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sur 840 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est l'histoire d'une mère. Une histoire, banale à pleurer, belle à chialer. C'est l'histoire d'un enfant, d'un grand garçon, qui quitte le nid.

Ce matin, Théo part, oui, il déménage, il s'en va vivre ailleurs.

La dernière fois que j'ai lu Besson, c'était le temps d'un dîner. Ici, tout se déroule sur une journée. le temps d'un déménagement, d'un emménagement, le temps de tout bouleverser pour cette mère qui laisse partir le petit dernier, le temps de voir sa terre trembler de l'intérieur.

J'ai été ému par cette mère, simple et follement réelle, Anne-Marie.

Anne-Marie. C'est le prénom de cette madame tout le monde à qui Besson donne de la voix comme personne. Anne-Marie, c'est un prénom d'anti-héroïne. Ou alors de celles qu'on croise dans la vraie vie. Ni Scarlett, ni Juliette ou Bérénice, juste Anne-Marie.

« Elle dit : « C'est passé vite quand on y pense. »

Elle parle de la vie. Elle parle de sa vie. »

Une fois de plus, Philippe Besson, horloger de l'intime, dissèque les rouages de ce qui se cache à l'intérieur des êtres. Ces émotions subtiles, universelles, qu'il dépiaute avec bonheur, qu'il épluche avec minutie. Cette mélancolie, cet au revoir, dont les accents de vérité ne peuvent qu'émouvoir le lecteur.

Portrait de femme, de maman, face à elle-même, entre pudeurs et cris rentrés.

J'ai aimé ce roman. Car Besson est là où je ne l'attendais pas, dans la tête de cette femme qui se retrouve fort dépourvue à l'heure des au revoir. Cette journée prend au coeur, fascinante dans sa banalité, dans son universalité, dans ce basculement vers une forme de néant.

C'est un roman qui ne fait pas de bruit, qui ne sort de son chapeau qu'une infime vérité et une douce mélancolie de vivre, sans folie, mais oh combien réelle, palpable.

Autopsie d'un coeur gros comme l'amour d'une maman. Un roman, encore une fois, beau comme l'élégance des sentiments.
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Philippe Besson a le don ! le don de m'émouvoir. Et là, je n'avais pas encore passé la page 24 que mon oeil s'humidifiait déjà. Pourquoi ? Certes, le dernier a quitté le nid cette année, c'est un indice ! Certes, nous ne l'avons su que deux semaines avant, le nouveau nid à l'autre bout du pays, c'est un deuxième indice. Mais l'émotion n'est pas venue de ce départ. Elle est venue de l'écriture qui a fait surgir des pensées que je n'avais pas eues, des souvenirs que je n'avais pas encore évoqués… finalement l'auteur m'a fait réaliser pleinement l'impermanence de l'enfance ! Il s'est immiscé dans mon coeur au point de me troubler, et pourtant, il n'est pas « mère ». Il m'a guidée vers des regrets parfois, mais m'a rappelé également que j'ai des passions et ne vis pas que pour ma progéniture !

Alors j'ai lu et j'ai pleuré, moi qui pourtant n'ai pas eu d'enfants pour les garder pour moi, mais au contraire pour qu'un jour ils quittent le nid et vivent leur vie !

C'est habile de titiller l'inconscient avec des mots consciemment choisis. Vers la fin, pourtant, j'ai cessé de vibrer, car je n'ai plus ressenti aucun écho… la vie se poursuit, les livres s'écrivent et ressemblent à la vie.
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En ce dimanche matin, Anne-Marie s'affaire dans la cuisine. Prépare la table du petit-déjeuner. Et attend la venue de son mari, Patrick, pour toaster le pain de mie. Juste quelques paroles échangées. Quant à Théo, il dort encore. D'ailleurs, Patrick se demande s'il ne faudrait pas aller le réveiller. Il y a encore des choses à faire avant le départ, notamment terminer les cartons. Sa femme lui propose alors d'aller s'occuper du jardin en attendant que tout le monde soit prêt. Lorsque Théo débarque dans la cuisine, Anne-Marie le regarde en détail et songe aussitôt que c'est la dernière fois qu'il apparaît ainsi devant elle, que c'est le dernier matin. Nostalgique, elle repense alors à tous les matins qui ont précédé et réalise que la vie ne sera plus tout à fait la même maintenant que le petit dernier quitte la maison familiale...

Théo, le dernier enfant, né quelques années après les deux aînés. Celui avec lequel Anne-Marie, sa maman, aura tissé des liens particuliers, forts. Aussi, lorsque arrive le moment où il doit quitter la maison pour poursuivre ses études à une quarantaine de kilomètres, Anne-Marie s'en trouve bouleversée, vacillante, déchirée presque et une profonde mélancolie l'envahit en ce jour de déménagement. À quoi va ressembler sa vie et celle de son couple, maintenant ? À quoi va-t-elle occuper ses moments qu'elle consacrait à son fils ? le temps d'une journée, Philippe Besson nous plonge dans les émois de Anne-Marie. Avec beaucoup d'émotions, de nostalgie et de pudeur, il nous fait ressentir, avec des mots d'une simplicité rare mais si intense, tout ce que cette mère de famille ressent, et ce jusqu'au plus profond d'elle-même : sa douleur, son désarroi, sa tristesse, son égarement... Un roman émouvant, d'une infinie tendresse...
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J'avoue humblement ne jamais avoir lu un texte de Philippe Besson ; voilà qui est fait, grâce à des amis-Libraires [Librairie Caractères / Issy-les-Moulineaux ], ayant eu la gentillesse de me prêter le Service de presse de son prochain livre, à paraître le 7 janvier 2021…

La teneur et le ton de ce roman s'accordent on ne peut mieux, à la photographie, couleur sépia, ornant la couverture…La nostalgie,le chagrin, le temps qui file comme l'éclair…les enfants qui grandissent trop vite, les rejetons devenus adultes sans que les parents n'y aient pris garde…Une brusque solitude des parents, et de la maman, en l'occurrence. Réorganiser une vie de « parents » en une autre existence, à nouveau centrée sur le couple d'origine… La maison vide, les prémices du vieillissement, etc.

Ce roman se situe en une seule journée : journée ultime du petit dernier d'une fratrie de trois enfants ; des parents vont aider leur cadet à emménager dans son premier logement… le narrateur se trouve être la maman, qui a un mal fou à réaliser l'inexorable de ce départ, et chaque détail, même le plus prosaïque de cette dernière journée, va induire un déferlement de souvenirs…

« Pourtant, il pourrait d'ores et déjà rentrer chez lui, parcourir les trois cents mètres qui le séparent de son nouveau domicile, ce serait une façon de ne pas conférer de solennité à ce qui advient, mais cela témoignerait d'une indifférence méchante à l'égard de la peine immanquable de sa mère. Et méchant, il ne peut pas l'être: celle qui s'éloigne est tout de même son premier amour. D'ailleurs, lui aussi, il est ému, et ça le décontenance, ça le déséquilibre un peu, il ne va pas le nier. Ce n'est pas rien, ce qui se passe, c'est un basculement vertigineux; il entre dans la grande photo du monde. (p. 128)”

Avec des mots simples, Philippe Besson exprime au plus juste la douleur intense d'une mère, voyant partir son dernier enfant, vers sa vie d'adulte à construire, qu'il doit inventer à son tour…son désarroi infini devant tout cet espace brusquement “vide” ; le « deuil « incontournable à faire pour chaque parent et chaque mère , à « l'envol » de ses rejetons :

« (...) c'est la dernière fois qu'il apparaît ainsi, c'est le dernier matin.
Et immanquablement, elle est envoyée à tous les matins qui ont précédé, ceux des balbutiements et ceux de l'affirmation, les matins d'école et les matins de grasse matinée, les matins d'hiver dans la lumière électrique et les matins d'été comme celui-ci, les matins malades et les matins en vacances, les pacifiques et ceux du mauvais pied, combien y en a t-il eus, il serait facile d'établir le compte exact, mais elle redoute que le compte exact ne lui donne le vertige, tous ces matins qu'il pleuve ou qu'il vente, elle était présente et c'est fini, ça s'arrête ici, ça s'arrête maintenant. Elle sourit et il fait semblant de ne pas discerner la tristesse dans son sourire. « (p. 26)

Il est aussi question, inévitablement, des écarts de compréhension, de vocabulaire, de codes différents , entre les générations… il n'est vraiment pas aisé d'être parent !...

« La vérité, c'est qu'elle pense à tout ce qui se joue en dehors d'elle, tout ce dont elle est exclue, tout ce que son fils ne lui confie pas, parce qu'un garçon de cet âge parle avec ses amis, pas avec ses parents, elle songe que son fils cloisonne naturellement son existence et que désormais elle se tient du mauvais côté de la cloison , elle songe que, jusqu'à une période récente, elle savait tout et que désormais elle ne sait plus grand-chose, elle partageait l'essentiel et désormais elle n'a plus droit qu'à l'accessoire (…) (p. 70)

Ce texte, dans une prose très sobre, décrit efficacement et frontalement le désarroi d'une mère à l'envol de son dernier enfant… Tout sonne juste, et nous interpelle. de moi-même, je n'aurais sans doute pas acquis cet ouvrage, mais je suis ravie que mes amis-libraires m'en aient donné l'opportunité, et ce moment de lecture a eu du positif, puisqu'il a provoqué ma curiosité sur les autres écrits de cet écrivain...!

Je ne peux pas encore vraiment émettre un avis sur cet auteur, n'ayant lu que cet unique roman…
En parcourant sa bibliographie, j'ai toutefois noté , dans un autre registre, deux publications qui attisent mon envie d'aller un peu plus loin: un texte écrit à partir d'un tableau d'Edward Hopper, « L'Arrière- saison « et « Les jours fragiles », les derniers jours de Rimbaud, avec sa soeur Isabelle...
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C'est une journée particulière, celle où le dernier enfant quitte la maison et laisse sa mère en plein désarroi. La maison va se retrouver vide, silencieuse, personne ne va venir en troubler l'ordre désormais . Anne Marie, la mère, qui a eu trois enfants, va se retrouver seule face à son mari, un taiseux de surcroît ! Rien que d'y penser, cela lui donne le vertige à la mère. Et ce ne sont pas les conseils éculés de la voisine qui vont la rassurer "tu vas avoir plus de temps pour toi, vous allez pouvoir voyager.... Sortir, aller au cinéma... " oui, mais le mari, Patrick il n'aime pas tout ça, aller au cinéma, prendre l'avion... Lui, sa télé et le camping, ça lui va très bien. Anne Marie, après cette journée où ils ont déménagé Théo dans un studio à quarante kilomètres de leur maison, plus près de son école, perd pied. Elle appelle son fils aîné, puis va chez sa voisine, pour essayer de trouver, en vain, du réconfort. La vie des parents vieillissant qui se retrouvent seuls dans leur maison trop grande, un peu abandonnés, un peu inutiles désormais , cest une étape difficile à aborder et à vivre au début. Comme on dit "les oiseaux quittent le nid" cela semble si normal et pourtant c'est une véritable épreuve pour les parents.
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Sans se l'avouer, Anne-Marie redoutait cette échéance depuis des mois. Aujourd'hui, Théo, son plus jeune fils, quitte le nid familial. du dernier petit déjeuner à trois, autour de la table de la cuisine, jusqu'au moment où la silhouette de son fils s'amenuisera dans le rétroviseur d'une camionnette de déménagement, il lui faudra affronter l'évidence : rien ne sera plus jamais comme avant.

Au fil de cette journée particulière, Anne-Marie, tour à tour chancelante et confuse, maladroite et touchante, revisite les moments décisifs d'une existence en grande partie consacrée à la maternité, entre oubli de soi et joie intense d'être le centre de gravité familial.

Tandis que son dernier enfant vole désormais de ses propres ailes, comment réapprendre à vivre seule aux côté de Patrick, son mari taiseux et taciturne, et redonner un sens à l'avenir ? À quels repères se raccrocher ?

Philippe Besson, auteur certes inégal - certains de ses écrits flirtaient avec l'emphase et la mievrerie, peut parfois nous livrer, comme avec " Arrête avec tes mensonges" de très belles pages pleine de douleur rentrée et d'émotion contenue prête à exploser à tout moment .

Son nouveau roman, qui parait pour cet hiver littéraire , appartient largement à la seconde catégorie, bien que "le dernier enfant " soit a priori plus éloignée de la fibre très autobiographique d'"Arrête avec tes mensonges. "Dans ce roman tout en nuances et en délicatesse, Philippe Besson parvient à hisser un événement a priori très banal ordinaire – le départ d'un enfant du domicile familial – au rang de moment d'une déchirante délicatesse .

Philippe Besson scrute avec énormément d'a propos le vertige d'une mère qui a construit toute sa vie pour ses enfants face à l'horizon inconnu qui s'offre à elle une fois que le petit dernier s'en va et qui doit apprendre à apprivoiser une liberté qu'elle n'imaginait pas posséder un jour.

Avec ce roman qui joue l'unité de temps et (quasiment) l'unité de lieu, Philippe Besson scrute avec énormément d'a propos le dérèglement intérieur d'une mère face à l'horizon inconnu qui s'ouvre devant elle.

De façon jamais démontrative, Besson nous fait comprendre à quel point que le sentiment que ressent une mère, très investie dans l'éducation de ses enfants, au moment de la séparation avec son dernier né, est finalement assez proche de la rupture amoureuse ou meme du deuil .

Avec énormément de précision et de justesse, Besson raconte dans les moindres détails les sentiments contradictoires, les failles psychologiques, les pensées secrètes d'une femme simple - on est dans une famille modeste que l'auteur connait bien pour avoir vécu dans ce milieu là- , pétrie de culpabilité et si touchante de vulnérabilité .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Théo, le dernier enfant de la famille quitte le nid pour aller vivre en ville dans un studio. Être chez lui, autonome. Seulement voilà sa mère Anne-Marie n'est pas du tout prête à le laisser partir, et après lui avoir fait des suggestions maladroites pour qu'il reste à la maison (on est si bien à la campagne, l'air est pur !) force est de constater que la décision est prise.

Alors, pour lui tenir la main jusqu'au bout, elle arrive à le convaincre de faire le déménagement tous les trois, le père Patrick, ayant obtenu la permission d'emprunter le Kangoo de l'entreprise. Voyage à trois, serrés comme des sardines dans la voiture très encombrée.

Philippe Besson nous brosse le tableau d'une mère qui n'accepte pas le départ de son fils, qu'elle vit presque comme une trahison, elle a l'habitude de lui préparer le petit déjeuner, faire sa lessive ranger ses affaires, et ne comprend pas que passé un certain âge, un adolescent puis jeune adulte a besoin d'intimité, de souffler et de voler de ses propres ailes.

Cette mère qui aurait dû me toucher, m'a peu à peu horripilée, car elle ne veut rien lâcher, elle tient à être une victime de l'ingratitude de son fils alors qu'au fond d'elle-même elle sait très bien que c'est mieux de respecter son choix. Mais pour elle, c'est encore son bébé, comme s'il avait trois ans.

Tout se passe sur une journée, la dernière passée à trois, où les petites phrases fusent, visant tantôt Théo, tantôt Patrick, les sous-entendus : je souffre mais vous ne comprenez pas.

Le retour à la maison est très bien croqué par l'auteur : Anne- Marie, cherchant du réconfort chez son fils aîné ou encore sa voisine, la très sage Françoise, qui, quoi qu'ils puissent dire majore la colère rentrée, le sentiment d'être incomprise : elle cherche de l'aide mais refuse d'entendre ce qu'on peut lui dire…

Philippe Besson, avec sa sensibilité coutumière, nous dresse un beau portrait de femme, même si elle est exaspérante, Anne-Marie nous touche. Elle a tellement surinvesti son rôle de mère que son rôle de femme est passé au second plan, alors bien sûr comment continuer à vivre ? Elle est tellement crédible, son héroïne, que cela sent un peu le vécu. Mais ce n'est que mon interprétation…

J'ai lu beaucoup de livres de l'auteur et pour l'instant, mes préférés sont « Se résoudre aux adieux », « Son frère », « L'arrière-saison », qui sont des coups de coeur ou presque, mais aussi « Un garçon d'Italie » ou « La maison Atlantique » … j'ai gardé le meilleur pour la fin « Les jours fragiles » qui me fait de l'oeil sur une étagère d'une de mes bibliothèques : à PAL dantesque, bibliothèques multiples bien sûr…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Nous sommes un week end de fin d'été. La rentrée universitaire approche.
Anne Marie et Patrick mariés depuis 30 ans voit partir le dernier enfant.
Situation classique d'une famille dont les enfants les uns après les autres quittent le nid.
Il y a d'abord eu Julien , puis Laura et enfin aujourd'hui Théo.
Situation classique et ordinaire pour des répercussions psychologiques et sociales qui ne le sont pas.
Comme à son habitude Philippe Besson dissèquent les situations.
Autour de huit chapitres bien ancrés dans le temps du week end , Philippe Besson nous rapporte le mal être d'Anne Marie.
Rien de sensationnel. Que de la réalité. Réalité que la plupart des parents ont vécu.
Le déchirement du départ du dernier enfant - la peur de la perte - la vie qui roule sur une nouvelle pente.
Philippe Besson a l'art, en quelques mots précis, de faire comprendre le vertige qui peut envahir ces personnages même sile père est un taiseux.
Nous sommes au coeur d'une famille lambda , le père et la mère travaillant au Leclerc du coin, nous sommes au coeur de sentiments et émotions connus.
Rien que du banal , du quotidien.
Mais ce banal, ce quotidien vous imprègne.
le départ d'un enfant - la séparation . Des moments de vie qui s'estompent, des relations fils mères qui vont s'étioler.
Un enfant qui s'en va , un au revoir.
Jusqu'où sommes nous touchés par ce départ. Remet il notre vie en cause ?
Rien que la vie.
Philippe Besson est passé maitre pour nous dire que la vie est sentiments, émotions , mouvements, gestes , non dits et silence.
Impressions délicates.
Le tableau de la vie.
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Dans ce roman, Philippe Besson se met dans la tête d'une maman qui voit son petit devenu grand partir vers sa vie.
Pour elle, il est toujours son bébé, le petit dernier. Comment continuer avec ce vide ?
Bien sûr, il y a son mari, sa présence rassurante, mais ce n'est pas pareil.
Durant une journée, Anne-Marie essaie de retenir le temps.
L'histoire avance au gré des rebondissements, des pensées conscientes et inconscientes des personnages.
Une fois de plus avec une écriture juste, fluide et sensible Philippe Besson a un grand talent pour sonder l'âme humaine et fait des petits riens de tous les jours un roman qui parle à tous les lecteurs.
Des gens simples.
Une histoire simple.
Une histoire qui parle de la vie et du temps qui passe.
Un roman dont la simplicité n'a d'égale que l'élégance des mots de l'auteur qui réussit à nous émouvoir sans tomber dans le larmoyant.
Comment ne pas s'identifier à Anne-Marie ? Cette mère triste est inquiète nous ressemble tellement ?

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Critique très courte après tant de commentaires! .

Très belle histoire délicate et émouvante, nuancée, sobre, déchirante , lors d'une journée si particulière , le coeur déchiré d'une maman , bouleversée par le départ de son dernier enfant : une maison vide , silencieuse face à un mari ô combien taiseux !
Bravo à l'auteur qui sait si bien nous émouvoir !
Très beau moment de lecture !
Comment ne pas être émue aux larmes par la fin ?
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