Du bonbon. Voilà !!!! C'est très bon, sucré. On le déguste tranquillement en bouche. À certain moment, on voudrait le croquer mais on sait que le plaisir sera moindre. Et déjà, c'est la fin. On est rendu au bout, on tend la main pour en prendre un autre; le plat est vide.
Voilà comment on se sent à la lecture des Chroniques de
François Barcelo. Grandes nouvelles ou courts romans, on en voudrait plus. de la folie et du génie, de la créativité et une imagination fertile, des personnages petits mais grands dans leur folie, des situations loufoques mais crédibles et des conclusions qui nous laissent sans voix. Charmant cocktail; beau plat de bonbons.
Les deux histoires.
Deux vieux se paient le fantasme de savoir ce que l'on dira à coté de la tombe de l'un deux, le jour où il sera mort. Jusqu'où iront-ils ???? Où les amènera la situation créée de leur propre imagination.
La deuxième. La relation tordue entre un curé et sa présidente marguillière, autour de l'achat d'un fonds baptismaux.
À lire parce que c'est bon, parce que c'est québécois et parce que c'est Barcelo.