Quel plaisir d'avoir retrouvé cette saga qui a bercé mon adolescence et qui m'a donné le goût à l'Histoire !
Je me suis replongée avec bonheur dans cette époque napoléonienne. La plume de
Juliette Benzoni dépeint avec une telle netteté le Paris de 1810 qu'on se voit dans ses rues, ses faubourgs mal famés tout comme dans les plus grands salons dans les maisons les plus huppées de l'époque.
Ce qui me plaît avant tout dans ce livre ( et dans tous ceux écrits par cet auteur) c'est que la petite histoire côtoie la grande. Ici, l'héroïne rencontre d'illustres personnages comme Napoléon, Fouché, Talleyrand,
Joséphine de Beauharnais et surtout, celui dont je suis fan, le tigre des mers, le célèbre corsaire malouin, Nicolas Surcouf.
Dans ce premier tome, le lecteur fait connaissance avec l'héroïne, Marianne, fille de deux nobles français morts sur l'échafaud. Elevée en Angleterre par la soeur de sa mère, la jeune fille ne manque ni de culture, ni de prestance. Elle sait parler plusieurs langues, combattre à l'épée et monter à cheval aussi bien qu'un homme.
Son destin la mènera vers son pays natal où elle sera recrutée, bien malgré elle, par Fouché, le ministre de la police de Napoléon, qui en fait son espionne auprès du prince de
Talleyrand-Périgord. Elle volera par la suite vers de plus hautes sphères.
J'ai lu cette saga à 15 ans et aujourd'hui, à presque 53 ans, elle me plaît toujours autant ! La merveilleuse plume de
Juliette Benzoni y est pour beaucoup et j'ai déjà entamé le tome 2.