La bourse, c'est à la fois l'objet trivial qui va déclencher le drame en suscitant les soupçons de l'amant sur sa maîtresse, et aussi l'endroit où on spécule, où en un instant on peut gagner ou perdre. Ce titre renvoie donc à l'argent, mais aussi au vol, à la manipulation. Il place donc dès le départ l'intrigue sous le signe du doute, de l'incertitude.
Comme dans d'autres Scènes de la Vie privée,
Balzac s'interroge sur l'institution du mariage. Car au-delà de la passion qu'éprouve Hippolyte, née d'une rencontre romanesque qui a séduit son âme d'artiste, cette jeune fille au profil de Madone et au regard de vierge est-elle si innocente, alors qu'elle vit dans la misère ? Tout le récit est construit sur ce doute, même le décor peut être interprété dans les deux sens.
Le dénouement est cependant assez rapide, et surprenant par son manque de cynique.