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3,88

sur 4397 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
À la suite d'une des litanies du dépressif Raphaël, son ami Émile s'écrie :
"Tu es ennuyeux comme un amendement !"
Voilà. Bien résumé, Émile.

Ce livre a été pour moi un véritable chemin de croix !
D'accord, Balzac est un monument de la littérature française. D'accord, son écriture est irréprochable. Mais, pour ce qui me concerne, lire Balzac en pleine période de confinement relève du masochisme et me donne envie de me mettre la tête dans le four.
Le Père Goriot m'avait déjà laissé un sentiment tiédasse mais cette seconde tentative balzacienne a confirmé mon rejet : il n'y en aura pas de troisième.
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Je n'ai jamais accroché avec l'écriture De Balzac et ce roman ne me fait pas changer d'avis.
Je voulais vous parler des quelques points positifs mais même eux sont difficiles à trouver.
Le récit se présente en 3 parties, j'avoue avoir lu certaines pages de la femme sans coeur en diagonale. le conte fantastique, philosophique et symbolique se noie dans les confessions de l'auteur. Un auteur classique avec qui je ne suis toujours pas réconciliée...
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Roman d'Honoré de Balzac.

Le récit s'ouvre sur la ruine de Raphaël de Valentin. Son dernier sou sacrifié sur une table de jeu, désargenté et solitaire, il songe à mourir, à se jeter tête première dans les eaux froides et sombres de la Seine. Il doit sa survie à un magasin de curiosités dans lequel il acquiert un antique talisman, une peau d'âne légendaire, qui est censée exaucer le moindre de ses souhaits. L'objet magique en poche, il rencontre des amis et se livre à une soirée de débauche. À son ami Émile, il raconte ses trois années de réclusion, consacrées à l'étude et à l'écriture de la Théorie de la Volonté, son chef-d'oeuvre. Il raconte aussi son amour malheureux et non payé de retour pour la froide et insensible comtesse Foedera, à laquelle il sacrifie ses maigres économies et sa santé. Désespéré par cette passion vaine, empli de haine pour cette coquette inaccessible, au terme de cette nuit décadente et vidé par sa confession, il décide de brûler son existence en caprices et excès. La vie de Valentin ne tient désormais qu'à un fil. Chaque souhait exprimé réduit l'existence du jeune homme de quelques jours, de quelques mois ou de quelques années, à mesure que la peau de chagrin rétrécit. Terrifié par le pouvoir du talisman, il tente de vivre en reclus, de se soustraire au monde pour ne plus se laisser tenter par ses attraits. Son amour pour Pauline, la fille de son ancienne logeuse devenue riche, semble lui rendre goût à l'existence, mais la peau de chagrin continue de diminuer, et avec elle les jours de Raphaël.

La première partie du livre, où Raphaël raconte ses misérables années dans sa mansarde puis sa passion fatale pour Foedera, est insupportablement longue. La confession n'en finit pas, et on s'impatiente de découvrir le pouvoir de la peau de chagrin, de voir s'exercer son emprise sur la vie du héros. Mais quand, enfin, il se décide à l'utiliser, il conçoit rapidement le danger qu'elle représente et il n'a de cesse de vouloir le contrer. Ce qui donne un texte frustrant, qui ménage une trop grande attente pour une trop courte satisfaction.

"Vouloir nous brûle et Pouvoir nous détruit." (p. 58), voici les sages paroles du vieux marchand, aux allures de sorcier ou de gourou oriental. le vieux bonhomme enjoint donc à pratiquer l'ataraxie, ce qui est assez illusoire dans un siècle de décadence comme celui où vit Raphaël. J'ai lu avec ironie la description de sa vie studieuse, dans la misérable chambre d'une miteuse pension de famille. le jeune homme se contente de quelques biscuits, de bol de lait et de la contemplation des astres éternels. Pas étonnant qu'il se lance à coeur perdu dans son amour pour Foedera, et plus tard dans une vie au train fastueux.

Et n'est-il pas insupportable cet homme attiré uniquement par les femmes entourée de luxe? La jeune et jolie Pauline lui tend les bras depuis le début, et il s'acharne à ne voir en elle qu'une soeur. Il faut qu'elle soit devenue une riche héritière, vêtue de baptiste, les cheveux ornés de fleurs, pour qu'il lui trouve du charme. L'amour dans la pauvreté lui est inconcevable.

Dans l'ensemble, ce roman m'a agacée. Raphaël est un pleurnicheur insupportable, incapable de savoir ce qu'il veut, et encore plus incapable d'accepter l'échec. L'attrait mystique du roman, la peau de chagrin et ses légendaires pouvoirs, sont réduits à l'état de curiosités. Flirtant avec le fantastique macabre, le texte manque de force et semble plus bouffon que terrifiant.
Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Il s'agit de mon premier Balzac. J'avais envie de le lire à la suite du Portrait de Dorian Gray. L'explication de texte avançait qu'il s'agissait de deux histoires semblables par le côté fantastique et par le côté dramatique. J'ai donc emprunté à la bibliothèque sans hésiter. J'étais loin de me douter que la lecture en serait très difficile.

Raphaël de Valentin, intellectuel, écrit des essais. Il est épris de Foedora qui est une femme sans coeur, qui est complètement indifférente vis-à-vis de lui malgré sa déclaration d'amour. Il va se ruiner pour elle. Perdu, il veut alors se suicider. Avant de passer à l'acte, il passe par un magasin d'antiquité et il tombe sur la peau de chagrin. On lui explique que l'acquéreur de cet objet peut voir ses désirs réalisés. Seulement, à chaque voeu exaucé, la peau de chagrin se réduit et le propriétaire voit sa santé réduite d'autant. Si bien que la mort est rapidement envisageable.
Son premier voeu est d'être riche et il l'est du jour au lendemain : un membre de sa famille éloigné vient de mourir et de lui laisser un héritage. Au départ, il pense que c'est une coïncidence et il se met à mesurer sa peau de chagrin. Cette initiative va vite devenir une obsession.

Sous forme de conte, Balzac nous raconte donc l'histoire d'un jeune homme vaniteux, plein d'ambition, et qui pense qu'il ne peut pas décemment fréquenter des femmes pauvres. Il lui faut une femme du monde. J'aurais pu être convaincue par cette histoire s'il n'y avait pas eu autant de descriptions, de considérations philosophiques. J'avoue qu'au bout de 50 pages, j'ai bien eu envie de laisser tomber. Les avis sur Internet indiquent bien que la première partie est très difficile et qu'une fois passée, la lecture est plus agréable. Au total, 375 pages difficiles, laborieuses pour ma part. Même la première partie passée, j'ai été freinée à de nombreuses reprises.

Il m'aurait fallu de nombreux sous-titres au départ pour comprendre. Ce que j'ai compris en revanche, c'est que l'homme ne peut pas vivre sans envies, sans souhaits. A un moment donné dans l'histoire, Raphaël s'enferme chez lui, ne veut voir personne de peur d'avoir des souhaits aussitôt exaucés par son talisman. du coup, sa vie devient ennuyeuse et terne. Je vais donc assumer pleinement ce qui va suivre : oui, ce livre m'a fait penser à la chanson de Johnny Hallyday : l'envie d'avoir envie. Ne me jetez pas la pierre si je compare Johnny à Balzac mais quand notre chanteur national dit :

On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les "merci"
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie !
L'envie d'avoir envie !
Qu'on allume ma vie !

On est bien dans l'esprit de ce qu'a voulu dire Balzac (me semble-t-il !).

Voilà, je vais m'arrêter là … Une première expérience balzacienne ratée. Je retenterai sûrement mais par un livre plus facile à aborder.
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Aïe ! Je sens que que je vais me faire des ennemis en postant cette critique. Tant pis, soyons franc ...
Le plaisir que j'ai eu à entamer ce grand classique s'est hélas vite dissipé. Cette histoire empreinte d'un gothique (faiblement) flamboyant est certes intrigante et je tenais à aller jusqu'au bout de cette lecture mais je n'ai pu le faire qu'en sautant une grand nombre de pages où l'auteur se laisse aller à des avalanches de phrases insipides et largement redondantes. Etait-il payé à la ligne ? C'est l'impression que cela m'a donné en tout cas. Et là où un Maupassant me ravit par ses fines analyses psychologiques, Balzac, ici, m'a profondément ennuyé avec ses poncifs sur l'amour, la jeunesse et la peur de vieillir. Ce Raphaël - le fantoche héros du livre- m'a paru très, très conventionnel dans ses désirs comme dans ses (quelques) actes et aucun personnage n'est venu - à mes yeux - rehausser ce tableau, en tout cas pas cette Foedora, très prévisible elle aussi dans le genre "éternel féminin inaccessible".
Voilà, c'est dit.

(note de lecture rédigée le 18 Avril 2009)
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Eh bien non, ça ne fonctionne pas toujours. Des romans de la littérature classique peuvent, parfois, se révéler inefficaces. Et ce fut, pour moi, le cas de Peau de chagrin d'Honoré de Balzac. Je me suis, en effet, ennuyée pendant sa lecture. L'histoire a de quoi intéresser - un jeune aristocrate entre en possession d'un talisman qui réalise tous ses voeux au prix de sa vie - mais l'écriture a surtout de quoi agacer. Elle est lourde, trop lourde. Elle est trop travaillée. Elle est parfois difficile à lire, à entendre et comprendre. Elle freine la lecture et prive le plaisir. Elle m'a tellement agacée que je n'ai voulu faire aucun effort si ce n'est aller au bout de ce que j'avais commencé. Les descriptions des paysages ou des états d'âmes du personnage m'ont fatiguée, les discours des uns et des autres m'ont épuisée. Vraiment, je me suis ennuyée. Et je n'ai, de ce fait, éprouvé aucun intérêt pour la morale que Balzac voulait nous communiquer. Je n'ai pas cherché à le comprendre, je n'ai pas voulu le suivre, je n'ai pas regardé plus loin que le bout de mon nez. Je voulais tout simplement me débarrasser de ce roman qui ne fut pour moi pas d'un grand intérêt. A oublier.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Retrouvailles manquées avec Balzac et ce roman , des premières années.
La dimension fantastique ici, s'avère en définitive une béquille inutile , incapable de sortir le livre de son ornière ou évoluent des personnages sans autre consistance que leur fonction sociale, "personnages-valises" qui se limitent a être parlés, pour véhiculer l'état des savoirs d'une époque tel que se plait fièrement à restituer leur auteur.
Fidèle en cela à la dimension et là a portée informative qui échoit au roman en cette première partie du 19e siécle, Balzac saura néanmoins dans la seconde partie de son oeuvre , donner plus finement, une dimension personnelle et une singularité à ces personnages tout en les faisant coïncider avec leur époque.
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Il y a bien longtemps que j'avais lu un roman d'Honoré de Balzac. Les deux challenges (multi-défis et littérature XIXème) auxquels je participe cette année m'ont convaincue de relire La peau de chagrin qui m'avait laissé très peu de souvenirs. Et ce n'a pas été une franche réussite. J'ai insisté et suis allée jusqu'au terme de ce classique, espérant jusqu'au bout une petite étincelle... Je n'ai pas réussi à apprécier cette lecture. Je me suis profondément ennuyée. A cause du style? des longues descriptions? du sujet? des considérations sur les femmes et l'amour d'un autre temps? Je ne sais pas trop, peut-être un ensemble de tout ça. Mais je n'abdique pas, il y a d'autres romans De Balzac que je vais exhumer de ma bibliothèque, et sait-on jamais...j'aurais peut-être le coup de coeur pour l'un d'eux.
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Encore une fois, ce livre (comme la plupart des livres de cette époque) contient trop de description et trop peu d'action à mon goût. Cet ouvrage, que j'ai dû lire pour le cours de Français m'as donc parut d'un ennuie effroyable. Je suis d'accord que c'est un classique et qu'il faille le connaître mais je n'ai pris aucun plaisir à sa lecture. [Je ne conseille pas] ce livre même si il est incontournable en classe de 1ère.
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L'histoire se déroule à Paris où l'on découvre 'histoire de Raphaël de Valentin, un jeune aristocrate qui, après avoir tout perdu au jeu, décide de se suicider. C'est en rentrant dans la boutique d'un antiquaire qu'il fera une étrange acquisition, celle d'une peau de chagrin, qui a le pouvoir de changer le cours de son existence. En effet, chaque fois qu'il fera un voeu, celui-ci se réalisera mais, lors de cet achat qu'il croit miraculeux, Raphaël n'a pas pris en considération du prix à payer en échange de la réalisation de ces désirs. En effet, chaque fois qu'il fait un voeu, celui-ci se réalise bien mais plus il souhaite des choses, plus le peau de chagrin se rétrécit et, par la même, plus sa vie se raccourcit.
Suite à une trop forte de consommation d'alcool, le jeune narrateur s'en vient à nous confier l'accumulation de malheurs qu'il a conduit dans un tel état de désolation.
C'est grâce à la rencontre de Pauline dont il tombe amoureux et à son mariage avec elle que Raphaël finit par reprendre goût à la vie et se rend compte que celle-ci n'est pas toujours ingrate mais cette révélation arrive trop tard car la peau de chagrin n'est plus...
Bien que je doive reconnaître les talents d'écrivain de l'auteur et la puissance de cet ouvrage en raison des thèmes qui y sont abordés tels que la vie, la dépression, la mort et enfin le bonheur, j'ai eu du mal à rentrer réellement dans l'histoire en raison de certaines lourdeurs dans les phrases. L'auteur passe par exemple tout un chapitre à décrire la boutique de l'antiquaire . Il emploie, pour cette description, des phrases trop longues à mon goût, et dans lesquelles il compare certains objets de la boutique à un univers totalement fantastique, ce qui m'a un peu amené à perdre le fil de l'histoire.
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