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Les deux premiers tomes du qomaandaan Oussama nous avaient fait découvrir l'univers des talibans, celui-ci nous emmène dans le monde de Daech. Vu d'ici ils se ressemblent, ce sont des fanatiques religieux qui cherchent à tuer tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. Une des différences notables est que les talibans veulent faire régner leur loi en Afghanistan, les Daech veulent le faire dans le monde entier. Et la Kaboul Express est la filière de Daech qui permet aux combattants afghans de rejoindre la Syrie.

Le récit se déroule en Afghanistan, en France, et dans le "califat" de Daech en Syrie. Zwak, un petit génie afghan en quête de vengeance contre la France, a imaginé un plan diabolique pour réaliser un attentat à Paris susceptible d'occulter le 11 septembre aux États-Unis. le danger est d'autant plus grand que Zwak est très intelligent, très méthodique, et a potassé les moindres détails de son plan pour échapper aux radars de tous les services secrets qui surveillent Daech.

Le qomaandaan Oussama Kandar va remonter la filière à sa manière, aidé par les services français. Il est sympathique le qomaandaan, mais les ennemis étant ce qu'ils sont, il faut bien les faire parler d'une manière ou d'une autre. Dans ce livre les services français ne sont pas des tendres non plus, et comme de l'autre côté ce sont les tarés de Daech, on peut dire qu'un témoin a des chances d'être interrogé vigoureusement par les uns et zigouillé par les autres pour avoir joué les balances. Ce monde ignore la pitié, ça peut paraitre cruel mais c'est bien la réalité, une réalité que connait bien Cédric Bannel et qu'il nous raconte avec brio.
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J'ai terminé "Kaboul express" de Cédric Bannel, le dernier volet de sa trilogie "afghane". J'ai été une nouvelle fois embarqué dans une enquête captivante aux côtés du commandant Kandar, qui cette fois-ci est accompagné de Nicole, une enquêtrice française déjà présente dans le deuxième tome.

L'histoire met en scène un jeune surdoué qui, animé par la vengeance, est déterminé à commettre un attentat d'une ampleur exceptionnelle à Paris. Avec une intensité remarquable, l'auteur nous plonge dans une course-poursuite palpitante à travers les pages, nous laissant sans aucun répit.

Ce que j'ai une nouvelle fois apprécié dans ce roman, c'est l'authenticité des personnages, leurs émotions, ainsi que l'humanité qui se dégage de certains d'entre eux. L'écriture fluide de Bannel et son style visuel nous transportent dans cette enquête haletante.

De plus, la trilogie "afghane" m'a permis d'en apprendre davantage sur l'histoire de ce pays agité et complexe. Bannel a su mêler habilement fiction et réalité, nous offrant ainsi une lecture enrichissante.

Je ne peux que recommander cet auteur talentueux et j'aurai certainement le plaisir de lire d'autres de ses ouvrages si l'occasion se présente. En attendant, je suis ravi d'avoir terminé cette trilogie en beauté avec "Kaboul express".
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Comme d'hab, lecture des 60 (!) critiques précédentes. Celle de WillyDelaunay est exactement ce que je pensai écrire !
Je vais donc juste rajouter quelques touches à son tableau.

Bien que reprenant deux personnages des précédents romans (Nicole L. et Oussama K.), celui-ci est très différent. Pas d'intervention spectaculaire où ça pète de partout, pas de piano jeté du haut de l'immeuble par Khan Durrani, pas de paquet de personnages secondaires explosé ou sulfaté, on a en effet plutôt un documentaire encore plus fourni que dans les épisodes précédent sur les techniques de surveillance des big brothers occidentaux.
Je trouve notamment passionants le suivi et les explications exhaustives sur les techniques de recoupement.

L'intrigue est en effet assez linéaire et l'issue prévisible, ce qui explique pour moi que C. Bannel conclue sobrement.

De même, le héros de l'histoire n'est ni un seigneur de la guerre sanguinaire, ni un criminel international sadique, mais un ado surdoué sadisé par les militaires occidentaux. Agréable renouvellement.

Ce qui ne change pas, c'est le rendu hyper-réaliste des atmosphères des différents lieux de l'action, la documentation fouillée, l'entrelacement des intrigues en France et en Afghanistan, avec en plus une enquête sur Nicole L., séquelle d'un épisode antérieur. Aussi, une certaine retenue bienvenue dans les scènes de violence et de brutalité, ainsi qu'un style nerveux, sans trop de temps mort.

Et malheureusement revient également cette lourde caricature des barbares islamistes, tous plus sadiques, violeurs, obsédés, incultes, grossiers les uns que les autres. On peut comparer avec les délires anti-allemands de la presse française dans les années 1910. Ou avec ceux de la presse républicaine américaine dans les années 1990. On voit où ça a mené dans les 2 cas. Des millions de morts en France ou en Irak.

Sans nier la réalité de l'obscurantisme des intégristes religieux de tous bords, moins de scènes de viol de mineurs ne nuirait pas au récit.

Mais bon, j'ai quand même dévoré ce tome en trois jours !
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Troisième opus de la trilogie Kaboul de Cédric Bannel, c'est encore une fois un très bon polar international. le suspens est toujours aussi intense et la qualité narrative et l'imagination de l'auteur toujours au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.
Un petit génie des mathématiques afghan met au point le plan infaillible pour détruire la tour Effel et gazer la totalité des parisiens au nom du fanatisme de Daech. Heureusement, le qomaandaan Kandar et la commissaire de la DGSI, Nicole Laguna, vont tout mettre en oeuvre pour déjouer l'attentat terroriste...
Editions Robert Laffont, Points, 331 pages.
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Lu à sa parution pour le tester (jamais je n'achète de polars sauf les bons) et voici quel fut mon commentaire (inutile de préciser que « les choses » empirent de plus en plus dans le monde).

Évidemment ce n'est pas du Michel H. - ni du Gustave F.
La prose plutôt simpliste ne m'a guère enthousiasmée.
Quant à l'histoire, étant donné l'épée de Damoclés qui nous menace à chaque seconde, je préfère ne pas l'aborder. C'est jouer facilement avec le feu et produire des romans à peu de frais.
Tout ce que je dirai, c'est que notre président de la République ferait bien d'interdire le voile aux musulmanes qui sont sur notre sol, avant que le pire ne se produise plus vite que prévu. Pas la peine de lire la vie des Afghanes comme un conte des mille et une nuits. Comme si ces malheureuses d'ailleurs pouvaient agir en quelque sorte !
Quant aux lectrices futures, elles feraient mieux de lire de la vraie littérature.
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Après avoir découvert le qomaandaan Kandar dans "L'espion français" du même auteur, je me devais de lire les précédents romans où il figure. C'est ainsi que j'ai pioché Kaboul Express, le 3ème de la série où mon flic préféré figure.

Fidèle à ses thèmes de prédilection, l'auteur aborde la lutte antiterroriste en France et en Afghanistan (ces derniers luttent contre le chaos, la corruption, les talibans, et les les jihadistes). Kaboul Express est le nom d'une filière dans laquelle des combattants endoctrinés arrivent en occident pour commettre des attentats. Ici, on va suivre le parcours d'un jeune génie Afghan qui a planifié une terrible attaque contre la France. le hasard d'une perquisition menée par le qomaandaan Kandar en Afghanistan fait que l'on découvre ce plan maléfique et qu'il faut empêcher son arrivée en France. Pour ce faire, il collaborera avec la commissaire Laguna de la DGSI.

Mon avis : Une course contre la montre passionnante, oppressante et anxiogène ! Cédric Bannel est tout simplement un auteur de génie, je ne cesserai pas de l'affirmer. Toujours bien documenté, il sait distiller des informations, analyser la situation et donner une âme à ses personnages que peu d'auteurs dans le genre réussissent. de plus, son écriture et rythmée et fluide qu'on ne peut tout simplement s'arrêter dès qu'on ouvre le livre. J'ai beaucoup aimé ma lecture et j'ai été ravie de revoir le qomaandaan Kandar, franchement l'un des meilleurs policiers fictifs que j'aie jamais vu. A quand un film ?
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Mon premier ouvrage de Bannel et une bonne découverte.
La description de l'Afghanistan est excellente : on y comprend les liens entre les policiers (Oussama Kandar - le Baloutche - personnage principal) et certains chefs talibans, pourtant anciens ennemis, mais unis temporairement contre l'EI.
Attention, certains descriptions sont dures - assassinats, viols (de jeunes Yézidis).
On suit Zwak dans son souhait destructeur, au final pour venger des membres de sa famille, tués malheureusement accidentellement par les forces françaises en Afghanistan et pas dans un souhait religieux.
L'écriture est fluide, les événements s'enchaînent bien.
Un bon policier.
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Cédric Bannel, l'auteur, est un drôle de bonhomme.
A la fois, une carrière professionnelle fournie (1), sportif de haut niveau (2), homme politique (3) et aussi écrivain depuis 1999 (4).
Auteur d'une trilogie avec « L'Homme de Kaboul » publié en 2011, « Baad » en 2016 et « Kaboul express » en 2017, nous faisant pénétrer à la fois dans les secrets de la DGSI avec la commissaire Nicole Lagunaire, et de la brigade criminelle de Kaboul avec son chef Oussama Kandar.
Au coeur des attaques terroristes de Daech sur le sol européen, nous sommes les spectateurs atterrés par cette menace multiforme que nous constatons, causée entre autres par la désorganisation des pays de l'Est et par les problèmes juridiques de ceux de l'Ouest, « handicapés par des législations protectrices des droits individuels
héritées des tourments de leur propre histoire ».
L'auteur nous propose comme arme, d'utiliser un des points faibles des terroristes qui espèrent, chérissent et rêvent de la mort « Mais mourir comme un fantome, sans que personne sache pourquoi ? Jamais ! ».
Un style d'une grande efficacité qui nous entraîne sur la route du Kaboul Express, de Kaboul au désert de la mort, en passant par des villes syriennes occupées par les fanatiques de l'État islamique à la Turquie et la Roumanie, ce périple est décrit avec une grande précision et nous alarme sur cette menace permanente qui pèse sur nos démocraties.

(1)
d'abord fonctionnaire à la direction du trésor où il est chargé du contrôle des investissements non communautaires en France et des sanctions financières internationales (notamment contre la Libye, la Serbie et l'Irak, puis Il intègre ensuite le bureau chargé des privatisations où il s'occupe notamment de la cession de la participation de l'État et de la cotation à la bourse de paris des AGF, de la Seita et de Renault, ensuite nommé attaché financier à l'ambassade de France à Londres. Il rejoint ensuite Renault comme directeur des relations financières.
En 2007, avec le soutien de Spir, Caradisiac.com rachète à Trader la Centrale des Particuliers qu'il fusionne avec Caradisiac pour créer Car&Boat Media.
Cette fusion réalisée, il rejoint le secteur financier et le groupe 3i comme Partner Europe. Il y passe moins de deux ans et le quitte en 2009 pour racheter le site Internet encore embryonnaire Canalblog et lancer le projet Latour Capital, fonds d'investissement à dimension entrepreneuriale dont l'objectif est notamment d'aider la prise d'indépendance de filiales de grands groupes français. Canalblog connaît une croissance très rapide et devient en deux ans la première plateforme indépendante de blogs français.

(2)
Ceinture noire de karaté en 1986, Cédric Bannel reprend la compétition en 2017 et remporte plusieurs récompenses au niveau international.

(3)
Il a effectué une très courte carrière politique en Bretagne jusqu'en 2004, comme conseiller régional non inscrit. En 2002, il est candidat aux élections législatives dans la 4e circonscription du Morbihan face notamment au député sortant Loïc Bouvard dont il était suppléant depuis 1997, sous l'étiquette UDF.

(4)
Finaliste du prix de maisons de la presse en 2011 pour "l'homme de Kaboul", Il a obtenu le Grand prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points 2017 (décerné en avril 2018) pour son roman BAAD devenant le premier auteur français depuis 2011 à recevoir ce prix.
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Super livre !!
Décidément, Cédric Bannel est un romancier trop injustement méconnu! Il sait captiver le lecteur. Par contre, s'il s'inspire de faits réels, cela fait froid dans le dos!!
J'attends avec impatience son prochain roman, je suis vraiment emballé.
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Efficace, difficile d'interrompre la lecture quand on a mis le doigt et l'oeil dans l'Afghanistan des Talibans. Ecrit avant la prise du pouvoir par les obscurantistes musulmans (même pas besoin d'élection, Jean Luc doit en rêver !) ce roman d'un fin connaisseur de la scène de crim' vaut bien les analyses géopolitiques de nos médias complaisants. Meetoo n'a pas protesté contre les violations des droits des femmes afghanes, les viols tout court, un oubli, forcément.
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