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sur 610 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Lorsque tu croyais, tu étais au ciel ! Maintenant que tu vois, que tu doutes, te voilà en enfer ! »
A croire qu'il est préférable d'être un pantin articulé de fils sans fin, manipulé de point en point, armé pour sourire une fois devant le rideau noir, que d'être conscient d'être ridicule et misérable face à l'incommensurable, de n'être soi-même qu'un esclave, celui de l'espace et du temps, égaré avec des yeux lucides…

Les étoiles demeurent muettes au-dessus de nous, autant fermer le grand livre des questions sans réponse. Nous ne savons rien alors permettons-nous, laissons libre cours à notre désir le plus ardent, celui de libérer le trône d'Iran des hérétiques. Devenons ce maître de l'espace et du temps, principaux obstacles à l'essor de grands empires. Faisons de la forteresse d'Alamut un creuset de miracles, soumettons les esprits, berçons nos victimes d'illusions. Déployons les narcisses d'un effrayant rêve d'enfer, devenons la terreur des puissants et des tyrans étrangers quels qu'ils soient. Devenons le nouveau prophète, populaire, disposons des clefs du paradis, des jardins des illusions… selon les termes d'un plan, calculé et mesuré tout le long d'une vie, qui a bien pu inspirer Machiavel…

Vladimir Bartol traite avec une délicieuse volupté de l'éternelle quête de la vérité. Notre vérité, celle dictée par nos sens, ne serait-elle pas préférable à celle, inacceptable et insupportable, qui nous est simplement inaccessible ? Il évoque et inspire cette fascination devant cet être d'exception qu'est Hassan Ibn Saba, le Vieux de la Montagne, fondateur de la tristement célèbre secte des Assassins.

Alamut, inexpugnable forteresse, est à l'image du chef d'oeuvre de Vladimir Bartol : inébranlable sur des bases historiques solides. L'auteur joue mille et une nuits sur autant de harpes sensibles, exalte de mille et un poèmes et autres arts raffinés, enivre de mille et une couleurs et parfums. Alamut est un roman qui éveille les sens et la raison à une humaine cruauté. Fascinant.
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"Rien n'est vrai, tout est permis". Cette maxime est la doctrine suprême, révélée à seulement quelques initiés dont Hassan Ibn Sabbâh se servira pour, à travers l'ismaélisme, s'assurer une loyauté sans failles de ses fidèles et faire trembler émirs et sultans à la fin du 11ème siècle en Iran.

Ce récit a été publié pour la première fois en 1938 mais reste d'une inquiétante modernité : des jeunes hommes sont exaltés et en viennent, au nom d'une idéologie et à cause de manipulations, à chérir, plus que tout, la mort qui leur ouvrira les portes du paradis.

Le récit, dans un style digne des milles et une nuits, réussit à être à la fois un roman d'aventures où l'amour et la mort se font face tout autant qu'une réflexion sur la manipulation des masses.

Nous suivons le destin de jeunes femmes et de jeunes hommes destinés à être de simples instruments au service d'un homme. Leurs hésitations, leurs peurs sont remplacés par d'implacables certitudes.

Alamut pourrait avoir été écrit aujourd'hui comme il y a un ou plusieurs siècles, le temps passe mais les hommes restent les mêmes.
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"Rien n'est vrai, tout est permis" ou comment manipuler les masses

En 1938, le Slovène Vladimir Bartol nous décrit le récit semi-légendaire de la secte islamiste ismaélienne des Nizarîtes et de son chef spirituel, Hassan ibn al-Sabbah, ayant semé la terreur en Iran à l'époque des Croisades. Au travers de ce roman, suivez les destins croisés de deux jeunes gens : Halima la fille de harem, et Avani le jeune homme entraîné pour devenir un soldat de dieu, prêt à se sacrifier sur les ordres de ses maîtres. Voyagez en Perse, au coeur de la citadelle d'Alamut, siège du pouvoir de la secte, dans une ambiance de "Mille et une nuits" pour une lecture à la fois fascinante et terrifiante. Ce plaidoyer contre les totalitarismes des années 30 est un véritable coup de poing : dépeignant les méthodes pour manipuler les masses, il fait bien évidemment écho à notre actualité. Un ouvrage important, à lire absolument. Pour l'anecdote : cette histoire inspirera le premier épisode de la célèbre franchise de jeux vidéo "Assassin's Creed"
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Alamut est un roman historique écrit en 1938 par l'auteur slovène Vladimir Bartol, qui raconte l'histoire du « Vieux de la Montagne », Hassan Ibn Saba, le fondateur de la secte ismaélienne des « Assassins » en Perse, ayant semé la terreur au Moyen-Orient au XIe siècle par des attentats-suicides qui ressemblent à ceux que l'on connaît aujourd'hui.

Hassan Ibn Saba orchestre une véritable guerre sainte contre le pouvoir sunnite turc à partir de son inexpugnable nid d'aigle d'Alamut, avec une petite troupe de fedayins gavés de haschich à qui il a donné un avant-goût du paradis qui les attend, les transformant en fanatiques prêts à devenir des martyrs au nom du prophète et de la cause chiite.

Le récit est à l'origine une façon pour Vladimir Bartol de mettre en garde contre les dictatures de son époque et la manipulation des foules par la terreur, Hitler et Mussolini servant de modèles pour son personnage de « dictateur » dont la force réside dans sa connaissance minutieuse des faiblesses humaines, et qui fait figure de précurseur du terrorisme politico-religieux.

Basé sur des éléments historiques véridiques que l'auteur adapte sous forme de roman épique mâtiné de contes des mille et une nuits, ce texte est une dénonciation du fascisme et de l'intolérance religieuse, « une fable qui éclaire l'actualité d'une lumière diabolique ».

Une oeuvre magistrale à coté de laquelle il ne faut surtout pas passer.
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Presque 600 pages qui nous emporte pour un long voyage dans le temps, XIe siècle, dans l'espace, l'Iran et dans l' infini des chemins tortueux de l'esprit humain...

C'est en suivant un jeune homme petit fils du martyr Tahir que nous entrons dans la citadelle d'Alamut. Il va être accueilli et formé à devenir fedayin. Un esprit sain dans un corps sain, on lui apprend tout autant le Coran, la poésie, la géographie que l'art de combattre et de maîtriser son corps. La discipline est stricte, les journées remplies et c'est au milieu d'autres jeunes gens comme lui qu'il découvre la puissance du maître des lieux Hassan Ibn Sabbâh , défenseur de l'Ismaëlisme. L'Ismaëlisme est un courant de l'Islam, qui, entre autres différences, reconnait un autre ordre entre les successions des imams. Hassan Ibn Sabbâh a décidé de conquérir le monde musulman du haut de sa citadelle. Pour ce projet , il est prêt à tout et, a besoin d'hommes à sa main qui répandent la terreur, non seulement en tuant mais en inspirant une crainte divine au commun des mortels. Ce sont les fameux Assassins, secte d' hommes, irréductibles, fanatiques et drogués. le roman se propose de nous montrer comment un homme extrêmement intelligent, avide de pouvoir, peut manipuler les humains en s'appuyant sur leurs faiblesses.

Bien d'autres, ont su utiliser les ficelles de la manipulation après lui et sans doute avant, il n'en reste pas moins que cette secte est une belle démonstration de ce que peut donner le mélange, politique, religion, intelligence, pouvoir et un ego démesuré. le plus étrange n'étant pas ce qu'un homme peut faire mais que d'autres le suivent en en redemandant et le temps qui passe n'y a pas changé grand chose.

C'est donc une lecture passionnante, que j'ai lu sans difficulté malgré mon ignorance du monde arabe et même si il y a peut-être quelques longueurs j'ai volontiers suivi l'initiation de ses jeunes fedayins et l'esprit cynique de leur chef dont la devise est "Rien n'existe. Tout est permis" .....
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Voilà un livre que je garde précieusement dans ma bibliothèque. Je sais que je le relirai avec plaisir. le style, le contenu, les personnages... je ne jette rien. Récit d'une manipulation de jeunes gens ardents, désireux de trouver le paradis. Des êtres intelligents, cultivés, parfaitement manipulés, peuvent être des armes incroyablement efficaces. L'intelligence de l'auteur est la compassion pour ces tueurs potentiels qui ne sont que des victimes. Je ne peux que penser aux kamikazes de nos temps modernes à qui l'on promet le paradis dans l'au-delà en échange dans l'enfer sur cette terre.
Le livre que j'aime offrir.
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Pour commencer, je veux dire mon étonnement que ce livre soit si peu connu... Il aurait largement sa place à mon avis à côté d'autres romans qu'on désigne comme "grands classiques". À vrai dire, je ne m'attendais pas à un tel chef d'oeuvre, n'en ayant quasiment jamais entendu parler. Pourtant, qu'est-ce que c'est bien ! Mais qu'est-ce que c'est bien !
Je préviens tout de suite que ma critique contiendra de nombreuses révélations. Sans quoi, il m'est impossible d'en parler comme je voudrais.
L'intrigue se déroule en terre d'Islam, dans l'Iran de la fin du XIe siècle. Un mystérieux seigneur, Hassan Sabbâh, passant auprès de ses fidèles pour le nouveau prophète, occupe avec sa petite armée le château d'Alamut, dans les montagnes iraniennes. Bartol conserve le mystère longtemps sur son personnage, aussi bien pour ses fidèles devant qui il n'apparaît pas tout de suite, que pour les lecteurs, ne procédant d'abord que par évocations. Par sa présence invisible, Hassan en devient davantage fantasmé, mythisé. Cela m'a fait penser au capitaine Achab dans Moby Dick et au Kurtz d'Au coeur des ténèbres ou d'Apocalypse Now, dont les apparitions tardives viennent finalement satisfaire, soulager la longue attente presque insupportable.
Hassan Sabbâh appartient à ce qu'on appelle la doctrine ismaélienne, un courant chiite de l'Islam. Celle-ci prédit la venue prochaine sur terre d'un nouveau super prophète, Al-Mahdi, descendant d'Ismaël. C'est du moins la partie pour ainsi dire officielle de l'ismaélisme. Car, dans le secret, ses chefs sont athées, ils savent pertinemment que la vérité est inaccessible, que les croyances et les religions sont rien d'autre que des contes et des fables. L'énorme majorité des gens, elle, au contraire, a besoin pour vivre de ces fables, et souvent elle refuse la seule vérité qui soit, pour les chefs ismaéliens, que "rien n'est vrai", préférant les "mensonges palpables, solides", qui au moins la font espérer et croire en quelque chose, plutôt qu'une vérité crue qui ne l'arrange pas et dont elle ne tire rien.
M. Sabbâh, chef suprême de cette doctrine, athée donc, décide de se servir de ce besoin de la foule de se voir conter maints récits fantastiques pour réaliser son joli programme politique de dominer le monde, c'est-à-dire obtenir le pouvoir suprême en anéantissant le sultan et le calife de Bagdad. Ce n'est même pas faire le mal, se défend-il, c'est même la compassion qui dicte mon action. En effet, la foule bête et ignorante, pour être heureuse, réclame des histoires et des contes, eh bien il se propose simplement de lui en donner.
Par conséquent, pour asseoir son pouvoir, il projette une immense entreprise de manipulation… "Je veux éprouver l'aveuglement humain jusqu'à ses limites extrêmes", explique-t-il. le prophète Muhammad avait promis le paradis aux fidèles qui auraient vaillamment combattu pour "la juste cause". Seulement, personne n'étant revenu de l'au-delà pour témoigner, la foi dans cette promesse s'est apparemment progressivement estompée à partir de sa mort. Fort de l'expérience de son illustre prédécesseur, Hassan se détermine donc à reconstituer en secret, dans les jardins cachés à l'arrière du château, le paradis du ciel afin cette fois de l'ouvrir aux vivants. Il n'aurait qu'à dire qu'Allah lui a remis la clef. Ainsi les combattants privilégiés autorisés à y pénétrer, pour une nuit seulement, pensant être dans le vrai paradis, pourraient témoigner ensuite auprès de leurs camarades et des autres fidèles, à leur retour "sur terre", qu'Hassan est bien le nouveau prophète. Qu'ils ont effectivement rencontré les houris (les vierges promises au paradis), bu du vin en leur compagnie au milieu de somptueux jardins, et qu'ils ont en général pu profiter de tous les fastes du paradis. Cela renforcera la foi de tous. Et leur détermination. Et leur combattivité. Et l'assurance de se battre pour la seule vraie foi. Bref, cela fanatisera... jusqu'à mourir d'envie... de mourir, pour enfin retrouver le paradis entrevu…
Les personnages sont tous très bien dessinés et très beaux, aussi bien les hommes que les femmes, en nombre quasiment égal. Car le roman est aussi affaire d'amour... d'amour impossible, entre les fedayin (soldats d'élite fanatisés) et les fausses houris. J'ai aimé particulièrement le personnage de Myriam, à la fois dur et tendre. Nous qui sommes dans le secret de la manipulation, on est tenu en haleine tout au long du roman. On se demande comment tout va finir, on a une immense empathie, tellement ça va loin, tant on les imagine tous considérablement impliqués dans leurs émotions et dans leur foi.
Hassan est un personnage profond et très paradoxal, sous ses tentatives de cohérence. Comme toutes les personnalités complexes, il aspire toute sa vie à découvrir le sens des choses, leur cohérence, des argumentations. Mais la densité et la profondeur de sa pensée font que c'est impossible et qu'il est empli de contradictions. Par exemple, étrangement, il trouve son projet plein d'humilité : lui a la sagesse d'avoir renoncé au royaume du ciel, qu'il laisse à Dieu et à on ne sait quels êtres surhumains, pour humblement se contenter de celui de la terre, seul accessible à l'entendement humain... Il est ainsi un mélange d'humilité et de mégalomanie, qu'exprime cette formule sortie de la bouche d'un de ses siens amis : "Tu veux être sur terre ce qu'Allah est au ciel". Lui-même évoque l'image du "pou digne de respect".
J'ai aimé sa morale à la fin, sa prise de conscience, quand il se rend compte que toute sa vie il a cru en fait à une divinité, mais pas à celle de sa jeunesse, pas à celle des religions. Plutôt une divinité du tout, détachée du bien et du mal, qui ne fait que constater nos agissements, "se mouvant dans des milliers de contraires et cependant strictement mesurée et limitée. L'infini dans le fini. Un gigantesque chaos dans un saladier de verre." Il semble donc vain et inutile dans ce monde-là de rechercher une quelconque justice. C'est un monde "où tombent malades le juste et le coupable, le puissant et le faible, le raisonnable et le sot. Où le bonheur et la douleur sont semés aveuglément à tous les vents et où la même fin, la mort, attend chaque être vivant". En un mot, l'univers serait a-juste.
Cela faisait longtemps que je n'avais été aussi enthousiasmé par la lecture d'un roman. Vladimir Bartol paraît s'appuyer sur des vérités historiques. Il s'agit de la naissance et de la formation des fameux Assassins, de la série de jeux vidéo Assassin's Creed. C'est une oeuvre totale, très érudite, éminemment politique, aussi sentimentale, avec de profondes réflexions philosophiques et religieuses, très actuelle puisqu'elle traite beaucoup des mécanismes de radicalisation. L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, mais tout est merveilleusement organisé, ciselé, cohérent. Je la recommande mille fois et la relirai moi-même dans quelques années avec beaucoup de plaisir.
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Alamut, la forteresse, n'est pas un livre tiré du jeu vidéo Assassin's Creed. En revanche c'est bien cette oeuvre slovène écrite en 1938 qui a inspiré cette série de jeu développés par Ubisoft. Rééditée et retraduite par Libretto il y a peu, ce texte est aujourd'hui d'une cruelle actualité. Critique des totalitarismes et des dictatures de l'avant seconde Guerre Mondiale à l'origine, on y reconnaît que trop bien aujourd'hui notre monde et toutes les inquiétudes liés au proche et moyen Orient...
Outre cet aspect un peu prophétique, le livre de Bartol se lit formidablement bien, mêlant aventure, combats, guerre, luttes pour le pouvoir, considérations politiques, religieuses, philosophiques. le récit incorpore des figures bien réelles comme Omar Khayyam (l'auteur des Quatrains), le maître de la forteresse, et d'autres aspects plus sujets à cautions, carrément inventés pour les besoins de l'intrigue.
Alamut rappelle que le principal combat de ce chef de secte (les ismaélites) se livre contre ses co-religionaires et non pas contre des puissances étrangères qui ne viendront qu'ensuite. On retrouve bien là l'opposition actuelle entre sunnites et chiites qui trouble tant la région qui nous intéresse ici, presque 1000 ans après l'histoire racontée...
Vladimir Bartol met bien en exergue le cynisme des dirigeants -religieux ici- dans nos sociétés. Tout est bon pour manipuler, enivrer, détourner la population. On ne peut que rapprocher son propos de celui de Karl Marx "la religion est l'opium du peuple" puisqu'ici la drogue n'est pas que symbolique !
Bref, Alamut est un roman d'anticipation déguisé en roman historique, une sévère critique sociale et politique grimée en aventure et en guerre. le style, un peu désuet n'est pas gênant à mon goût pour dévorer cette intrigue fabuleuse où l'âme humaine et les coulisses du pouvoir sont mises à nu.
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Alamut est un roman slovène de Vladimir Bartol publié en 1938 . Il se base à la fois sur des faits historiques - la forteresse d'Alamut ayant été le bastion de la branche religieuse des musulmans chiites ismaéliens, vulgarisé en assassins dont le premier mentor fut Hasan, Sabbâh - et sur des faits comme l'utilisation de drogues pour le combat, et surtout , présence de jardins chargées de faire croire à l'entrée du Paradis...
Vladimir Bartol se saisit de l'histoire de la secte des assassins pour dénoncer, 14 ans après l'accession de Staline au pouvoir et 5 ans après la nomination de Hitler au poste de chancelier, les régimes totalitaires.
Le leitmotiv est en effet "Rien n'est réel, tout est permis". Y compris la manipulation de masse. le but premier de Bartol est de mettre en garde : aucun peuple ne devrait jamais abdiquer sa souveraineté, il faut se méfier des populistes qui promettent le paradis.
Roman prémonitoire et d'une telle actualité ;
Un livre de référence et de réflexion à lire absolument.
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Ce roman, mi philosophique, mi historique, se passe en Iran dans la forteresse d'Alamut, en 1092, où vit une secte Ismaélienne. Les Haschichins ( ou assassins), mènent une lutte religieuse contre le sultan de Turquie. Les deux principaux personnages sont , Halima, une ancienne esclave arrivée au Harem d'Alamut, et Avina Ibn Tahir, soldat volontaire éduqué dans la fascination de la mort et du dévouement. Nous suivons la manipulation psychologique qui leur ai enseigné.
C'est un roman agréable et fluide à lire, avec beaucoup de dialogues, et du grande richesse.
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