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EAN : 9782246595014
693 pages
Grasset (11/10/1999)
3.3/5   5 notes
Résumé :
Je venais d'avoir 39 ans... A peine sortie du tourbillon de la vie d'une star, Brigitte Bardot se lance dans un combat sans merci contre l'injustice et la cruauté envers les animaux. Elle dénonce tous les excès, toutes les horreurs, prenant tous les risques comme dans sa campagne pour les bébés phoques ou contre les sacrifices sanglants et illégaux de l'Aïd-el-Kébir.
Mais ce second volume est avant tout le récit de la vie d'une femme qui se bat contre la soli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le Carré de Pluton, Brigitte Bardot - Tome 2-Mémoires
On l'aime ou on ne l'aime pas, Brigitte Bardot, il n'en reste pas moins que son combat pour les animaux maltraités quels qu'ils soient mérite grandement nos félicitations, voire notre admiration.
En effet, nous ne savons de cette Dame que ce que les médias ont bien voulu
en dire, mais à la lecture de son livre, on comprend mieux sa rage, sa volonté de faire avancer la justice concernant le monde animal. Elle rencontre pour cela des "grands" de ce monde, accomplit au jour le jour des démarches sans fin pour obtenir, parfois, satisfaction. Je ne peux pas ici vous décrire tous ses combats, il y a 684 pages, l'épilogue plus les annexes, avec entre autres sa lettre adressée à François Mitterrand , la réponse du Chargé de Mission du Président, sa" Lettre ouverte à ma France perdue",
Un poème de Gilbert Dumas lu par Brigitte Bardot lors de l'émission Entre chien et loup, en direct du refuge de Gennevilliers, le 3 octobre 1987.
le livre est aussi Illustré par une multitude de photographies.
Mais croyez-moi, cela vaut la peine de lire son livre (je n'ai pas lu le premier tome), je ne connaissais pas ce côté de Brigitte Bardot, j'ai fait une belle découverte, elle écrit comme elle parle, les mots coulent comme sortant d'une source. Bravo Madame pour vos actions et toutes mes félicitations.
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Lecture au combien éprouvante, pour laquelle j'ai pleuré quasiment à chaque chapitre. J'ai eu du mal à rentrer dedans, parce que je craignais que les + de 600 pages qui composent ce tome, ne soient consacrés qu'à ses souvenirs de show-bizz, domaine qui ne m'intéresse pas du tout. Je me trompais, dans ce 2ème volume de ses mémoires, BB raconte le combat ou plutôt les combats de sa vie pour dénoncer les atrocités dont sont victimes les animaux, mais pas seulement, elle raconte sa vie quotidienne et la relation merveilleuse qu'elle a avec eux, qui au contraire des êtres humains ne l'ont jamais trahie, ni abandonné.
Je lirais d'autres de ses livres et je vais suivre de près la Fondation qu'elle a créée malgré toutes les difficultés qu'elle a rencontré pour y parvenir, les scandales qu'elle a dénoncé toute sa vie continuent, il n'y a qu'à voir le nombre d'abandons constants chaque été, et les photos de sévices subis par les animaux qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux chaque jour quasiment. Notre inertie devant ces horreurs fait de nous des complices à mon avis, et ça je m'y refuse absolument.
Cette femme est merveilleuse et après la lecture de ce livre, on ne peut que prendre conscience de la vérité de son combat.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au fond du vieux refuge, dans une niche en bois,
Depuis deux ans je purge, d'avoir trop cru en toi.
Tous les jours je t'attends, certain que tu viendras,
Tous les soirs je m'endors, sans que tu ne sois là.
Pourtant je suis certain, je te reconnaîtrai,
Viens me tendre une main, je te la lécherai.
Tu te souviens très bien, quand je sautais sur toi,
Que tu me caressais, que je dansais de joie.
Que c'est il donc passé, pour que ce 16 juin,
Heureux que tu étais, je me rappelle bien,
Tu sifflais, tu chantais, en bouclant les valises,
Que tu m'aies attaché, là, devant cette église.
Je ne peux pas comprendre, et ne croirai jamais,
Que toi qui fus si tendre, tu sois aussi mauvais.
Peut-être es-tu très loin, dans un autre pays,
Mais quand tu reviendras, moi j'aurai trop vieilli.
Ton absence me pèse, et les jours sont si longs,
Mon corps s'épuise, et mon cœur se morfond.
Je n'ai plus goût à rien, et je deviens si laid,
Que personne, jamais, ne voudra m'adopter.
Mais moi je ne veux pas, que l'on me trouve un maître,
Je montre bien mes dents, et je prends un air traître,
Envers qui veut me prendre, ou bien me caresser,
Pour toutes illusions, enfin leur enlever.
Car c'est toi que j'attends, prêt à te pardonner,
A te combler de joie, du mieux que je pourrai,
Et je suis sûr, tu vois, qu'ensemble nous saurions,
Vivre des jours heureux, en réconciliation.
Pour cela, je suis prêt, à faire de gros efforts
A rester près de toi, à veiller quand tu dors,
Et à me contenter, même si j'ai très faim,
D'un vulgaire petit os, et d'un morceau de pain.
Je n'ai jamais rien dit, lorsque tu m'as frappé,
Sans aucune raison, quand tu étais énervé,
Tu avais tous les droits, j'étais à ton service,
Je t'aimais sans compter, j'acceptais tous tes vices.
Tu m'as mis à la chaîne, ou tu m'as enfermé,
Tu m'as laissé des jours, sans boire et sans manger,
J'ai dormi bien souvent, dans ma niche sans toit,
Paralysé, raidi, tellement j'avais froid.
Pourtant, si tu reviens, nous partirons ensemble,
Nous franchirons en chœur, la porte qui ressemble,
A celle d'une prison, que je ne veux plus voir,
Et dans laquelle, hélas, j'ai broyé tant de noir.
Voilà, mon rêve se termine, car je vois le gardien,
Puis l'infirmière, et le vétérinaire plus loin,
Ils entrent dans l'enclos, et leurs visages blêmes,
En disent long pour nous, sur ce qu'ils nous amènent.
Je suis heureux, tu vois, car dans quelques instants,
Je vais tout oublier, et, comme il y a deux ans,
Je m'endormais sur toi, mon cher et grand ami,
Je dormirai toujours, grâce à …l'euthanasie.
Et s'il t'arrive un jour, de repenser à moi,
Ne verse pas de larmes, ne te prends pas d'émoi,
Pour toi, j'étais " qu'un chien ", tu préférais la mer,
Tu l'aurais su avant, j'aurai payé moins cher.
A vous tous les humains, j'adresse une prière,
Me tuer tout petit, aurait peiné ma mère,
Mais il eut mieux valu, pour moi, cette manière,
Et vous n'auriez pas eu, aujourd'hui, à le faire.
Gilbert DUMAS
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cette citation est extraite de la" lettre ouverte à ma France perdue"écrite par Brigitte Bardot.
Je me réfère aussi à l'extrait d'un article écrit par Emile Zola au Figaro , le 21 mars 1896, dans lequel il disait ces mots : "Alors est-ce qu'on ne pourrait pas de nation en nation commencer par tomber d'accord sur l'amour qu'on doit aux bêtes ? De cet amour universel des bêtes par-dessus les frontières , peut-être arriverait-on à l'universel amour des hommes ".
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