AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,43

sur 62 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
0 avis
Drôle de sensation, cette intrusion accélérée dans 30 ans d'existence! le journal de Jane Birkin commence lorsqu'elle est enceinte de Lou (Doillon, fille du réalisateur Jacques Doillon) et se termine lorsque celle-ci a trente ans et est maman d'un petit Marlowe depuis déjà plusieurs années.
Je ne suis pas une fan de Jane Birkin, mais ce journal m'a intriguée car, bien sûr, on y retrouve la chanteuse-actrice ainsi que d'autres poids lourds tels que Charlotte et Serge Gainsbourg, les Doillon, et Kate Barry , sans parler des autres fréquentations de l'artiste.
Je n'ai pas tout lu avec attention, mais j'ai apprécié la sincérité de Jane dans ses sentiments et impressions. On peut se demander à quoi bon publier un tel journal intime à l'origine, on peut le prendre comme un témoignage de femme, de mère, d'actrice, d'être humain, ce qui est bien valable.
Je ne vais pas développer sur les faits qui y sont présentés car ça n'intéresse sans doute que les lecteurs. Ecrire un journal reste en tout cas un exercice enrichissant même si parfois difficile et éprouvant; d'ailleurs, on peut comprendre que les mots n'aient plus pu être posés sur papier après le drame de la mort de Kate qui clôture abruptement le journal.
Commenter  J’apprécie          162
Un journal intime pour mettre en mots tout ce qui nous comble mais aussi tout ce qui nous fait souffrir comme la perte d'êtres chers. Ici, l'auteur se livre tout en tristesse, douleurs et sentiment de ne pas bien faire et pourtant, elle a ses qualités et ses défauts comme tout un chacun. J'ai été émue et touchée par la délicatesse de ton de cet écrit.
Commenter  J’apprécie          100
Le premier volume du journal intime de Jane Birkin ne volait pas bien haut, mais avait au moins le mérite de nous faire découvrir son ascension et sa vie avec Serge Gainsbourg. J'ai eu plus de mal à trouver de l'intérêt à ce second tome, "Post-scriptum" : non pas que sa vie sur cette période (1982-2003) n'ait pas été riche (incursion dans le Sarajevo assiégé, nombreux voyages autour du monde, rencontres de personnalités marquantes du XXème siècle), mais elle n'est pas racontée de manière intéressante. Pire, Jane Birkin parait parfois terriblement creuse, voire inculte. Cependant il faut remettre le texte dans son contexte : c'est un journal intime (enfin des extraits choisis), et je pense que la chanteuse n'ayant pas une haute opinion d'elle même, elle ne se met forcément pas en valeur et ne cesse de se dévaluer. Par contre on retrouve dans chaque ligne l'amour immense qu'elle a pour ses filles et leurs enfants, et l'on comprend mieux qu'elle ait cessé d'écrire à la mort de sa fille Kate... Bref, j'essaie d'être indulgente, mais ça a été un peu long quand même.
Commenter  J’apprécie          80
Je termine « Post-scriptum » le deuxième volet du journal de Jane Birkin couvrant la période de 1982 à 2013 et je dois dire que je suis contente que Jane Birkin continue actuellement ses concerts.
Car la scène, elle l'a connue assez tard finalement. Très timide et surtout manquant de confiance en elle, elle a beaucoup travaillé pour surmonter ses angoisses et a eu la chance de rencontrer des gens formidables.
Ceci dit, j'ai moins aimé que le premier livre « Munkey Diaries » justement parce qu'elle est parfois un peu pénible de ne jamais se faire confiance et de se plaindre d'être nulle. D'autant plus que c'est loin d'être le cas car elle fait énormément de choses. Elle chante, elle écrit, elle joue au théâtre, elle joue au cinéma, elle réalise elle-même un film (« Boxes » que je me suis empressée d'acheter), elle milite pour de bonnes causes et s'occupe de ses trois filles. Car chez les Birkin la famille à une importance considérable. C'est vraiment une tribu.
Il y a des moments épiques comme le concert de Bruce Springsteen ou l'emmène Patrice Chéreau qui l'a fait jouer au théâtre pour la première fois dans une pièce de Marivaux « La Fausse Suivante ». Elle dit beaucoup de bien de lui. Et puis il y a son amitié avec Agnès Varda qui a tourné « Jane B. par Agnès V. » et « kung-fu Master ».
Le plus impressionnant c'est quand elle part à Sarajevo en pleine guerre de Yougoslavie avec Olivier Rolin son nouveau compagnon. Mais surtout, on sent qu'elle a été très affectée par la mort de Serge Gainsbourg puis de son père et de sa mère, sans parler de sa fille Kate qui l'a fait cesser d'écrire et on comprend pourquoi, tellement ses filles sont fusionnelles.
Enfin, elle évoque son combat contre le cancer et je me demande comment elle fait pour trouver autant d'énergie pour continuer à travailler. Belle leçon de vie.

Commenter  J’apprécie          61
Ce second volume du journal intime de Jane Birkin couvre la période de 1980 à 2013. Une artiste dont la sensibilité à fleur de peau transparait tout au long de ce récit très émouvant.
Une écriture toute simple sans fioritures. Un texte plein de nostalgie qui m'a semblé sincère et pudique et qui a renforcé ma sympathie pour cette artiste.
Commenter  J’apprécie          50
Dans un journal intime, le ressenti prévaut souvent sur les faits.
Post-scriptum n'échappe pas à la règle, mais Jane Birkin a cependant ajouté a posteriori quelques notes qui donnent le contexte et qui ne sont pas superflues pour la compréhension. Visiblement, les anecdotes n'ont pas été retouchées et sont parfois un peu longuettes et brumeuses, leur intérêt étant à mon avis de qualité très inégale.

J. Birkin est manifestement quelqu'un de bien mais très sévère avec elle-même. Elle est atteinte d'un syndrome de l'imposteur extrêmement fort et d'une absence de confiance en elle quasi-pathologique, ce qui fait que reviennent en boucle l'impression d'être nulle, la peur d'être quittée, la jalousie et la culpabilité. Cette sincérité force le respect mais lasse parfois.

Dans les années 1980 par exemple, elle avoue sa jalousie dévorante envers les jeunes actrices qui peuplent le cinéma de Jacques Doillon, qui était alors son compagnon. Elle se sent vieille et moche. Quand on revoit les photographies de l'époque, on a pourtant l'impression qu'elle n'a jamais été plus fine et gracieuse. de son côté, Gainsbourg semble encore tenir la première place dans son coeur, alors qu'ils sont séparés. Pas forcément évident non plus pour Doillon …

Les pages concernant certaines de ses collaborations, notamment sa première expérience théâtrale dans la Fausse Suivante avec Chéreau, m'ont cependant intéressée, le récit d'un tournage calamiteux à Cuba et de certaines tournées m'a amusée, et son engagement humanitaire, en particulier son voyage très périlleux à Sarajevo pendant le siège, est évoqué avec force, de même que son expérience de la maladie et ses nombreux deuils.

Ce patchwork fait que malgré plusieurs réserves, j'ai en définitive eu l'impression de passer du temps en bonne compagnie. J'en remercie la masse critique.
Commenter  J’apprécie          50
Après avoir écouté et beaucoup aimé Munkey Diaries j'étais très heureuse de retrouver Jane Birkin pour la suite de son journal. Il faut dire que toute ma vie a été bercée par les chansons de Serge Gainsbourg et de Jane Birkin, les films de Charlotte, les films et les chansons de Lou, les photographies de Kate, les films de Jacques Doillon. Je fais partie de cette génération adolescente et étudiante dans les années 80/90, le punk, Londres, le cinéma de Carax, de Beineix, de Chéreau, de Miller, de Tavernier, de Leconte, de Blier, le Palace… "Les nuits fauves", les films de James Ivory, de Stephen Frears… J'ai l'impression que tout cela fait partie de mon ADN culturel. En écoutant l'audio book Munkey Diaries et en lisant Post-scriptum, je me suis aperçue que Jane Birkin avait toujours été là, que ce soit en chanson, à travers ses combats, à travers ses films, à travers ses filles et ses compagnons, elle fait partie des constantes de ma vie. Ce livre m'a permis d'en prendre conscience et de réaliser que certaines personnes ont cette capacité à vous toucher de façon indicible, avec cette pudeur qui est le propre des personnes délicates, ce mélange de réserve et de combativité, de timidité et d'assurance et cette grâce exquise.

J'ai beaucoup aimé Post-scriptum, même si je l'ai trouvé beaucoup plus sombre, plus triste, plus nostalgique aussi. On quitte les souvenirs de jeunesse et l'insouciance des années 60 et 70 de Munkey Diaries pour rentrer dans une période de doutes parsemée de deuils et de remises en question. Avec cette sensibilité à fleur de peau, Jane Birkin nous fait rentrer dans l'intimité de son quotidien, dans ses interrogations de mère, de compagne, d'actrice et ouvre ainsi la porte à nos propres interrogations. Ses regrets, ses peurs, ses joies et ses peines sont quelque part aussi un peu les nôtres et nous emmènent à nous interroger sur notre parcours. Avec cette deuxième partie de son journal, j'ai retrouvé plus de connexions avec ma propre vie, plus de résonnance avec mes souvenirs… les films que j'aimais, la musique que j'écoutais…

J'ai aussi beaucoup aimé le style, on retrouve sa façon de parler à travers son écriture et parfois j'entendais sa voix dans mon oreille, peut-être parce que j'avais encore l'audio-book de Munkey Diaries en tête. Bien sûr, un journal c'est toujours un parti-pris, un point de vue, mais ici on le sent sincère, vrai, honnête et pourtant pudique. Jamais de pathos racoleur, de vulgarité, de facilité. Il ressemble à Jane Birkin telle que je l'imagine, droite dans ses bottes, sensible, intègre, sans fards, honnête, tout en pudeur et en délicatesse.

Ce journal intéressera sûrement les fans de la chanteuse et de l'actrice mais pas seulement, c'est avant tout le témoignage d'une femme, d'une mère, d'une artiste sur son époque.

Sur le blog :

Lien : http://bidules16.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          50
Où je l'ai acheté ?
Dans un supermarché le jour de la sortie des deux volumes en poche. J'attendais ces livres en poche.

Résumé
C'est le journal intime de Jane Birkin de 1982 et sa séparation avec Gainsbourg jusqu'à 2013 et le décès de sa fille Kate

Style
Lisible mais confus… Avec de temps en temps des précisions temporelles indispensables

Oui…
Cela rappelle tout ce qu'a fait Jane Birkin, les tournées, les films et j'avoue avoir oublié ou manqué pas mal de choses

Non…
J'avais commencé le premier volet évidemment pour la relation avec Gainsbourg (et on n'apprend rien) et j'ai continué pour me remettre en mémoire son parcours après Gainsbourg (mais ce n'est pas le sujet). le sujet c'est vraiment la vie personnelle de JB ses impressions et ses délires sans aucun soucis narratif. On est donc clairement plus dans « l'intime » que dans le « journal ». En découle une vague sensation de malaise au départ puis de franche gène puisque passé le premier tiers elle perd un a un tous ses amis et/ou les membres de sa famille. Bien évidemment on est désolé pour elle et on est en empathie avec elle mais cela fait un texte d'une lourde tristesse, parfois malaisant à lire.

Au final…
A lire si vous avez vraiment le moral. Mais pour apprendre des choses sur sa carrière professionnelle mieux vaut franchement une bonne bio.
Commenter  J’apprécie          40
1982-2013, telles sont les dates butoirs de ce nouveau volume du journal de Jane Birkin (je n'ai pas lu le premier volume).
Évidemment, ils faut aimer cette artiste pour avoir envie se pencher ainsi sur des extraits choisis, commentés et annotés par l'autrice a posteriori, mais l'écriture, très fluide et le portrait qui se dessine en filigrane de celle qu'on a l'impression de connaître par coeur, tant elle s'est livrée dans des interviews sans fards, font que l'on est forcément séduits, tant par sa franchise que par son manque total d'arrogance.
Elle n'est évidemment pas parfaite, Jane, et elle ne se présente pas comme telle, loin s'en faut,  mais son joli brin de plume, son humour  font que l'on en découvre de nouvelles facettes de notre Anglaise préférée.
Éludant d'une pirouette la maladie, revenant avec élégance sur ses amours, ses filles, ses échecs, parfois, ses deuils, elle nous livre ici ce qu'elle veut bien nous donner et c'est tant mieux car on n'a pas l'impression de lire par dessus l'épaule de quelqu'un.
Commenter  J’apprécie          30
Deuxième tome des extraits du journal de Jane Birkin, traduits de l'anglais et annotés par l'auteur de 2016 à 2019.

Ce deuxième volume commence à la naissance de Lou Doillon et se termine le jour du décès de Kate Barry. Dans la courte postface, Jane indique qu'elle n'a plus écrit dans son journal après ce drame.

Il y a encore, comme dans le premier tome, la joie de vivre, l'insouciance et toujours la culpabilité de Jane qui ne sent jamais à la hauteur, qui doute toujours d'elle, en particulier vis-à-vis de ses filles.
Au fur et à mesure des pages, on l'accompagne dans sa vie trépidante de chanteuse et de comédienne, les absences de la maison pour cause de tournée ou de film dont elle souffre beaucoup lorsqu'elle est éloignée de ses filles. On rit souvent au récit d'expériences fantasques ou de situations cocasses qui ont l'air d'être sa spécialité !

À côté de cette vie extraordinaire, ces extraits de journal et les commentaires plus récents de Jane montrent qu'en dépit de ses succès, elle est confrontée, comme tout un chacun, aux épreuves de l'existence. Et là, comme tout le monde, il faut encaisser, s'angoisser, souffrir, faire face, et les occasions ne manquent pas. Sa vie avec Jacques Doillon n'est pas un long fleuve tranquille et elle doit affronter l'adolescence difficile de Kate, les décès de Serge Gainsbourg et de son père à quelques jours d'écart, le chagrin de Charlotte. Puis vient le temps des engagements - guerre en Bosnie, soutien aux sans-papiers, qui lui apporte une certaine maturité et la sort de l'image qu'elle renvoyait auparavant. On perçoit aussi son évolution par rapport à la chanson, la reconnaissance qu'elle éprouve vis-à-vis de Gainsbourg et le rôle qu'elle veut tenir dans la continuité de son oeuvre. Avec le temps qui passe, elle a le courage de tenter de nouvelles expériences au théâtre, au cinéma. Elle chante d'autres chansons que celles de Gainsbourg. Et puis, vient la maladie contre laquelle elle se bat courageusement, à sa façon, toujours fantasque et comme sur un fil.

En conclusion, un récit émouvant, un parcours atypique que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire car on revisite des évènements à travers la perception de Jane Birkin. C'est quelquefois très surprenant.
Lien : https://ruedesiam.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (184) Voir plus



Quiz Voir plus

Lire et chanter avec Jane B, au cinéma, ou ailleurs !

Elle crève l'écran la première fois dans Blow Up d'Antonioni, un film librement inspiré d'une nouvelle de ...?... intitulée La babas Del Diablo. Elle y joue le rôle de La jeune fille blonde...

Alejo Carpentier
Juan Rulfo
Julio Cortázar
Jorge Luis Borges

10 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Jane BirkinCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..