Lady S, tome 14 : Code Vampiir

Un album dans la continuité mais avec sa part d'originalité, ce n'est pas facile pour les auteurs de se renouveler, ils y parviennent cependant dans ce tome car c'est le hasard qui entraine notre héroïne dans de nouvelles aventures.

On en apprend un peu plus sur le passé de cette chère Lady S. L'auteur maitrise son sujet au niveau des dessins ce qui donne du rythme au propos.

Un album inégal car on sent que l'auteur à de plus en pus de difficultés à se renouveler.

Il aura fallu deux ans à Philippe Aymond pour nous proposer cet album, dont il assure, à nouveau, le scénario, les dessins et les couleurs.

Comme l'opus précédent, il s'agit ici d'une histoire d'un seul tenant. Elle offre quelques clins d'oeil aux albums précédents et fait directement référence aux deux premiers albums de la série. Ces références serviront à orienter Lady S. vers un nouveau cycle, avec des révélations concernant son passé.

Il s'agit ici d'une supposition, car hormis l'apparition d'un personnage, le scénario opte ici pour l'action. Lady S. est confrontée, bien malgré elle, à une course contre la montre entre services secrets étasuniens et russes pour retrouver un sous-marin perdu dans les eaux estoniennes. Tout cela est passionnant, mien mené et ne laisse guère de répit au lecteur.

Les dessins sont comme de coutume sublimes. Il y aura ici quelques passages sous-marins mais se sont surtout les paysages lettons qui retiennent l'attention. Les séquences en ville ou dans la nature sont très sympathiques et peuvent donner envie de découvrir cette partie du monde.

Il est toutefois regrettable que la première de couverture en dévoile autant sur l'intrigue. Et il faut bien reconnaître qu'elle n'est pas la réussie de la série et ne rend pas vraiment compte de la qualité de l'album. L'on pourra également regretter que certains personnages soit ici sacrifiés… mais qui sait, ce ne peut être que temporaire.

Code Vampiir est donc une belle réussite, qui tranche radicalement avec l'album précédent et qui offre de nouvelles perspectives à cette série à fort potentiel. Un très bon cru !

Retour en Estonie pour Lady S qui se découvre une tante qu'elle n'a pas fréquenté, mais qui, aujourd'hui âgée, perd un peu la mémoire. Cette rencontre dans une clinique tenu par un sympathisant des Russes va l'amener à se frotter au FSB, et particulièrement à une lieutenant des Spetsnaz, sans pitié ni scrupules, qui recherche un drone sous-marin.

Depuis quelques tomes Aymond a orienté sa série BD vers l'espionnage. Les affrontements entre services secrets (CIA vs FSB, comme d'habitude) deviennent le fond de l'intrigue. Machinations, traîtres et agents doubles deviennent le quotidien de Lady S. Elle aurait pu profiter des joies des retrouvailles avec un membre de sa famille, avec en plus son chéri Conrad à ses côtés, mais, non, la voilà embarquée… dans un sous-marin.
L'aspect espionnage est un peu lourd – avec ce chef de service de la CIA qui ne pense qu'à sa carrière – mais l'album recèle quelques scènes d'action bien faites. Aymond est un peu chiche en vues d'extérieur : quelques vues de Talinn et des îles de la Baltiques suffisent à planter le décor. Ce code Vampiir (on ne rigole pas avec le titre s'il vous plaît) est un tome un peu faible d'une série par ailleurs excellente.

Lady S rentre en Estonie pour se rendre au chevet de sa tante malade, qui veut lui révéler certains secrets de famille.
A l'occasion d'une visite à l'hôpital, elle se retrouve mêlée à une histoire d'espionnage, dans laquelle les services secrets russes et l'OTAN essaient de retrouver un sous-marin et un système de récupération de données appelé Vampiir.
L'intrigue est très bien menée, on va de rebondissements en rebondissements, le rythme ne faiblit jamais et on se sent vraiment au coeur d'une histoire d'espionnage complexe.
Quant aux dessins, ils sont excellents et rendent vraiment cette série très agréable à lire.
On se demande cependant comment elle va évoluer vu ce qui se passe à la fin de l'album.

Notre belle Shania ou Suzy, Lady S quoi, va rendre visite à sa vieille tante hospitalisée en Estonie, quoi de plus naturel en somme. Pendant ce temps Russes et Américains se livrent une bataille navale pour récupérer un micro sous-marin qui pourrait se révéler d'une grande utilité dans bien des domaines et rendre de vrais services, secrets bien sûr...
Et voilà ! Notre héroïne va se trouver mêlée contre son gré à ce combat en eaux plus que troubles. D'autant que pour une fois, elle est étrangère à tout cette histoire qui va rapidement se corser pour elle...

Au premier abord rien ne saurait démarquer cette intrigue de celles précédemment vécues par Lady S, mais grâce au dessin, au soin apporté aux reconstitutions citadines et sous-marines, Philippe Aymond prouve une fois de plus sa légitimité à assurer à lui-seul la réalisation complète de l'album, et continuer la série créée avec le prolixe Jean van Hamme, retiré depuis le tome 10. Reste que le scénario, soigné certes, est un peu en-dessous de certains autres opus de la série. Mais ne boudons pas notre plaisir de retrouver une des plus belles, et trop rares héroïnes de la BD.
(M)