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EAN : 9781090203007
Editions Illador (12/01/2012)
3.5/5   2 notes
Résumé :
John Betjeman (1906-1984) fut non seulement l'un des poètes les plus appréciés, mais aussi l'un des hommes les plus populaires de l'Angleterre. Bien loin de revendiquer sa place au nombre des intellectuels, ce dont il ne se souciait guère, il devint le héros bien-aimé de son pays. Et pour cause, sa poésie, mélange de joie et de nostalgie, d'humour et de romantisme, participe à la mythologie de l'univers anglais au même titre que la reine, la conduite à gauche ou le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Écrivain méconnu dans l'hexagone, John Betjeman était pourtant le poète de la reine de 1972 jusqu'à sa mort. C'est justement pour faire découvrir aux francophones un auteur extrêmement populaire en Angleterre que les éditions Illador proposent une traduction de ses plus beaux poèmes.
D'un point de vue purement formel, le livre possède un papier de qualité avec une mise en page claire et agréable. La première confrontation avec le poète se veut picturale : un portrait de Betjeman en plein fou rire anticipe ainsi la préface. Un poète drôle, Betjeman ? La préface ne dira pas le contraire. La plupart des poèmes non plus d'ailleurs.

Le projet de l'édition est on ne peut plus sérieux pourtant. « Betjeman est à lui tout seul tout l'esprit des anglais » nous prévient-on. Plus encore, il est promis un voyage à travers cette lecture, un voyage dans la flore, l'architecture victorienne, un véritable parcours géographique ; une "géographie sentimentale, physique et langagière"… Betjeman est un historien de son temps et le plaisir de la lecture semble égal à l'inventivité de ses poèmes.

Sur le fond, John Betjeman est donc un guide touristique pour le lecteur français. Et après avoir visité l'Angleterre de Londres jusqu'à Dawley, l'homme de lettres s'intéresse au « continent noir », aux femmes de sa vie, puis, même si on la perçoit tout au long du recueil, à la nostalgie. Ainsi, les jeux de mots, les pointes ironiques et le ton enjoué n'empêchent pas pour autant la présence de quelques poèmes un peu plus mélancoliques comme Remords (Remorse) ou encore Devonshire Street W.1.

La photographie de fin de livre se veut d'ailleurs bien plus morose que celle présente au début. Plus question d'un John en plein fou rire, mais d'un homme, de dos, tête baissée, vêtu de noir. Loin d'être un personnage triste, il faut surtout comprendre à travers ses deux photographies oxymoriques que Betjeman manie le comique comme le drame, la joie comme la nostalgie, l'humour comme le romantisme. Il nous prouve ainsi dans L'arrestation d'Oscar Wilde au Cadogan Hôtel (The Arrest of Oscar Wilde at the Cadogan Hotel) que sa poésie peut prendre la forme d'un conte structuré comme d'un écrit un peu plus absurde avec par exemple Bristol, dans lequel une série de chiffres sert de conclusion.

Traduire Betjeman s'avérait donc être un véritable challenge qu'Anne Guerber a plus ou moins réussi. On ressent dans la traduction française ce désir d'être fidèle au texte original, de laisser les périphrases nébuleuses pour un français (les notes les rendent compréhensibles, ouf !) mais on perd tout de même un quelque chose dans la traduction. Et ce quelque chose, c'est l'harmonie qui fait la beauté de la version originale, la justesse des rimes, la joliesse de l'expression. Car en français, certaines sonorités sont biens moins agréables qu'en anglais. C'est le prix à payer pour rester fidèle au texte. Pour autant, les poèmes sont globalement bien traduits et certains, comme Filles de bureau (Business Girls), sont mêmes très proches de la version original tant dans les sonorités que dans l'harmonie générale. On peut néanmoins trouver curieux le choix de traduction pour certains passages. Pourquoi, par exemple, ne pas avoir traduit la polysyndétie en « et » dans le dernier vers de Soleil et Plaisir (Sun and Fun) ?

Quoiqu'il en soit, si la traduction fait de son mieux pour rendre le voyage possible, ce n'est pas tout à fait le même sentier qu'un anglophone que nous empruntons avec la version française. Si bien qu'on ressent une frustration une fois la lecture terminée. On aimerait lire Betjeman dans la langue originale. La version française nous donne accès au sens, mais on ressent bien que l'aura de l'oeuvre se trouve surtout dans la version anglaise. A moins d'être bilingue, on reste sur notre faim. Cette édition bilingue ne rassasie donc pas mais elle a le mérite d'ouvrir l'appétit à tous les français unilingues. On aurait presque envie de goûter du pudding dis-donc !
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Certains pourraient se demander qui est cet homme. Il n'y a pas de honte à cela, moi-même quand j'ai choisi ce livre dans le masse critique de Babelio, j'avoue que je ne savais pas de qui il s'agissait.
S'il n'est pas très connu en France, en Angleterre, c'est un héros, en tout cas l'un des poètes les plus appréciés. En effet, ce personnage met en vers tout l'amour qu'il a pour sa patrie. Il dépeint l'Angleterre comme nul autre avec justesse, délicatesse mais aussi avec humour. L'avant-propos précise d'ailleurs que quand le projet de traduire les poèmes en français a vu le jour, les Anglais se sont écriés : « Mais John Betjeman est intraduisible ! ». Pour conclure, la traductrice Anne Guerber va jusqu'à écrire : « Betjeman est à lui seul tout l'esprit anglais. »
Certes il n'a pas la beauté éblouissante de Shakespeare, ni la fougue ou la passion dévorante de Hugo dont chacun des vers est parfait en tout point, n'y cherchez pas des styles poétiques qui vous laissent cois car vous seriez un peu déçus. Par contre, laissez-vous bercer par ses rimes, par ses voyages au quatre coin de sa contrée, ses descriptions pointilleuses vous dépayseront sans conteste et ses portraits « so british » vous feront sourire à coup sûr…
En tout cas, j'ai passé un bon moment à ses côtés sans en tomber follement amoureuse, mais j'avoue qu'il m'a donné envie de découvrir l'Angleterre si splendide à ses yeux et de prendre un thé avec ses habitants distingués…

Le livre est vraiment très agréable, le papier est d'une grande qualité, il y a des photographies de Betjeman, une carte pour suivre ses voyages et se repérer et des notes à la fin pour expliquer certaines expressions ou pour donner des informations supplémentaires. le livre est découpé en fonction des régions-villes qu'il a décrites, la page de gauche est le texte original, la page de droite la traduction française, ce qui nous permet si on le souhaite de tester ses connaissances en anglais…
Enjoy !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
1) Londres :
Noël
[…]
Et est-ce vrai ? Et est-ce vrai,
Ce conte de tous le plus incroyable,
Vu sur un vitrail coloré ;
Un nouveau-né dans une étable ?
Le Créateur des étoiles et des mers
Devenu Enfant pour moi sur terre ?

Et est-ce vrai ? Car si c’est vrai,
Aucun doigt affectueux nouant les liens
Autour de ces babioles emballées,
Les douceurs de Noël et les petits riens,
Les sels de bain et le parfum bon marché
Et l’hideuse cravate si tendrement adressée,

Aucun amour au cœur d’une famille niché,
Aucun chant de Noël réjouissant l’air glacé,
Ni aucune cloche faisant trembler les clochers
Ne peut se comparer à cette seule Vérité –
Que Dieu se fit Homme en Palestine
Et vit aujourd’hui dans le Pain et le Vin de la vigne.


A propos du portrait d’un sourd (une référence à la mort de son père)
Le vieux visage affable, la tête en forme d’œuf,
La cravate discrètement tape-à-l’œil,
Les habits de chasse un peu flottants,
Et si bien ajusté, un linceul.

Il aimait les vieilles salles à manger de la City,
Les pommes de terre en robe des champs,
Mais sa bouche n’est désormais ouverte
Que pour laisser la glaise de Londres entrer dedans.

Il m’emmenait pour de longues et silencieuses balades
Par des chemins de campagne, lorsqu’il était moins âgé,
Il connaissait le nom de chaque oiseau
Mais pas le chant qu’il chantait.

Quand mes paroles lui échappaient
Il souriait et semblait si majestueux
Que je préfère ne pas penser
Aux asticots dans ses yeux.

Il aimait l’air délavé de Cornouailles,
L’odeur de la terre labourée,
Il aimait un paysage nu à perte de vue
Et à l’huile il le peignait.

Mais moins que tout il aimait cet endroit
A la colline de Highgate Hill accroché
Terre mouillée couverte de marbre de Carrare
Où les Londoniens viennent s’entasser.
Il aurait aimé dire au revoir,
Serrer les mains de ses nombreux amis,
Mais à Highgate désormais les os de ses doigts
Du bout de ses mains sont sortis.

Toi, Dieu, qui le traite de la sorte,
Tu dis « Sauvez son âme et priez ».
Tu me demandes de Te croire quand
Je ne vois que fumier.


Dans l’abbaye de Westminster
Laisse-moi ôter mon autre gant
Tandis que la vox humana s’amplifie,
Et que les prairies enchanteresses de l’Eden
Se prélassent au soleil sous les cloches de l’abbaye.
Ici, où gisent les grands hommes d’Angleterre,
Ecoute d’une femme distinguée la prière.

Seigneur plein de grâce, oh bombarde les Allemands.
Epargne leurs femmes au nom de Ta Charité,
Et si cela pose trop de difficultés
Tes Erreurs seront pardonnées.
Mais, Seigneur plein de Grâce, quoi qu’il en soit,
Ne laisse aucune bombe tomber sur moi.

Conserve intact notre Empire
Que Ta Main conduise nos Drapeaux,
Les vaillants noirs de la lointaine Jamaïque,
Du Honduras et du Togo ;
Protège-les, Seigneur, sous le feu,
Et protège les blancs encore mieux.

Pense à ce que notre Nation représente,
Les livres de chez Boots, les petits chemins ruraux,
La liberté de parole, les forfaits de transport, la distinction sociale,
La démocratie et un réseau d’eaux usées comme il faut.
Seigneur, mets sous Ta protection toute particulière
Le cent-quatre-vingt-neuf, Cadogan Square.

Seigneur aimé, j’ai commis des péchés,
Cependant aucun crime très important ;
Désormais je me rendrai à l’Office du Soir
Dès que j’en aurai le temps.
Aussi, mets-moi de côté une couronne, Seigneur très bon.
Et ne laisse pas descendre le cours de mes actions.

Je travaillerai dur pour Ton Royaume,
J’aiderai nos gars à l’emporter par les armes,
J’enverrai des plumes blanches aux mauviettes
Je m’engagerai dans le corps d’armée des Femmes,
Et les Marches de Ton Trône, je les rendrai belles
Dans la Zone de Sécurité Eternelle.

Je me sens un peu mieux à présent,
Quelle récompense d’entendre une Parole de Toi,
Ici où les ossements d’importants chefs d’Etat,
Ont été ensevelis tant de fois.
Et maintenant, Seigneur aimé, je dois y aller
Car j’ai rendez-vous pour déjeuner.


N.W.5 & N.6
Les falaises rouges se dressent. Et vers leurs sommets, les monte-charges
S’élancent avec les provisions à des hauteurs argentées.
Lissenden Mansions. Et ma mémoire retrouve
Des lis dans les éclairages électriques semblables à des lis
Et des odeurs d’Irish stew dans l’odeur des prunus
Et des tumultes marins dans ceux des tramways londoniens.

Parmi tous ces souvenirs, ma mémoire ressuscite le calme
De cette haie de troènes sombre aux joies intarissables,
Ici en premier lieu, absorbée par son régime de feuilles,
Je regardais se nourrir la chenille ondulante
Et la voyais suspendue en une écume collante
Jusqu’au jaillissement du phalène hors de la chrysalide, après des semaines d’attente.

Je vois les branches noires d’un chêne se découper sur le ciel,
Des écureuils rouges sur le Burdett-Coutts estate.
Je pose à ma nurse la question « est-ce que je mourrai ? »
Au moment où les cloches de la triste Sainte-Anne retentissent si tard,
« Et si je meurs vraiment, irai-je au Paradis ? »
Highgate entre chien et loup. Mille neuf cent onze.

« Tu iras. Pas moi. » De la part de cette piètre bonne d’enfants,
Sadique et puritaine comme je m’en aperçois aujourd’hui,
J’ai d’abord appris ce qu’était la peur,
Nourri de force, étalé en travers sus ses genoux,
Enfermé dans des placards, à longueur de jour abandonné,
« Pour les siècles des siècles ». Terribles mots sur lesquels prier.

« Pour les siècles des siècles ». Ce n’est pas tant ce qu’elle ferait
Qui me terrifiait à ce point mais sa propre peur
Et sa culpabilité devant ce qui n’aurait pas de fin. Moi aussi je les ai attrapées,
Moi qui ai horreur de penser à la succession des sphères
Dans l’éternité et l’implacable volonté de Dieu.
J’ai attrapé sa terreur à cette époque. Je l’ai toujours.


2) Autour de Londres
Slough
Allez-y, bombes bienfaisantes, sur Slough, il faut vous déverser
Cette terre ne convient plus aux hommes désormais,
Plus le moindre brin d’herbe en pâture à brouter
Répandez-vous, Trépas !

Allez-y, bombes, en mille morceaux pulvérisez-les
Ces cantines climatisées immaculées,
Ces fruits en boîte, viande en boîte, lait en boîte, haricots en boîte
Consciences en boîte, respiration en boîte.

Ruinez les ruines de ce qu’on prétend appeler une cité –
Pour une maison, quatre-vingt-dix-sept livres à débourser
Puis une fois par semaine, sur vingt années,
Une demi couronne,

Et visez bien cet homme au menton gras
Qui toujours trichera et toujours gagnera,
Qui lave sa peau dégoûtante de pacha
Dans les larmes des femmes,

Feu sur son bureau en chêne astiqué
Feu sur ses mains qui savent tout caresser
Faites taire son assommante blague d’obsédé
Faites-le hurler de douleur.

Mais épargnez les jeunes employés aux crânes luisants
Chargés d’additionner les profits de ce mufle puant ;
Ce n’est pas de leur faute s’ils ont l’esprit chancelant,
Ils ont goûté à l’Enfer.

Ce n’est pas de leur faute si le chant des oiseaux,
Ils n’ont pas pu l’apprendre à la radio,
Ce n’est pas de leur faute s’ils ont souvent les beaux
A Maidenhead.

S’ils parlent marques de voitures et sport
Dans différents pubs soi-disant Tudor
S’ils rotent plutôt que d’oser regarder dehors
Tout là-haut vers les étoiles.

Méticuleusement, dans des intérieurs toutes commodités,
Leurs femmes mettent en plis des cheveux oxygénés
Et à l’air synthétique les font sécher
En vernissant leurs ongles.

Tombez sur Slough, bienfaisantes bombes, allez-y !
Pour que la charrue y soit accueillie.
La récolte est pour aujourd’hui ;
La terre expire.


Jeux d’intérieur près de Newbury

Au milieu des bouleaux argentés serpente le macadam des petites routes tortueuses
Et les panneaux pour Bussock Bottom, Tussock Wood et Windy Brake,
Les pavillons à pignon, les églises aux tuiles bien accrochées, capturent les lumières de notre Lagonda
En route pour la fête de Wendy, la crème de citron et le Christmas cake.
Large gamme de moteurs vrombissants,
Une fois passée la pinède en ronronnant
Allez-y, Hupmobile, Delage !
Rapide le voyage avec vos chauffeurs,
Faisant crisser le gravier des demeures
A la sortie de leur confortable garage.

Oh Wendy, au moment où le tapis s’écrasait sous mes chaussons
Tu apparaissais là, dans la rivière de tes cheveux dorés,
Ravissante dans la lumière brillante de l’entrée
Tu te tenais là et aussitôt tu m’entraînais dans un jeu de clumps

Puis le nouveau Victrola se mettait à jouer
Et ton original d’oncle à annoncer
« Choisissez vos partenaires pour un fox-trot ! Dansez jusqu’à l’heure du thé !
Allez, jeunesse, et que ça swing ! »
Etait-ce la chance qui nous réunissait avec adresse,
Moi, qui t’aimais de toute ma tendresse,
Toi, qui me serrais tout contre toi, bien fort contre ta robe de soirée ?

« Rejoins-moi après le goûter ! » Ainsi nous rejoignions-nous et personne ne nous trouvait.
Oh ce placard sombre et douillet pendant que les autres jouaient à cache-cache !
Mains jointes dans le silence de la chambre autour de nous, nos deux cœurs qui battaient,
Mains jointes et entendant à peine les pas soudains, le bruit assourdi et les cris perçants.
Amour trop profondément enraciné pour s’embrasser –
« Où est Wendy ? Wendy nous a quittés ! »
Amour si pur qu’il ne pouvait durer ainsi,
Amour si puissant que, de peur, je demeurai transi
Quand tu serrais si fort mes doigts sans répit
Et murmurais dans ton étreinte « je suis ton amie ».

Good-bye Wendy ! Fées, elfes des pins et gnomes des mélèzes, à vous de jouer,
Les étoiles aux yeux de paillettes jettent de furtifs éclats
Sur le parcours glissé de la luxueuse Lagonda
Qui redescend les chemins sinueux du bitume vers les carreaux éclairés du foyer.

Là, au milieu des bouleaux argentés,
Toutes les cloches de tous les clochers
Ont retenti dans le reste du bain se vidant dans le frimas.
Wendy qui m’a fait me déshabiller à toute vitesse,
Wendy qui du drap devient la caresse
Wendy inclinée qui me bénit avec tendr
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Filles de bureau

La ventilation du chauffe-eau
Rabat en soufflant les vents d'automne
Sur un millier de femmes de bureau
Prenant leurs bains à Camden Town.

[...]



Business Girls

From the geyser ventilators
Autumn winds are blowing down
On a thousand business women
Having baths in Camden Town.

[...]
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I made hay while the sun shone.
My work sold.
Now, if the harvest is over
And the world cold,
Give me the bonus of laughter
As I lose hold.

J’ai battu le fer tant qu’il était chaud.
Et empoché la mise.
Aujourd’hui, si le feu est mort
Et le monde transi,
Donnez-moi le bonus de rire
Au moment de perdre prise.
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