Ce livre raconte le courage et le martyre des prêtres emprisonnes dans les camps de concentration et d'extermination.Jusqu'au dernier souffle de leur vie,ils se sont organises afin d'avoir de quoi reconforter les hommes;des hosties;du vin de messe,la communion,l'extreme-onction,le bapteme.
Je leur tire mon chapeau car il leur a fallu beaucoup de courage et de temerite,de bravoure.Je ne suis pas catholique convaincue mais j'estime a sa plus grande valeur le don de soi qu'ont fait preuve ces hommes,quelque soit leur croyance ou nationalite
Un ouvrage qui rend hommage a ces hommes connus ou anonymes
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Témoignages sur les prêtres déportés en camp de concentration, comment ont-ils pour au péril de leurs vies célébrer des Messes, avec l'aide de bout de pain, opérer la transsubstantiation du Corps du Christ dans des camps de la mort, de travail..Et ainsi redonner un peu d'humanité, d'espérance aux prisonniers.
Ce n'est pas sans rappeler le récit poignant de "Un Homme pour les autres : Maximien Kolbe, le saint d'Auschwitz" où un prêtre offre sa vie à la place d'un prisonnier père de famille. https://www.babelio.com/livres/Treece-Un-homme-pour-les-autres/706027
L'auteur Christian Bernardac est bien connu pour tous les témoignages qu'il nous fait découvrir dans ses nombreux livres, sur les horreurs qu'ont subit les hommes, femmes, enfants, bébés..
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Un bombardement enorme,quelque chose d'epouvantable.On voyait les vagues d'avions passer,les incendies qui embrasaient le ciel et nous,on se congratulait et,a cote,les Allemands pleuraient.On aurait du penser a leur peine,ne pas manifester notre joie,car au fond,c'etait abominable ces bombardements.On ne s'en rendait pas compte,on ne savait pas que c'était l'extermination de villes entieres,et le massacre de milliers de gens...Notre reaction était une reaction de ressentiment,de vengeance.Quel manque de charite!
Là-bas, dans l'angoisse d'un chantier, d'une place d'appel, d'un block,
beaucoup de curés, de vicaires, de séminaristes
on découvert des ouvriers, des communistes,
un monde qu'ils soupçonnaient, mais qu'ils ignoraient.
Là-bas, beaucoup sont sortis d'eux-mêmes.
Là-bas, peut-être, l'église du Concile est née.
Là-bas, des hommes ont aimé à en mourir d'autres hommes.
Rien n'est plus lugubre et laid,sinistre et atroce,que des femmes prisonnieres,tondues,enregimentees et sans defense derriere des barbeles et souffrant mille morts dans leur corps,plus encore dans leur ame sensible