Il a voté Chirac, comme 82 % des français, statistiquement aussi, comme 82 % des babéliotes, mais ce n'était pas du tout sa conviction. Nous sommes le 5 mai 2002. Lui, c'est Laurent, un petit auteur de romans policiers, et c'est aussi son anniversaire, son quarantième.
Ce jour-là, restera gravé dans sa mémoire, et c'est normal, parce que ce qu'il va vivre ce jour-là, va être inoubliable, et ce n'est pas forcément à cause de la politique, quoique !
Il est presque sorti du lit, ce matin là, par une créature sublime, fruit d'une rencontre fortuite quelques jours avant. Celle-ci se sauve très rapidement et nous allons suivre la quête de Laurent se lançant à la recherche de cette jeune fille tout au long de cette journée dans les rues de Paris.
Rien ne lui est épargné, traversée de Paris sur un side-car volé avec un frigo en guise de passager, transfert à l'hôpital dans un camion de secours des pompiers, points de suture à vif...Et j'en passe, et j'en passe.
Tous ces déboires font le bonheur du lecteur, à condition d'aimer un humour résolument léger.
Personnellement, j'ai adoré, j'ai souri ou même souvent ri pendant la lecture. Un véritable bonheur à savourer pour se distraire entre deux romans plus consistants et plus sérieux.
« Le jour où j'ai voté Chirac » et un petit bijou rempli d'humour, un bon remède en ces temps pluvieux et venteux.
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Ce livre, comme son nom ne l'indique pas, ne traite pas de politique. Il narre la folle journée que vit Laurent ce 5 mai 2002 à Paris. Tout simplement rocambolesque ! Un livre qui se lit sans efforts, 308 pages de pur bonheur. Une belle récréation à s'offrir sans hésiter, vraiment !
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Vraiment sympa, avec un passage carrément hilarant !
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La démocratie est une pratique, elle n'est pas une caractéristique morale ou un bien universel. Elle se transmet et s'apprend, ni plus ni moins différemment que l'hygiène buccale ou le savonnage des parties poilues. Un bébé ne naît pas plus muni du réflexe de nettoyage qu'enclin à respecter la liberté d'expression de son compagnon de crèche.
La vie est ainsi faite qu'il faut choisir entre Kate Moss et la béchamel. La perfection n'existe pas.
En premier, mon père avais pris la décision de mourir. Trop tôt et pratiquement sans rien dire à personne. Comme à son habitude ...
... Ainsi mon père était mort d'une pause, victime d'une interruption de l'écoulement de son temps.
Vanessa Springora et Laurent Bénégui présentent "Retour à Cuba"