D'une saison à l'autre

L'épilogue est LA partie la plus sympathique du livre. C'est dommage d'avoir du attendre la fin du livre pour y trouver de l'émotion.
Conclusion:
Un livre avec des hauts et des bas, des nouvelles pas toutes de la même qualité mais au final c'est un livre qui se lit mais sans plus.

Plus en profondeur:
La fugue d'Augustin:
Début laborieux, trop de mots qui n'ont pas leur place, des expressions redondantes et un texte vraiment fouillis mais quand on persiste au-delà de la page 20, on se retrouve avec une histoire très touchante et intéressante.

Le petit gnou bleu
Le petit gnou bleu qui aimait Montaigne et qui rêvait de vivre au zoo de Beauval. C'est un gnou qui pense, qui fait la comparaison entre la société de humains et des animaux sauvages. C'est un gnou malheureux parce qu'il se rend compte de ce qu'il se passe dans ce monde
Bref c'est un gnou très attachant qui rend cette histoire sympathique malgré la dureté du thème.
Le texte était beaucoup agréable a lire que le premier. Moins fouillis, plus construit et donc plus facile a lire et légèrement addictif

L'ermite de Sologne
Marianne et Valentin, 28 ans ex-parisiens post covid se promènent dans leur petit village presque désert et partent a la chasse aux champignons. En chemin ils "rencontrent" un ermite avec lequel le temps s'arrête, il leur raconte des histoires qui vont les faire réfléchir.
Très joli texte, facile a lire et addictif

Un yeti pas ordinaire
Quand on croit a ses rêves tout est possible. le texte est fluide, vraiment bien tourné et se plonge très vite dans l'aventure avec François et Marie-Claude.

Un livre sans prétention qui regroupe quatre contes modernes, faciles à lire, actuels et plein d'esprit.
Des contes aussi « engagés » avec un message propre à chacun d'eux : Augustin et le regard que nous portons autour de nous, le gnou et la violence du monde animal, l'ermite = paix aux hommes de bonne volonté et le yeti donneur de leçons.

J'ai bien aimé Augustin et le gnou, un peu moins l'ermite.

Ce que j'aimé dans Augustin, c'est notre capacité et notre possibilité de changer de lunettes. Augustin, ayant pris cette décision, va voir le monde autrement et les gens vont le voir lui aussi différemment. Cela ne veut pas dire qu'il faut tomber dans l'angélisme, et l'histoire du gnou est là pour nous rappeler que la nature est violente.

Ce qui m'a gêné dans l'ermite, ce sont les affirmations politiques. Personnellement, je n'aime pas particulièrement le personnage cité, mais cela vaut pour moi pour les deux extrêmes de l'échiquier politique qui attisent la colère.

J'ai été plus indifférent au yeti qui ne m'a pas accroché.

Globalement, j'ai passé un bon moment et c'est cela qui est important.

Quatre contes qui nous ouvrent les yeux sur le monde et sur notre façon d'y vivre.

Une lecture plaisante mais à part celle de l'été, je pense qu'aucune ne me marquera vraiment.

J'ai aimé les petites morales à la fin de chaque conte.