La Mort du petit cheval

toujours aussi mal à l'aise que dans "Vipère au poing" car si le "torturé" n'est plus Jean devenu adulte mais Folcoche, ces relations parents-enfants agressives et sans amour ont marqués mon adolescente.

La suite logique de Vipère au poing pour ce pauvre Jean Rezeau marqué à vie par tous les sévices et meurtrissures que lui a fait subir sa mère, Folcoche. Alors, arrivé à l'âge adulte, il ne peut parvenir à oublier toutes ces années de douleur et de haine. Donc, difficile pour lui de découvrir une vraie forme d'amour avec une femme. Bazin écrit très bien cette suite en analysant les sentiments de son héros découlant de tout ce qu'il a subi. La densité du roman est très prenante, le style est là, une bonne suite donc sans être un chef-d'oeuvre.

La suite des aventures de brasse-bouillon.
Toujours bien écrite, mais bien moins intéressante à mon goût et souvenir.
Bazin n'atteint pas la complexité et la profondeur de Jules Vallès ou la sobriété de Jules Renard.

Après le coup de maître que représentait "Vipère au poing", il était sans doute difficile de lui donner une suite. Hervé Bazin l'a fait. Dans "La mort du petit cheval", il remet en scène le même héros, Jean, son alter ego. Mais celui-ci est devenu adulte: il a acquis de la maturité, fait l'apprentissage d'une certaine liberté, compose avec la réalité et s'éloigne péniblement des souffrances qui ont marqué sa jeunesse. Sa haine de Folcoche est toujours virulente, évidemment, mais il apprend à la gérer. le récit est une sorte d'épilogue à son histoire d'enfant persécuté et montre quelle revanche il prend sur sa persécutrice.
Ce roman est nécessairement moins sombrement flamboyant et moins extrémiste que "Vipère au poing", mais il me semble très intéressant. Il montre d'une manière réaliste comment un jeune adulte peut fonder sa vie sur de nouvelles bases, malgré les handicaps hérités de son éducation. Donc, c'est finalement un roman optimiste.

C'est la suite de Vipère au poing, le début de l'âge adulte et la cassure avec sa famille. Aussi bon que le premier livre, on assiste à la vraie méchanceté de Folcoche et à l'inertie du père. de l'auteur. Très bien écrit dans une langue un peu surannée, on en vient à hair la mère. J,ai hâte de lire la suite: le cri de la chouette. .

Quel bonheur de retrouver Jean Rezeau et sa venimeuse famille! Ce livre est la suite directe de "Vipère au poing" que j'ai lu il y a quelques semaines. On y retrouve Jean au collège et ensuite dans sa vie d'adulte après qu'il ait totalement coupé les ponts avec ses parents suite à une agression particulièrement odieuse de sa mère. le voilà donc enfin aux commandes de sa vie, qu'il construit petit à petit en se débrouillant comme il peut. Il fait diverses rencontres et finit par se marier et avoir un enfant. Tout se déroule plutôt bien jusqu'au retour forcé de sa mère suite à un décès et une succession qui ne peut être réglée sans sa signature...
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Jean Rezeau fait le dur apprentissage de l'indépendance.

Mais malgré la distance, l'ombre de sa mère, la terrible Folcoche, continue de menacer l'avenir et l'équilibre de Jean.

Malgré la découverte d'un secret qui pourrait bouleverser la famille Rezeau (le jeune frère de Jean est un enfant adultérin), Jean ne parvient pas à s'en servir contre sa mère.

Seuls le mariage et la paternité amèneront Jean à vivre sans redouter sa mère.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..

Suite de vipère au poing, nous retrouvons brasse bouillon et ses frères.
Une écriture pas toujours facile à suivre, mais nous montre la résilience, le pardon sans oubli.
Le pouvoir de fonder malgré l'éducation et par ses choix, une vie qui nous plaît.