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3,76

sur 1198 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après avoir aimé En attendant Godot, je me suis lancée dans cette nouvelle pièce de Beckett.
Bon cette fois ci une pioche moins heureuse, absurde beaucoup trop poussé pour moi. Des personnages difficiles à appréhender, un décor oppressant et peu d'actions et surtout un côté décousu qui amène à une chute assez incompréhensible, du moins pour moi.
En bref, j'ai lu ce nouveau Beckett mais pas tellement apprécié cette lecture. J'en ressors plus perdue et désarçonnée qu'autre chose.
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Je n'accroche décidément pas à Beckett, là où j'aime Ionesco.

Ce ne sont pas tant ses thèmes de la fatalité, de l'immobilisme et de l'inanité des choses et de la vie qui me dérangent, mais sa manière de les mettre en scène.

Peut-être devrais-je essayer ses romans, mais il y a tellement d'autres choses qui m'attirent. Et la vie est courte, là je rejoins Beckett, autant se faire plaisir.
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Impossible pour moi d'accrocher... Trop dans l'absurde, pas d'intrigue, pas d'histoire au sens propre... 4 personnage usés par le temps, ou bien par la vie, qui vivent une journée différente des autres. Je m'y suis perdue ou plutôt je m'y suis noyée.. "Fini, ça va finir, ça va peut-être finir, c'est déjà fini ! »
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Scène à 4 personnages. Un temps où les dragées existent, et aussi les poubelles. Hamm est aveugle et infirme, il dépend de Clov, qui est peut-être son fils adoptif et qui pousse sa chaise à roulettes en fonction de ses aspirations. Surgissent de temps à autre, Nagg et Nell, les parents de Hamm, infirmes également, qui sont reclus dans des poubelles et qui réclament à manger.

mon avis
Le théâtre est forcément un genre spécial à lire. J'ai toujours aimé le théâtre, depuis toute petite, si j'avais osé, j'aurai pu faire carrière. En attendant, je me contente de garder le souvenir que, petite, mes parents me surnommaient la tragédienne, et s'amusaient à me donner le pseudo de Sarah Bernhardt, j'imagine qu'ils se moquaient de moi mais pourtant j'étais fière.

Mais revenons à ce livre. La quatrième de couverture indique qu'il s'agit là d'un niveau théâtral absolument direct. Je ne peux que confirmer sans savoir ce que cela veut dire exactement : mais il se trouve que j'ai tout à fait ressentit la scène, j'ai pu l'imaginer. Les indications de l'auteur, les signalements des physionomies suffisamment explicites mais pas trop, m'ont permis de visualiser ce que je voulais voir. J'étais donc le metteur en scène. Peut-être est-ce là l'idée du "niveau théâtral absolument direct" : la faculté de se fondre avec les personnages.
L'histoire en elle-même n'est pas d'une absolue limpidité, nous sommes face à une situation absurde : deux vieillards se terrent dans des poubelles d'où ils sortent de temps en temps pour parler entre eux ou avec leur fils.

Car il faut lire entre les lignes. Cette pièce est la mise en scène d'autre chose : un monde réduit à sa plus simple expression : quelques personnages voués à l'immobilité, condamnés à revivre toujours et encore les mêmes choses, jusqu'à épuisement.

Hamm et Clov se donnent la réplique, s'expliquent, se brouille, se confondent, se divertissent comme ils peuvent. Ils vivent tous les sentiments : la haine, l'amour, au cours de cette pièce qui semble définie par une journée type.

Je remarque les jeux de mots, les alliterations, les rimes parfois.

Vivons-nous la fin, proche mais pas encore arrivée, attendue ?

Le monde est recouvert de cendres pour certains, voir carrément remisé dans les ténèbres pour Hamm qui ne voit plus rien, qui ne peut que tenter de sentir le soleil lorsque Clov le pousse vers la fenêtre. Mais une telle ouverture est-elle possible ? Nous ne le savons pas. J'imagine que Clov fabule, simule, comme il feint de partir à la fin.

Et le temps passe.

Tout porte à croire que face à l'immobilité, celle de l'espace et celle du temps, il y a un autre voyage à faire, un voyage dans les mots, les sons, une exploration plus fascinante, et aussi plus libre. Un texte réservé à un public un peu poète, un peu maso aussi, un texte pour ceux qui aiment se triturer l'imagination.


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