l'identité du coupable (révélée à la fin du récit), je pensais qu'il y aurait un retournement de situation final, ce qui n'était pas le cas. de plus, le rythme initial était très lent, pour finalement devenir, à mon avis, trop rapide. de surcroît, le titre de ce livre étant La Confrérie des Invisibles, j'espérais que l'auteur en parlerait dès le début, ou alors dans la première moitié du livre. Or, il n'en fera référence qu'à partir de la deuxième moitié (bien entamée). Et, les erreurs de typo, les quelques coquilles m'ont bloquée par moment, je ne sais pas si c'est votre cas.


J'ai peut-être surestimé ce roman. Il m'a fait passer de bons moments malgré ces (quelques) défauts. Mais je ne le relirai pas…
Lien : http://saveurslitteraires.wo..
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Quelques anachronismes :
- page 33 : une speakrine à la télévision française en 2005 ?
- page 38 : la fonte des neiges visible depuis Paris fin mars ?
- page 388 : si vous avez la recette du rôti de veau Talleyrand, je suis preneuse ! (pas trouvé sur le net ni dans les livres de recettes scandinaves...)
- page 413 : le pays "Trèsloinistan" : bien trouvé !
- page 439 : le capitaine Sabeltann : pirate norvégien

N.B. :
* page 296 : dans les trois langues scandinaves, l'alphabet comporte 29 lettres : en danois et en norvégien, les lettres supplémentaires sont æ (ê), ø (euh), å (ô) et en suédois ä,ö et å (même prononciation) ;
* page 298 : les annuaires au Danemark (ok, là, nous sommes en Norvège et cela semble similaire) sont très complets : on y trouve foule de renseignements ; pour les pages blanches, c'est classé par ordre alphabétique dans chaque ville, puis par rue... commode pour rechercher le numéro du copain Jan Hans Christiansen (il doit y avoir une douzaine de pages au minimum de Christiansen pour la seule ville de Copenhague !) quand on sait dans quel quartier il habite !

A part cela...
Si vous détestez les mathématiciens... passez votre chemin ou lisez à proximité d'un ordinateur pourvu d'une connexion internet pour aller fréquemment consulter une encyclopédie en ligne.

Sinon, nous voyageons en Europe... Un roman. Ni bon, ni mauvais, plutôt bien rédigé.
Trop d'allers et retours entre le présent, Newton, un autre mathématicien, aujourd'hui, Newton, un autre mathématicien... cela devient lassant. On envisage la solution et elle arrive.
Dan Brown a fait des émules (moins loufoques que lui !) : là, c'est plausible (ahhhhhhh, les sociétés secrètes, cela inspire !)
J'ai apprécié les clins d'oeil typiquement scandinaves (bon, il manque le thermos de café !!!!!)


Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
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Un thriller ésotérique sur fond de société secréte, une ambiance à la Dan Brown, le suspense et l'action trépidante en moins.

L'intrigue est sympa, les éléments autours d'Isaac Newton et le Prieuré de Sion intéressante. J'ai toujours bien aimé les enigmes autours des templiers, des Rose-Croix, des Francs-Maçons, c'est un thème que j'apprécie.

Concernant "La confrérie des invisibles", même si le thème m'a intéressée, je n'ai pas été débordée d'enthousiasme par le roman.
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Plus que le thriller ou l'enquête policière, j'ai été envoutée par les rapports entre Even, l'ex-mari de Mai-Britt, mathématicien amoureux des Nombres Premiers, et la jeune femme suicidée qui lui a légué une lettre d'adieu énigmatique. Even n'aura de cesse de découvrir la vérité sur cette mort inattendue et dramatique. C'est un roman très bien écrit, l'écriture est fluide. J'ai dévoré les derniers chapitres en une après-midi!...
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On en attend un peu plus sur la fin, un peu décevant.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le vieillard traversa la place en claudiquant et se dirigea vers la terrasse d’un café, slaloma entre les tables jusqu’à sa chaise habituelle près de la porte, posa sa canne contre la table et s’assit. Le morse lui servit un calvados et ses prédictions d’arrivée imminente du printemps. Prédictions qui étaient quotidiennes. Le vieux se souleva et tourna sa chaise pour regarder la rue. Il aimait cet aperçu de la Seine, des bateaux, de la vie fluviale. Une femme déboucha du coin et avança vers le café à grandes enjambées. Elle semblait très déterminée. Il la suivit d’un regard légèrement paralysé, se sentant captif de quelque chose d’indéfinissable. Une femme pareille, j’aurais pu l’aimer, se dit-il en goûtant son calvados. Lorsqu’elle approcha, l’incertitude le gagna.
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— Ils ont dit qu’elle s’était rendue à pied au café et qu’elle s’était tirée une balle de pistolet devant vingt témoins.
Il dévisagea Even.
— Tu croyais quoi, bon sang !
— Il y a un truc qui ne colle pas, rétorqua Even.
Il voulait lui mettre la main sur l’épaule, mais se retint.
— Il y a un truc qui ne colle pas, parce que Mai adorait les petits, elle était bien avec toi, bien mieux qu’avec moi. Qu’est-ce qui pouvait l’inciter à vouloir soudainement tout quitter ? Elle adorait même son boulot, qu’on aurait dit fait pour elle.
— Il l’était, précisa Finn-Erik en s’efforçant de sourire. Il avait été fait pour elle. Quand les éditions Phönix sont venues lui offrir un poste, elles lui ont pratiquement taillé sur mesure un département. Toutes ses conditions ont été acceptées, elle a eu tout ce qu’elle voulait, sinon elle n’y serait jamais allée.
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La bibliothécaire tapa le titre et l’auteur sur son ordinateur et observa la femme avec curiosité en lui expliquant où se trouvait l’ouvrage. La femme la remercia d’un hochement de tête, marcha à grandes enjambées jusqu’à l’escalier et disparut à gauche entre les rayons. La bibliothécaire se décala un peu vers la droite pour la retrouver dans son champ de vision.
Elle avait quelque chose d’inquiétant, et de captivant, comme si elle était le personnage principal d’un livre impossible à reposer. Au rayon qui lui avait été indiqué, elle choisit un ouvrage, le rangea, puis en prit un autre, s’installa au pupitre le plus proche et alluma la lumière. Elle se mit dos au guichet et pencha la tête au-dessus du livre, comme accaparée.
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Le téléphone sonnait alors qu’il mangeait une pomme pendant sa pause déjeuner.
La phrase se forma dans la tête d’Even pendant qu’il écoutait le bruit qui venait de son bureau. Il regarda fixement la pomme puis grimaça. Lança un regard encourageant à Johan, le premier assistant de recherche avec lequel il partageait son bureau, mais cet imbécile se servit une autre tranche de pain au jambon et à la salade italienne sans lever les yeux de son journal. C’était à vrai dire son propre téléphone qui sonnait.
Le téléphone sonnait (et sonnait encore) alors qu’il mangeait une pomme pendant sa pause déjeuner.
Cette situation avait quelque chose d’absurde. C’était sans doute pourquoi la phrase restait dans sa tête. Il y avait dans cette phrase un élément qui rendait l’événement… voyons, hypothétiquement possible, mais cependant si absurde qu’il en devenait insensé. On aurait pu dire qu’il était presque aussi vraisemblable que cet événement se produise que de remporter la cagnotte en jouant une seule grille de loto. Pas du fait de la rareté des appels qu’il recevait, songea-t-il, en sentant quelque chose en lui commencer une plaidoirie.
Il ne s’y attarda pas, mais reconnut intérieurement que les appels auraient pu être plus nombreux. Ce qui était notable ne résidait pas non plus dans le fait qu’il sautait souvent le déjeuner, après tout il ne l’oubliait que deux ou trois fois par semaine.
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— Qu’est-ce qu’il y a, Finn-Erik ? chuchota-t-il, en sentant le battement de son pouls dans ses tempes. Que lui est-il arrivé ?
— Elle s’est supprimée, dit Finn-Erik. Elle s’est…
— N’importe quoi ! Mai ne se serait jamais suicidée.
Even essaya de rire.
— Elle est la dernière qui aurait fait une chose pareille. Elle…
— Mais tais-toi, bon sang ! rugit Finn-Erik. Tais-toi et écoute, pour une fois. Écoute !
Even se tut.
— Mai-Brit s’est suicidée. Il n’y a aucun doute. Elle a laissé une lettre.
Ça se falsifie, une lettre, songea Even.
— Il y a des témoins.
Un témoin peut avoir mal interprété la situation.
— De nombreux témoins. Dix-neuf, d’après la police parisienne.
La police… parisienne ? Even se frotta les tempes en se demandant pourquoi Paris, et entendit la voix de Finn-Erik devenir lointaine, parce que sa main était en train de raccrocher, comme s’il ne voulait plus rien entendre.
— Pardon, je n’ai pas entendu, réussit-il à articuler.
— Elle a écrit une lettre, qu’elle voulait que tu lises, répéta Finn-Erik. Elle était à l’hôtel. Sur le bureau. Je te l’envoie. Une copie. Tu habites toujours à la même adresse, à Ullevål ?
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