AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B003UANA6I
Calmann-Lévy (01/01/1893)
3.05/5   11 notes
Résumé :
La Maison Nucingen est l'histoire d'une faillite truquée qui procure à son auteur une des premières fortunes de Paris. Qu'est-ce qui rapproche ces deux textes, a priori si dissemblables ? L'argent, ou plus exactement l'action en Bourse. On spécule, on se ruine, on s'enrichit, grâce à la Bourse. Le lecteur se croit transporté dans un temps beaucoup plus proche, car les règles du jeu ne sont pas très différentes.
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après La maison NucingenVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une nouvelle De Balzac dans laquelle quatre journalistes évoquent lors d'un repas l'origine de la fortune de Rastignac, et toutes les manigances du baron de Nucingen.

Nous voilà plongés dans toutes les finesses et roueries du monde de la finance, on s'aperçoit que c'est toujours le même mécanisme vieux comme le monde, profiter de l'aveuglement naïf des gens, et de leur appât du gain, ça marche toujours.
Et ici dans le contexte social de la Restauration, et en particulier celui de ces familles nobles désargentées qui cherchent comment garder leur train de vie.

Mais les trop nombreuses digressions auxquelles se livrent les protagonistes, ainsi que la complexité des « ficelles » des mécanismes financiers, font que j'ai été un peu, voire beaucoup perdu dans la lecture de ce récit, et par ailleurs, il n'y a pas de personnage marquant, ni d'intrigue construite.

Donc, en dépit de cette description sans pitié de ce monde de l'argent, inspirant fascination et dégoût, cette nouvelle est plutôt une déception, une première dans mes lectures de ce cher Balzac.
Commenter  J’apprécie          171
Petit roman ou longue nouvelle (c'est comme l'on voudra), « La Maison Nucingen » laisse une drôle d'impression : quoi qu'on attende de ce roman on est toujours un peu déçu. Ceux qui pensent que c'est une suite du père Goriot, parce que Rastignac, à la fin du roman éponyme, devient l'amant de Delphine de Nucingen (fille du Père Goriot et femme du baron de Nucingen), eh ben ceux-là en seront pour leurs frais. Rastignac, on en parle bien sûr, mais c'est plutôt pour décrypter l'ascension de sa fortune, les beaux yeux de Delphine (et le reste) ne faisant pas le poids avec les manoeuvres financières d'Eugène et de son mari. D'un autre côté, les amateurs de politique financière seront déroutés aussi parce que Balzac est à la fois très technique et très superficiel : les rouages de la haute finance sont diablement compliqués pour qui n'est pas de la partie, mais Balzac semble appuyer sur le côté louche de l'histoire, la tromperie, voire la malhonnêteté des protagonistes, ce en quoi il n'a pas tort, mais cela crée un certain décalage comme s'il n'avait pas trouvé cet équilibre entre la partie technique et la partie romanesque. (Chose, entre parenthèse, que Zola saura faire bien mieux quelques années plus tard, avec « La Curée » et surtout « L'Argent »).
De plus, il semble qu'il y ait un certain relâchement dans la narration : pas d'histoire continue, juste des conversations entre quatre journalistes (récurrents dans la « Comédie Humaine ») qui ne sont là que pour cancaner et gloser sur la fortune soudaine de Rastignac et les combines plus ou moins douteuses qu'il met en place avec son acolyte le cocu, euh, je veux dire le Baron.
On retiendra la dénonciation par l'auteur de ces fortunes financières faites sur le dos de petits épargnants, d'actionnaires crédules à qui on fait miroiter des gains importants… qui vont droit dans la poche des initiateurs ! Vous me direz, ce n'est pas nouveau, ça a toujours existé. Je me suis laissé dire, que ça existait encore aujourd'hui, c'est vous dire !
Le titre, « La Maison Nucingen », est à lui seul équivoque : on ne sait pas s'il s'agit de la maison privée, le ménage Nucingen, ou de la banque, l'entreprise financière.
Un sentiment mitigé donc sur cette longue nouvelle ou ce petit roman, (je vous l'ai déjà dit, ça) qui ne tient pas toutes ses promesses, sauvé toutefois par l'ironie mordante De Balzac et son regard sarcastique, féroce parfois, sur ces nouveaux riches de la Restauration, et ces anciens riches désargentés qui courent après leur splendeur passée.
Certainement pas la porte d'entrée pour « La Comédie Humaine » (préférez « le Père Goriot », « Eugénie Grandet » ou « Illusions perdues ») mais utile si vous suivez les personnages d'un roman à l'autre (Eugène, Delphine, le Baron…)
Utile, mais pas indispensable.
Commenter  J’apprécie          51
A peine sortie de César Birotteau qui m'avait donné beaucoup de fil à retordre, la chute est de nouveau brutale avec La Maison Nucingen. Ce long dialogue entre quatre amis avinés m'a laissée de marbre car je n'ai strictement rien compris à leurs palabres. Ça parle de gros sous, de manipulations bancaires, de malhonnêteté actionnariale mais il n'y a pas d'histoire à proprement parler, pas de personnage principal, pas de péripéties. Je pensais en apprendre davantage sur Rastignac mais il apparaît finalement assez peu et seulement en filigrane. Bref une suite de mots, une suite de chiffres que j'oublierai vite !
Commenter  J’apprécie          33


Videos de Honoré de Balzac (155) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
--
Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
+ Lire la suite
autres livres classés : magouillesVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous La Peau de Chagrin de Balzac ?

Comment se comme le personnage principal du roman ?

Valentin de Lavallière
Raphaël de Valentin
Raphaël de Vautrin
Ferdinand de Lesseps

10 questions
1300 lecteurs ont répondu
Thème : La Peau de chagrin de Honoré de BalzacCréer un quiz sur ce livre

{* *}