Danse avec les loups

Résumé : "Fort Sedgewick. Un avant-poste au fin fond de l'Ouest sauvage. Trois ou quatre baraques délabrées, une poignée d'hommes épuisés. C'est là qu'est affecté le lieutenant Dunbar. II rêvait de grands espaces, de batailles glorieuses. A son arrivée, une surprise l'attend le fort est abandonné, il se retrouve seul.
Seul... jusqu'au jour où il découvre une femme blessée qu'il ramène chez les Comanches. Au fil des jours, il gagne leur amitié, apprend leur langue... et tombe amoureux de cette étrange squaw aux yeux couleur de feu, cette Blanche que les Indiens ont enlevée quand elle était enfant. Comme elle, il deviendra un Comanche. Désormais, le lieutenant Dunbar n'existe plus. Il est celui qui "danse avec les loups". Mais la guerre n'est pas finie. Pour l'armée des Etats-Unis d'Amérique, John Dunbar est un déserteur…"

Que ce soit le livre ou le film, les supports de cette histoire ne servent qu'à la mettre en valeur.
Tout en restant dans l'époque qu'on a voulu lui donner, c'est à dire la conquête de l'ouest par les colons américains, au détriments des populations autochtones, il y a pourtant, les notions de racisme, de respect et d'acceptation de l'autre dans toute sa différence étaient déjà là.
Il est assez incroyable qu'un lieutenant de l'armée change de camps au profit des "sauvages" mais c'est ce qui fait l'extraordinaire de ce roman, qui pourrait être tiré des mémoires d'un soldat. Mais désormais le lieutenant John Dunbar est considéré comme un déserteur. Il est celui qui a rallier l'ennemi pour devenir celui qui "danse avec les loups".
Mickaël Blake nous permet de découvrir et d'entrer dans l'intimité des Comanches et pour une amoureuse des peuples indiens, c'est un vrai régal et une ouverture sur un monde mal exploré.
les mots sont justes, ni trop violents, ni trop condescendants... parfaits!

D'aucuns ne découvrent l'ouest américain, la Prairie, l'esprit pionnier et l'extraordinaire diversité des tribus amérindiennes qu'au travers de films à grand spectacle. Danse avec les loups, en fut assurément un, mais un film à grand spectacle assez réussi, et qui ne trahit pas outrageusement le fabuleux roman qui est à son origine. Mais c'est bien dans le livre qu'on pressent vraiment ce qu'est l'isolement, la solitude du lieutenant nordiste John Dunbar, solitude qui est un choix, car c'est lui qui a décidé d'orienter son destin vers l'Ouest. Si le film a fait le choix de placer le soldat nordiste sur le chemin des sioux, dans le livre, ce sont les comanches qui vont lui ouvrir son horizon, vers un ailleurs et un autre, qu'il pressentait en arrivant sur son poste désolé. Fabuleuse épopée que celle des comanches, qui ont eu leur heure de gloire. La rencontre avec « Celle Qui Se Dresse Avec Un Poing Fermé », la construction de leur relation, leur apprentissage mutuel, est une des meilleures réussites de ce livre, comme l'est la narration de l'enrichissement partagé entre l'homme blanc et les indiens comanches. Ce livre décrit aussi non pas la disparition d'un monde, mais l'annonce de sa destruction, l'obligation pour l'homme dit "rouge", de se retirer peu à peu vers les confins. Qui a vu le film ne saurait être déçu par le livre, bien au contraire.

La tension dramatique traverse le lent rapprochement entre le lieutenant et les Comanches - la tribu d'adoption lui réserve un accueil méfiant ; c'est ma partie préférée du roman. Dans le dernier tiers cela verse dans les bons sentiments. Une écriture parfois sobre, parfois empreinte de lyrisme. 5 étoiles, un grand plaisir de lecture.

Décidément le lieutenant de cavalerie Dunbar ne fait rien comme les autres...

Rescapé de la terrible Guerre de Sécession qui a déchiré les Etats-Unis durant cinq années, plutôt que de retrouver les siens, la paix et enfin souffler, il choisit l'exil à la frontière et décide de fuir cette civilisation capable d'une sauvagerie insensée.

Ce soldat idéaliste est un marginal sans autre ambition que l'accomplissement du devoir. Envoyé à Fort Sedgwick pour rejoindre une garnison à l'avant-poste avec la mission de combattre les indiens, il découvre un endroit désert, en pleine déréliction.

En effet ses compatriotes, pour sauver leur peau, viennent de se retirer de cette plaine sauvage où rôdent les Comanches et les redoutables Pawnees. Sans le savoir, et par un concours de circonstances à la fois drôles et dramatiques, le jeune lieutenant bascule brutalement dans l'oubli, avec pour seule compagnie un vieux loup et son cheval Cisco qui attire la convoitise des autochtones.

Le drame des indiens d'Amérique est évoqué en creux, à travers l'angoisse d'Oiseau Frappeur, conscient que les temps vont changer immanquablement pour sa race, que les hommes blancs vont venir en masse, les chasser et rompre l'harmonie que les Comanches ont développée avec la nature à travers les siècles. Il sait que les soldats arrivent avec leurs fusils, que les fermiers s'installent et cultivent le sol, que les traités de paix ne tiennent pas quand l'homme a décidé de les rompre pour étendre son pouvoir et installer sa race ; les sauvages ne sont pas ceux que l'on croit. Loin de tout manichéisme, Blake ne cache pas non plus la cruauté et la sauvagerie des indiens, mais il insiste sur une forme d'entente avec cette terre qui les a nourri depuis l'origine des temps.

Western humaniste, drôle et plein de fraîcheur, qui préfère vanter l'homme quand il choisit la grandeur d'âme et le dialogue, Danse avec les loups est surtout connu pour être un film grandiose au souffle épique. Il faut savoir que le réalisateur et principal acteur de ce film Kevin Costner a tenu à prendre l'auteur comme scénariste ; ce qui donne une correspondance entre les deux quasi maniaque et parfois ennuyeuse, où le film et le livre se doublonnent de façon stérile.

Même si le texte n'a pas la puissance de cet autre western contemporain, Méridien de sang écrit à la même époque par Cormac McCarty, il prend un angle totalement différent : Dunbar, héros positif, apprend à vivre dans une tribu dont les règles correspondent à son idéal. Peu à peu la différence entre les hommes, malgré les craintes réciproques et les calculs, deviennent une source de découverte mutuelle pleine de respect. Une vision peut-être naïve, mais si apaisante à notre époque cynique et désespérée.

Quelle chance pour un jeune lecteur de pouvoir suivre les pas du Lt John J. Dunbar, USA dans les plaines immenses et découvrir le livre avant le film !
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Danse avec les loups est surtout connu pour son film avec Kevin Costner dans le rôle titre _ que je n'ai jamais vu d'ailleurs, mais c'est avant tout un roman. Je suis tombée dessus par hasard à Emmaüs pour une somme dérisoire et il tombait bien, car je voulais découvrir un peu plus l'histoire des Amérindiens depuis mon coup de coeur pour Mille femmes blanches de Jim Fergus qui avait une révélation totale, une énorme claque!

XIXème siècle. Amérique du Nord. le lieutenant John Dunbar, après un malheureux concours de circonstance, se retrouve seul avec son cheval Cisco et le vieux loup Deux Bottes au fort Sedgewick abandonné. Il décide de tenir le fort, persuadé qu'on le rejoindra très bientôt! Mais ce ne sont pas ses compatriotes blancs qui vont le rencontrer mais une tribu indienne, une tribu Comanche et cette rencontre va absolument tout changer! Une rencontre inoubliable, une amitié forte, une confiance aveugle vont en découler!

C'est un retour à la nature dans ce qu'elle a de plus sauvage. le choc des cultures est total. Il y a la barrière de la langue, les différences culturelles, le mode de vie différent. C'est un apprentissage pour les deux partis et pour moi aussi car j'ai tellement appris, ce fut une lecture enrichissante! J'avais envie de rejoindre John et les Comanches, envie de changer L Histoire même! Rien que dans ce roman, je pouvais voir l'horreur qu'on fait les Blancs: les massacres d'animaux pour le plaisir et pour l'argent, la quasi extinction des bisons, le non respect de Mère Nature... J'avais plus d'une fois la larme à l'oeil et la haine aussi! C'est un roman beau mais très dur aussi!

Il y a très très peu de dialogues mais ça suit la logique de l'histoire, ça ne nuis en rien à la lecture! ça reste très fluide malgré les descriptions, la narration et c'est addictif. Il y a d'ailleurs plusieurs points de vue : celui de John Dunbar bien sûr, mais aussi celui de Celle qui se dresse avec un poing fermé, blanche mais Comanche, et les points de vue de Comanches importants comme Oiseau Frappeur, Vent dans les cheveux ou Dix Ours! Avoir le point de vue des Indiens a d'autant plus d'impact pour les comprendre et voir leur vision du monde et des envahisseurs blancs!

J'ai désormais très envie de visionner le film car ce roman m'a tellement plu, m'a tellement fait réfléchir! C'est une histoire que je n'oublierai jamais et je compte bien me pencher sur d'autres romans qui mettent en avant le peuple amérindien!

Souvent quand je regarde un film adapté d'un livre que j'ai lu je rale des que le metteur en scène prend trop de liberté avec l'oeuvre littéraire d ' origine.
Et puis la plupart du temps je regarde le film après avoir lu le livre.

Cette fois avec ce Danse avec les loups de Michael Blake j'ai pris le chemin inverse puisque j'ai déjà vu plusieurs fois le film magnifique de et avec Kevin Costner, passionné des indiens que je suis.
Ma femme a également vu le film plusieurs fois,moins par passion des indiens que pour le beau Kevin selon moi, mais c'est une autre histoire.

Tout ça pour dire que je connais l'histoire du film par coeur.
Mais comme le cinéma s'écarte souvent de l'histoire de base comme je l'ai écrit plus haut,je me suis dit naïvement que le livre m'apporterait un déroulé de l'histoire sensiblement différent.

Pour le coup, j'ai raté le mien,de coup.
Kevin Costner a adapté exactement le livre, et de fort belle manière, glanant même sept Oscars et trois golden Globes.
Rassurez-vous je ne vais pas faire la critique du film, vous l'avez sûrement vu aussi.

Revenons en au livre.

Et c'est un très bon livre car même en connaissant l ' histoire parfaitement j'ai pris beaucoup de plaisir à replonger dans les grandes contrées amérindiennes.
La plume de Blake est facile et épurée,l'équilibre entre action et descriptions est parfaitement maîtrisé.
L'évolution des personnages, côté indien autant que du côté du soldat John Dunbar est également un sans faute.

La bonne nouvelle c'est qu'il y a une suite qui n'a pas été adaptée au cinéma,du coup j'ai droit à un deuxième tour avec Michael Blake avec une histoire à découvrir complètement.

Pour conclure un très bon livre et un bon moment qui m'a même redonner envie de revoir à nouveau le film avec Kevin Costner.
En plus ma femme est d' accord pour le voir a nouveau...😉

Fort Sedgewick, c'est ici qu'est envoyé en mission le lieutenant Dumbar. Cet homme passionné par l'idée de découvrir l'Amérique sauvage. À son arrivé, le fort est abandonné, il est seul et rencontre bientôt ses voisins les Comanches.

C'est le film qui m'a donné envie de lire ce livre. Je n'ai pas été déçu. L'histoire d'amitié entre le lieutenant Dumbar et les Comanches est magnifique. Michael Blake, nous entraîne dans un voyage dans l'Amérique sauvage qui est hélas révolue et que j'ai apprécié.

Je n'ai jamais vu le film, donc je n'ai pas encore été contaminée par l'interprétation cinématographique et je peux vraiment me faire une idée de l'histoire.

Premier point : j'ai beaucoup aimé l'écriture. Elle est simple et touche directement le lecteur. le héro de l'histoire, le lieutenant Dunbar, est un personnage attachant et simple, qui ne reprend pas les préjugés de ses pairs sur les Indiens. Il est généreux, juste et curieux. J'ai surtout pu m'attacher à lui grâce à la curiosité dont il fait preuve. Il remet en question les principes et convictions de ses pairs afin de mieux comprendre la vie des Comanches.

Deuxième point : attention spoiler, j'ai adoré la fin. Je m'attendais véritablement à une fin tragique dans laquelle le campements Comanches allait être réduit en cendres par l'armée ; ou encore une fin dans laquelle le lieutenant Dunbar deviendrait prisonnier jusqu'à la fin de ses jours pour trahison envers l'armée. le fait qu'il soit sauvé par les Comanches m'a donné des frissons dans le dos. Il les a aidé et ils l'aident en retour. C'est très juste, très équilibré.

J'ai eu un peu peur que l'histoire tourne au roman rouge – c'est-à-dire un roman historico-fictif dans lequel le fil romantique/érotique prend la place du fil rouge conducteur. Eh bien non…. Il y en a juste suffisamment pour se sentir bien, mais ça ne noie pas le lecteur de niaiseries. Naturel, c'est le bon mot pour décrire ce roman.

J'ai récemment acquis la suite, en broché, dans une pile de livres à donner. J'ai hâte de voir si le niveau reste le même. En tout cas, je recommande vivement ce premier volume qui peut très bien, à mon sens, être lu comme une histoire sans suite.

un bel hommage au peuple indiens.

J'ai adoré. Je me suis totalement plongée dans l'histoire, les paysages me semblaient tellement magnifique, l'histoire est tellement réaliste, les descriptions sont si bien faites.
Prise au jeu, j'ai ri, j'ai pleuré, je me suis émerveillée, j'ai chassé le bison, j'ai combattu les Pawnees et … j'ai regretté la disparition d'une civilisation.

Challenge variétés 2015 : (43) Un livre écrit par un auteur avec les mêmes initiales que vous - (44) Un livre adapté en film qu'il faut donc absolument que je revois tellement le livre était beau