Quoi de mieux que les lettres pour percevoir au mieux la psychologie du bonhomme? Adressées à ses éditeurs, ses amis, ses amourettes et surtout celle à son "immortelle bien-aimée", ces lettres montrent un Beethoven a plusieurs facettes: tour à tour sensible, enjoué, triste ou en colère voire carrément furieux. Loin des clichés de l'homme bourru, mal fagoté et insensible aux charmes de son époque, le compositeur nous apparaît comme tout ce qu'il y a de plus humain, et c'est ce qu'il y a de plus touchant, je pense. La correspondance est assez dense, sur 40 ans on peut compter un peu plus de 1750 lettres... A raison d'une lettre par jour, voire deux si elles sont courtes, il nous faudrait quelques années pour y venir à bout...!!!
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Leonard Bernstein with the Vienna Philharmonic performs Beethoven's Ode to Joy.