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Journal d'Italie tome 1 sur 2
EAN : 9782756009315
150 pages
Delcourt (20/01/2010)
3.31/5   13 notes
Résumé :

" Il y a deux choses que les étrangers ne croiront jamais à propos de l'Italie : que notre littérature est intéressante et que nos soldats sont courageux " Mario Soldati, Fuite en Italie.

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Journal d'Italie n'est pas vraiment un carnet de voyage, c'est une suite de réflexions inspirées par ce voyage, sur les chats de Trieste, les films sur la mafia, le surréalisme, l'histoire des juifs de Venise, la grand mère italienne de sa compagne, et un fait divers sur une femme amnésique… C'est un récit qui semble improvisé, écrit à brûle pourpoint, au fil des villes italiennes, des réflexions autour de l'art, de la culture, et chargée de magie, elles réconcilient l'analyse critique au fantastique, le graphisme est chargé de symbolique et de transformations oniriques, tel des enluminures médiévales ou d'images de notre culture populaire actuelle. Dans chaque illustration, il nous offre une mythologie qui lui est propre, se servant de références iconographiques ratissant au plus large dans notre culture européenne, allant des religions au cinéma, du conte au mouvement surréaliste. Il est à l'image de James Joyce, cherchant l'universel dans son écriture, nous proposant une iconographie totale qui engloberait l'ensemble des cultures qui nous aurait approché de près ou de loin dans notre vie.
J'aime ce foisonnement d'idées, la richesse de son graphisme, chaque vignette est un univers entier, l'oeuvre de David B. est une oeuvre totale, ouverte selon la définition d'Umberto Eco. David B. est aussi celui qui a su le mieux appliquer les préceptes du surréalisme, où le rêve et la réalité s'imbriquent pour révéler une autre vérité.
Chaque fois que j'ouvre une bande dessinée de David B., même dans une histoire qui pourrait paraître anecdotique, j'en ai le souffle coupé. Ici, c'est encore le cas. C'est une oeuvre sans doute pas facile à aborder, mais ça vaut le coup d'insister. David B. est un auteur hors normes.
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Ici, il ne s'agit que d'une mosaïque de petites histoires, souvent à base de rêves, de légendes, de souvenirs. Les villes traversées ne sont que des prétextes à raconter un peu tout et n'importe quoi, sans réelle unité, comme la journée du 4 mars 2005 consacrée aux «Saisons de la jeune fille», un fait divers lu dans un supplément féminin de la Repubblica . Si seulement j'avais aimé les dessins mais leurs traits grossiers et leurs couleurs très sombres ont contribué aussi à mon désenchantement !
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ceux qui savent se mettre à la portée des gens qui ne lisent pas on autant de mérite que ceux qui font de l'avant garde.
[A propos des auteurs de bandes dessinées]
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La peur est tellement palpable qu'ils pourraient en vendre.
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- Ceux qui savent se mettre à la portée des gens qui ne lisent pas ont autant de mérite que ceux qui font de l'Avant-Garde
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Videos de David B. (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  David B.
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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