Quelqu'un d'autre

Encore un Benacquista du tonnerre, un pari de comptoir qui devient une drôle d'histoire. Et puis aussi, pour une fois, l'alcoolisme vu du bon coté. À lire et à faire lire...

Ayant adoré "Tout à l'égo" et détesté "Malavita", je voulais savoir si "tout à l'égo" représentait l'exception ou la règle. Et je reste partagée car je qualifierai le roman "quelqu'un d'autre" de bon roman de gare. ça se lit facilement, ça peut nous faire réfléchir, il y a quelques p'tits rebondissements sympas. Et il a su, à mon goût, évité les quelques poncifs et généralités auxquelles on aurait pu s'attendre avec ce genre de thème. Il a abordé la question de changement radical avec réalisme et on l'en remercie. Malgré tout, j'aurai apprécié quelques réflexions plus poussées mais ce n'est pas le genre de l'auteur.

Résumé: le premier en avait assez d'être lui-même. le second voulait devenir quelqu'un d'autre. Fallait-il vraiment qu'ils se rencontrent ? Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari : devenir cet " autre ".

Mon opinion: Qui n'a jamais rêvé une fois dans sa vie de devenir quelqu'un d'autre? C'est ce qui se passe pour nos deux héros, Thierry Blin et Nicolas Gredzinski, qui, enivrés par l'alcool, décident un soir de devenir une autre personne. Commence alors la transformation des deux individus et quelle transformation! Je n'en dirai pas plus pour ne pas révéler l'intrigue! En tout cas, l'auteur nous livre un récit bien écrit, bien construit alternant entre les histoires des deux personnages. le lecteur est tenu en haleine durant tout le roman et assiste à cette étrange transformation. On est curieux de savoir comment vont évoluer les personnages, où l'auteur veut nous emmener! Les personnages sont fouillés, l'écriture est fluide, agréable et le thème est original!

Malgré une fin un peu trop abrupte, j'ai passé un agréable moment à lire ce roman!



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J'avais besoin d'un livre plus léger après quelques essais et livres d'histoire plus denses. Oui, c'est léger, mais un peu trop. J'ai connu cet auteur en meilleure forme avec Malavita, par exemple.

Deux individus d'une quarantaine d'années, pas très bien dans leur peau décident un beau jour de se donner trois as pour devenir quelqu'un d'autre : être eux-mêmes, voire différent.

Ils y parviennent, en cassant tout, mais à quel prix. Après un début laborieux, le livre alterne la vie des deux personnages et nous suivons leurs évolutions.

C'est amusant, avec ce qu'il faut de suspense et de gag, mais pour moi, cela ne tient pas la route.

Les personnages confondent qu'ils ont d'être et ce qu'ils peuvent être. Sans vous dévoiler l'histoire, ils font faire ce qu'ils ont envie, mais le résultat final n'est pas à la hauteur. Pour moi, il aurait mieux fallu qu'ils évoluent dans leurs comportements plutôt que de tout changer. Tout cela, parce qu'ils n'ont pas pris de recul pour mesurer ce qui leur est possible. Je m'explique : je peux vouloir être un grand cuisinier, mais si je n'ai pas un minimum de don, je serai un bon cuisinier, mais jamais un grand chef. A l'inverse, je peux être doué en cuisine, et détesté en faire.

Dans ce livre, les héros gagnent en changeant sur certains plans, mais au total, je ne suis pas sûr du progrès.

D'ailleurs l'auteur en est conscient puisque vers la fin du livre il raconte la belle et tragique histoire du « petit archimède »

l'alternance du récit entre les deux personnages principaux, un procédé littéraire qui me fatigue tant il s'est généralisé. le thème m'a intéressée, j'ai sans doute plus accroché au parcours de Thierry malgré l'extrémité de sa décision, qu'à celui de Nicolas, personnage sympathique, mais dont le parcours m'a paru peu crédible dans son ensemble. le thème m'a intéressée, car il montre qu'il y a plusieurs façons de devenir un autre. mais si je suis bouche bée parfois devant l'imagination du Tonino, je me dis qu'il est aussi de temps en temps (pas plus? ^-^) très, mais vraiment très bavard. à la fin du roman, j'ai lu quelques pages en biais, j'étais un peu lassée...

Du danger de vouloir chausser les pénates de l'autre ou fait-il vraiment meilleur dans ta piaule que dans la mienne. Excellent bouquin de Benacquista, avec ce qu'il faut de cogitations et d'humour noir.

J'ai retrouvé ce livre, lu il y a quelques années par ma mère, j'ai donc eu envie de le découvrir. le thème me plaisait. Cette idée de changer, d'être quelqu'un d'autre. Pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, même si progressivement je suis davantage entrée dans l'histoire. J'ai trouvé les chapitres trop longs. Je suis pourtant allée au bout, sans grande conviction.

Très bon livre et surtout très bon écrivain. A lire les yeux fermés....

Ce que j'ai aimé : Comme je le racontais au départ, pour moi, le changement ce n'est pas que maintenant. Alors ça m'a beaucoup parlé. Mais même si vous êtes du genre routinier-routiniste militant, ça vous fera quand même un petit frisson comme le regard chatoyant d'une youporneuse. le bouquin se lit bien (voire d'une traite), écriture encore une fois très fluide. L'immersion est immédiate : même heureux, l'herbe est toujours plus verte ailleurs, même si parfois le gazon se révèle maudit. C'est léger tout en laissant des portes ouvertes à la réflexion sur soi.

Ce que je n'ai pas aimé : Au départ, les deux héros étaient tellement fadasses que j'avais du mal à les différencier. Chaque chapitre étant consacré alternativement l'un à l'autre, je m'emmêlais les blaireaux. Sans doute volonté de l'auteur, pour pouvoir leur mettre un peu de sel, poivre et tabasco au fur et à mesure.

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