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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"La Bourse",est une nouvelle parue en 1882 aux éditions Mame-Delaunay, dans les Scènes de la Vie privée de la Comédie humaine.
Il s' agit d' une nouvelle très agréable à lire tellement les principaux protagonistes agissent avec une grande délicatesse, beaucoup de noblesse d 'âme et de dignité.
La baronne de Rouville, élève seule sa fille, Adélaide. le baron de Rouville, décédé a laissé sa femme sans ressources.La mère, la Baronne, et sa fille vivent dans
l 'indigence. Mais les deux femmes utilisent un trésor
d' ingéniosité pour cacher leur misère. Ces deux femmes, la mère et la fille, ont la dignité chevillée dans leur âme. Aucune plainte sur leur état matériel ou leur misère. Elles "respirent" la dignité et la noblesse. Leur maintien est altier et noble.
Dans le même bâtiment, habite, Hippolyte Schinner, peinte pauvre qui trouve plus pauvre que lui. Il vit avec sa mère. Cette dernière est une fille-mère qui au prix de tant de misère éleva, seule, son fils. Ce dernier rencontra la jeune fille,Adélaide d' une façon fortuite car un jour étant sur une échelle, Hippolyte chuta et s' évanouit.A son réveil, le premier visage qu 'il voit est celui d Adélaide; Il fut ébloui par sa beauté.Il devint amoureux d'elle.Les deux jeunes sentent qu' ils sont faits l 'un pour l 'autre.
Hippolyte se rend un jour chez la baronne et sa fille pour les remercier de l' avoir sauvé.Et là, il rencontre deux vieux qui sont habitués à venir jouer aux cartes avec la baronne. Les vieux perdent toujours volontairement et ainsi de façon tacite, ils aident la baronne qui est la femme leur ami, le baron. Cela intrigue Hippolyte qui ne sait comment juger ces deux femmes. Un jour, Hippolyte oublie sur la table sa bourse qui contient quelque argent
et lors qu 'il revient de mander s 'il a laissé quelque chose
sur la table, on lui qu 'il n 'a rien laissé .Entre-temps, Hippolyte est devenu un peintre célèbre et a acquis une grande renommée.C 'est un peintre adulé.Les artistes eux-mêmes reconnaissent Schinner pour un maître, et les marchands couvraient d' or ses tableaux .
Je ne peux pas et ne veux pas en dire plus pour ne pas priver le potentiel lecteur du plaisir de la lecture et son dénouement .
J 'ai fait une très belle lecture et ai eu beaucoup de plaisir..











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On trouve dans "La Bourse" toute la puissance De Balzac ; la puissance de son style, pour dire la vie de ces personnages, pour dire le monde, pour dire sa pensée et bien plus. Lui seul a su dire avec une telle puissance les vicissitudes, les joies et les tourments !... Et dire que cette nouvelle n'est même pas sa meilleure !... Ah !... Quel grandeur que l'oeuvre balzacienne !... Quel plaisir toujours de lire un Balzac !... de lire sa prose, tellement riche, tellement belle, tellement émouvante !... Quel bonheur, quel plaisir, quelle joie, quelle allégresse, quelle euphorie !...
Quelle bonheur que de découvrir tant de beauté, tant d'émotions, tant de richesse, tant de force...
Balzac est probablement le seul écrivain au monde à avoir écrit des romans qui transcendent les genres, mêlant le roman philosophique, la poésie en prose, le roman psychologique, le roman d'aventures...
Et "La Bourse", quelle belle nouvelle est-ce !... Courte, mais si belle, un peu mélancolique, puissante, simple, et surtout, surtout ayant la plus grande des qualités, étant balzacienne !... On passe par toutes les émotions, en lisant ce Balzac.
Encore un excellent livre de mon Balzac chéri, de mon Balzac adoré !...
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C'est de la belle ouvrage ! Cela fait beaucoup de bien de lire une belle histoire comme cela. Cela fait très longtemps que je n'avais pas lu Balzac. C'est beau, ciselé comme une pierre précieuse. Balzac, me revoilà !
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Attention !
Si vous n'avez pas lu cette nouvelle et que vous en avez l'intention, ne lisez pas mon avis.
Arrivée à la fin de la Bourse, De Balzac, je me suis dit : Oh, mais c'est tout mignon !?! J'ai été surprise et désorientée : Quoi ? Est-ce vraiment Balzac qui a eu l'idée de ce dénouement et écrit cette fin ? Perplexe, je me grattait la tête en tournant et retournant le livre. C'est tout ? C'est presque simplet, étonnant pour Balzac.
Puis j'ai pensé… eh bien, oui, parce que je suis !
Tout le long du récit, Balzac sème le doute : les personnages sont-ils bons ou mauvais ? Dignes de confiance ou de viles créatures ? Peut-on se fier à leur air candide, leur regard franc ? Et que dire de leur mobilier : il est misérable. Mais est-ce un malheureux revers de fortune ou des malversations qui les a fait tomber si bas ? Et de quoi vivent-ils ? On en découvre le moyen, mais là encore, Balzac nous fait marcher sur la crète étroite qui sépare l'à pic de l'honnêteté de celui de la tromperie.
Et là, lumière ! L'intérêt de cette histoire est plus dans la façon dont Balzac nous mène par le bout du nez tout le long que dans le dénouement. Certes, il avait le choix entre une fin triste et une fin joyeuse. Pour une fois, il a choisi une jolie fin, il a choisi, après avoir laissé le bénéfice du doute à ses personnages, de les ranger parmi les gentils. Et pourquoi pas ? Ça fait du bien, non ? de se dire que parfois, avoir placé sa confiance dans autrui peut être payant.

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Cette petite nouvelle De Balzac, publiée en 1832, je l'ai beaucoup aimé. Certes l'on est dans la pure continuité de la Maison du chat-qui-pelote, mais le dénouement, résultat du caractère des personnes en est tout autre.

Hippolyte est un homme trop pur pour imaginer qu'Adélaïde et sa mère puissent être autre chose que la probité même. Cette sincérité des sentiments, ce dévoilement abrupt de l'artiste en vue, Balzac va le contraster. Les sentiments tout aussi puissant chez Adélaïde que chez Hippolyte nous sont subtilement partagé, ses manière nobles et sa grâce exquise nous est savamment suggérée. L'on comprends ce qui n'est pourtant qu'évoqué, et Hippolyte, sans l'aide du narrateur, finit donc par douter.

C'est le doute qui petit à petit vient ronger ce jeune amant. Comment expliquer la disparition de sa bourse et ses 15 louis, il sait l'avoir posé sur la table de jeu. A y repenser, pourquoi ces deux voisines jouent elles tout les soirs aux jeux? Cela ne cacherait-il pas une nécessité par laquelle elles recherchent à recouvrer quelques dettes? Comment expliquer que ce riche vice-amiral Kergarouët (que l'on a déjà vu dans le Bal de Sceau par ailleurs) vienne délibérément perdre son argent tout les soirs dans cette maison décrépit et loin des regards?

Vous comprendrez que Balzac prend le temps de créer une atmosphère, de fixer nos regards sur quelques détails. Autant de préparatifs nécessaires à l'heureux dénouement. J'ai véritablement été touché par la simplicité et la touchante pureté de cette conclusion. Si Balzac nous as habitué à punir les mauvais caractères, il sait aussi récompenser d'une fin heureuse la sincérité et la jeunesse fleurissante d'Hippolyte Schinner et d'Adélaïde Leseigneur. La joie d'Hippolyte est d'autant plus vive qu'il a douté.

En conclusion, je ne peux que recommander la lecture de cette belle oeuvre, Balzac nous tend sa loupe sur les vies ternes et discrètes, les misères voilées qui nous entourent sans que l'on y prête attention. Si Balzac débute son récit à cette "heure délicieuse qui survient où la nuit n'est pas encore et où le jour n'est plus", c'est aussi à ce moment crépusculaire de la vie qu'il a souhaité que nous portions notre attention. Brillant!
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L'amour naissant d'une jeune fille ravissante, aux manières nobles et simples, et d'un jeune peintre bien fait et intègre, au talent reconnu, la présence de personnages d'un autre siècle, des éclairages intéressants sur la peinture et sur les rapports des êtres avec le cadre dans lequel ils évoluent sont parmi les charmes de ce court roman paru en 1832. le dénouement est une surprise…
La Bourse.

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Publiée en 1832, « La Bourse » figure dans le recueil de nouvelles des « Scènes de la Vie privée » de « La Comédie humaine » d'Honoré de Balzac.
A l'instar d'un peintre devant son tableau, le talentueux écrivain dépeint, à la faveur d'une multitude d'images littéraires dont lui seul a le secret, l'évolution des sentiments amoureux entre Hippolyte Schinner, un jeune peintre talentueux, et Adelaïde de Rouville, une jeune fille de bonne famille, timide et très discrète, qui l'a secouru et soigné après une chute dans son atelier.

La relation des deux jeunes gens est sublimée par la poésie d'un récit sensible et élégant par le biais duquel Balzac nous met en garde contre les jugements trop hâtifs que d'aucuns seraient tentés de porter à l'égard d'individus qui ont mauvaise réputation ou dont les comportements semblent douteux. Multipliant les figures de style, le romancier fait naître progressivement le doute dans notre esprit sur la sincérité des intentions d'Adelaïde envers Hippolyte.
Soyons rassurés car dans cette étude de moeurs, romantique à souhait, Honoré de Balzac, en grand amateur du beau sexe, nous prouve qu'une femme peut être à la fois jeune, jolie et honnête !
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