Mon coeur ne varie pas, j'aime toujours autant cette auteure :-p
L'amour est aveugle, l'adage le dit bien, mais à ce point, c'est plus que déprimant… Apprendre quelques jours après son mariage que son mari est des plus frivoles et qu'il entretient une maîtresse avec qui il a déjà des enfants, on tombe de haut et on résiste en souriant surtout quand l'époux infidèle revient moribond de la guerre !
Sir Bénédict, lui aussi victime de la guerre avec ses jambes brisées, force le destin et remarche ; Samantha, enfin veuve, aspire à une liberté durement acquise ; ensemble, ils vont surmonter tous les obstacles et retrouver une famille oubliée.
Ici l'auteure s'attache à nous décrire les rites funéraires des puritains anglais et c'est vraiment pas la joie même chez les gens bien nés. Non seulement, le noir est de rigueur, la joie est abolie et même la simple promenade est interdite et tout cela pour pas mal de temps… Mais ce n'est pas tout, par le biais de Sir Benedict, elle nous montre la difficulté pour un aristocrate de passer outre son handicap et de trouver un but à sa vie. du coup, pourquoi ne pas ‘travailler' même si au XIXème siècle ce n'est pas vraiment bien vu au sein de la noblesse.
Toujours beaucoup d'humour et de tendresse dans le texte, je ne vais donc pas m'arrêter en si bon chemin et je me lance fissa sur le tome suivant :-)
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Après la déception du tome 2, j'ai commencé un peu à reculons ce tome 3 et finalement, j'ai bien aimé ma lecture. Samantha est un personnage qui m'a beaucoup touché de par son abnégation envers son mari quand il a été blessé, elle s'est pliée à la moindre de ses exigences et maintenant elle a une soif éperdue de liberté mais sa belle-famille la pousse à un deuil très strict. J'ai trouvé que c'était un personnage solaire et si au début du roman elle cache plutôt bien son caractère, celui-ci est vif, passionné et spontané. J'ai aimé l'alchimie qui se crée au fil des pages avec Benedict. Ce voyage au Pays de Galle est pour tous les deux un exutoire qui va leur permettre de cicatriser les blessures du passé pour mieux avancer.
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Observer les différentes façons dont les gens peuvent être affectés par une infirmité ou une maladie est assez fascinant. Certains pourraient être donnés en exemple. Ils demeurent gais et souriants alors qu’ils souffrent le martyre tandis que d’autres, les malheureux, vous donnent l’impression d’être aspirée en même temps qu’eux dans un trou noir.
L’expression « pour le meilleur et pour le pire » qui fait partie des vœux de mariage n’est pas vaine. Certains doivent mettre en pratique leurs engagements. Oui, j’ai vécu des heures difficiles, comme des milliers d’autres femmes, épouses, mères ou sœurs de soldats. Et pour ces hommes, la vie n’a pas été facile non plus.
Regarder en face la réalité ne signifie pas nécessairement baisser les bras. Cela signifie admettre les choses telles qu’elles sont et aménager ma vie en conséquence. J’étais officier de carrière, et je n’avais jamais envisagé une autre vie. Je n’en avais jamais désiré d’autre. Je devais finir général, c’était mon seul horizon.
...je n’ai toujours pas la moindre idée de ce que l’avenir me réserve ni même de ce que je désire comme avenir. J’ai gâché toutes ces années à regretter un passé enfui depuis longtemps et qui ne reviendra jamais.
Elle aurait préféré qu’il soit laid. Un méchant qui se respectait devait avoir la tête de l’emploi.