AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 622 notes
TER Troyes-Paris / Départ 06h41. Si l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, ici c'est le passé qui va les rattraper.

Et quand par hasard Philippe Leduc prend place à côté de Cécile Duffaut, amants éphémères il y a presque trente ans, ils se reconnaissent aussitôt mais s'ignorent ostensiblement ; rancoeur ironique pour l'une, embarras désabusé pour l'autre, vont les clouer côte à côte dans une impassibilité factice. Troublés en réalité par cette rencontre imprévue, envahis par les souvenirs, murés dans un silence confus, chacun fait mentalement le bilan de sa propre existence, revenant sur les détails de cette ancienne liaison qui, bien que passagère, fut imperceptiblement à l'origine de mutations inattendues dans leurs parcours respectifs.

Quatre-vingt-dix minutes, le temps d'un trajet entre Troyes et Paris. Quatre-vingt-dix minutes d'introspection sans complaisance. Quatre-vingt-dix minutes et un lieu unique, comme une serre, selon l'expression de Blondel, où vont éclore et s'entrecroiser deux monologues intérieurs amers et lucides, deux cheminements étonnamment divergents.

Quatre-vingt-dix minutes pour apprécier ce roman, en revanche, c'est trop bref. Ecrit avec pertinence et sobriété, 06H41 se lit rapidement mais se savoure au long cours, précisément comme un trajet en train tel que l'évoque l'un des protagonistes : « une parenthèse égoïste et jouissive », un voyage immobile, délectable et contemplatif, dans l'ironie des souvenirs et des voies du destin.

Surtout ne pas rater le 06h41 !



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          896
Les rails sur la couverture rose de l'édition POCKET... Il n'en fallait pas plus pour que j'emmène 06H41 en haut de la pile à lire!
Le livre de Jean-Philippe BLONDEL décrit fort bien cette tristesse du Lundi-matin / retour de week-end. Chacun "remonte" à Paris retrouver le boulot.
Le train est bondé... Alors, ne voilà-t-il pas que Cécile et Philippe se retrouvent, par la force des choses et de la SNCF, assis côte à côte. Ouh-là! Ces deux-là se sont quittés en très mauvais termes voici bien longtemps! Chacun va avoir le temps de faire défiler le Super-huit des souvenirs jusqu'à Paris-Gare de l'Est...
Tout en feignant d'ignorer l'autre...
Il y a la colère, les remords, les hauts et les bas... Ils sont loins, les vingt ans! Et le terminus au bout du voyage!.. Peut-être un nouveau chapitre dans deux vies?.. Ou non?
La belle et limpide plume de Jean-Philippe Blondel m'a emmenée dans ces tranches de vie... Comme une chanson de Michel Jonasz ou un livre de Paul Guimard, dans cette grisaille du Lundi-matin qui s'accorde si bien à celles de la vie.
Voilà. le train est arrivé à la Gare de l'Est. Mais ce n'est pas mon terminus, dans l'oeuvre d'un auteur que je vais continuer de lire!
Commenter  J’apprécie          811
" le Ter de 06h41 à destination de Paris va partir attention à la fermeture automatique des portes". Lundi matin le train qui emmène Philippe à Paris est bondée, la seule place qui reste est voisine de Cécile. On fait parfois de belles rencontres dans les trains, mais cette fois Philippe se serait bien passé de celle-ci.
Cécile et Philippe se connaissent et se reconnaissent; ils ont vécu une liaison de 4 mois il y a plus de 25 ans, jusqu'à ce fameux voyage à Londres.
" On est pas sérieux quand on a dix-sept ans " et qu'est ce qu' on peut être con à vingt ans. Philippe se souvient de ces années là, trop bien même, cette façon de traiter ses conquêtes féminines, sûr de lui.
Mais voila les choses ont changé, la vie est pleine de surprise, Philippe n'est plus le jeune coq il a perdu de sa superbe.
Cécile quant à elle a su rebondir, cette jeune fille effacée, cette fourmi toujours prête à dire oui est devenue une combattante, mais cette présence dans ce train de 06h41, de cet homme assis près d'elle lui rappelle ce passé pas si lointain et cette humiliation dans cette chambre d'hôtel...
Voilà mon deuxième roman de Jean Philippe Blondel, je continue ma découverte de cet écrivain et quel bonheur de retrouver son écriture.
06h41 est un récit court mais tellement attachant et crédible, ses deux personnages qui se retrouvent au hasard de la vie, qui font semblant de ne pas se connaitre, un homme honteux et une femme blessée qui a du mal à cacher sa colère.
un excellent roman que je vous recommande.
Bonne vacance à toutes et tous.
Commenter  J’apprécie          797
Le train de 06h41 est bondé, comme tous les lundis matins. Elle n'aurait pas dû prendre celui-ci, ce n'était pas prévu comme cela au début. Mais, il faut dire qu'elle ne voit pas souvent ses parents et s'étant rendue toute seule chez eux, sans sa fille ni son mari qui n'y tenaient pas plus que ça, elle a prolongé son week-end. Un bon roman l'aidera sûrement à oublier ces quelques jours passés avec ses parents, oublier la province qu'elle voulait quitter à tout prix et retrouver Paris et son boulot si prenant de chef d'entreprise. Cécile Duffaut, la quarantaine rayonnante, femme sûre d'elle maintenant, ne se doute pas de ce qui l'attend dans ce train, ce matin-là...
Philippe Leduc est également dans ce train. Il va rendre visite à un ami d'enfance. Il voit une place libre à côté de cette femme. Bien évidemment, il la reconnaît aussitôt. Il faut dire qu'elle n'a pas beaucoup changé. Toujours aussi belle à ses yeux. Après réflexion, il ose s'asseoir à ses côtés. Un regard furtif, il se demande si elle le reconnaît. Aurait-il changé autant que cela ? Va-t-il oser engager la conversation et faire remonter à la surface les souvenirs ? Ils avaient 20 ans, c'était il y a 27 ans...

Philippe Blondel nous réserve un coup du sort avec cette rencontre improbable entre Cécile et Philippe. Deux anciens amants ont-ils encore des choses à se dire au bout de 27 ans ? Le temps d'un voyage en train et chaque protagoniste refait le bilan de sa vie, revient sur cette liaison passée qui semble avoir eu beaucoup d'emprise sur leur vie future. Chacun revisite les couloirs du passé et se remémore les instants passés avec l'autre. Mal-être, rancoeur, jalousie, amour, haine, mélancolie, désillusion... autant de sentiments qui font écho. Philippe Blondel nous offre ainsi un beau voyage en compagnie de ces deux anciens amants, une introspection millimétrée. Alternant les pensées de chacun, on découvre peu à peu les émotions ressenties et l'on attend avec impatience l'arrivée en gare. D'une écriture menée de main de maître, ce huis-clos surprenant et doux-amer nous fait voyager dans les profondeurs de l'âme humaine.

06h41... n'oubliez pas l'heure du départ...
Commenter  J’apprécie          672
On dit souvent que le monde est petit. Cécile et Philippe ont dû le trouver particulièrement étriqué dans le train Troyes-Paris de 06H41 quand ils se sont retrouvés assis, pour ne pas dire coincés, l'un à côté de l'autre. Ils ont beau feindre de s'ignorer et de ne pas se reconnaitre, les souvenirs rejaillissent, s'entrecroisent. Chacun de leur côté, ils repensent à la brève et douloureuse aventure qu'ils ont eu 27 ans plus tôt, à la manière dont elle a influé sur leur vie. Là, dans ce train bondé, un huis clos silencieux s'installe entre eux. 30 ans de leur vie défilent en accéléré avec son lot de colère, de rancoeur, d'amertume, de désillusion, de culpabilité, de pardon, de réussite, d'échec. du carcan de l'enfance, aux différences intergénérationnelle, à la vieillesse, à l'amitié, aux amis qui passent et ceux qui restent, les souvenirs s'enchainent. Ça peut être long un trajet de 1H30 quand retentit l'heure des bilans. Ou trop court. L'un d'eux osera-t-il rompre le silence ou continueront ils à avancer sans se retourner?

L'intrigue est habilement menée, l'auteur sait maintenir l'intérêt du lecteur jusqu'au terminus. Une fois que vous êtes montés dans le train, il n'est plus possible d'en descendre avant l'arrivée. J'ai bien aimé ce chassé-croisé de pensées, il créé un climat d'intimité. Les personnages en revanche ne sont pas particulièrement sympathiques (surtout lui, un sacré goujat, mais elle non plus est loin d'être la blanche colombe), ils sont peut être aussi un brin stéréotypés, mais on les suit avec plaisir, avec leur caractère bien trempé et leurs failles. La force du récit est entre autre de s'attacher aux petits détails, événements, émotions de la vie quotidienne, la vie de tout à chacun. Un récit doux-amer et lucide avec lequel j'ai passé un agréable moment.
Commenter  J’apprécie          653
Cécile, 47 ans est revenue passer le week-end chez ses parents qui l'ont un peu troublée car ils rentrent dans la vieillesse. C'est sans sa fille et son mari qu'elle y est allée car ils n'étaient pas disposés à passer deux jours en compagnie de deux vieilles personnes.
Le lundi matin, elle reprend le train qui la ramène de Troyes à Paris.
L'auteur la décrit comme une personne qui a une vie professionnelle très accomplie, une apparence élégante et une assurance incontestée.
Vient prendre place à côté d'elle Philippe, un garçon qu'elle a connu au lycée, avec qui elle a eu une relation "amoureuse" déstabilisante pour sa confiance en elle. L'auteur nous le décrit comme un homme mou, déçu par la vie. Tous deux font semblant de ne pas se reconnaître et pendant tout le trajet, les chapitres alternent entre les souvenirs racontés par Cécile et ceux racontés par Philippe.
On voit que cette petite aventure a eu une forte influence sur leur vie ultérieure.
S'adresseront-ils la parole à la fin du trajet ?
Jean-Philippe Blondel développe une idée originale avec une analyse très fine des personnages.
J'ai relu plusieurs passages, notamment lorsqu'il observe la vieillesse des parents, le manque de confiance des adolescents. J'ai retrouvé de nombreuses pensées personnelles au travers des réflexions de l'auteur.
Une très belle lecture découverte grâce à mes amies babeliotes.

Commenter  J’apprécie          6414
« J'aime entendre le bruit des portes du train qui claquent. Il annonce l'ouverture d'une parenthèse égoïste et jouissive. Pendant les deux heures à venir, rien ne peut vraiment vous arriver ».
Eh bien, elle se trompe, Cécile Duffaut. Elle qui revenait d'un week-end fastidieux chez ses parents vieillissants, elle devra se confronter à son passé qui lui saute à la gorge. Car un ancien amoureux s'assied à côté d'elle, et sa présence lui rappelle un souvenir qu'elle s'était efforcée d'enterrer.
« On n'imagine jamais que certaines phrases vont rester ancrées, plantées comme des échardes, et qu'elles vont revenir tout dévaster à certains moments de l'existence. »

Les voilà hésitants, balbutiant quelques mots de politesse, et c'est tout. Ils vont néanmoins, durant ces deux heures de trajet vers Paris, nous livrer le fond de leurs pensées les plus intimes, le tout présenté en chapitres alternés.
Succulent ! le choc de leurs sentiments enf(o)uis, de leurs observations présentes, est savoureux. Blondel nous livre les difficultés sentimentales, la routine de couple, les amitiés adolescentes, les rêves avortés ou au contraire décuplés, les rapports d'adultes avec les vieux parents, avec les enfants prenant leur envol, les regrets, les jalousies, les indifférences…

Ce roman très court célèbre le manque de communication qui règne par excellence dans tous les rapports humains. Difficile de dire, difficile de se dire sans frimer, sans composer avec quoi que ce soit, avec qui que ce soit.
Mais Blondel, lui, a réussi de façon caustique à nous faire comprendre cette impossibilité par une continuelle ironie sous-jacente.

Il ne me reste qu'un regret : ne pas prendre le train pour me rendre au travail. J'aurais laissé ma pensée divaguer, mon coeur vagabonder…à moins que ne s'asseye à mon côté un personnage importun.
Commenter  J’apprécie          4910
Deux monologues se font écho et alternent dans ce huit- clos ferroviaire fort habilement mené.....Cecile Duffaut , 47 ans, revient d'un week-end épuisant chez ses parents . S'assied par hasard, à ses côtés, dans le train de 6 h 41 Troyes - Paris, Philippe Leduc, son amant .....vingt - sept ans auparavant.....
La construction astucieuse de l'ouvrage nous oblige à suivre , avec curiosité et impatience l'introspection des deux protagonistes, qui, silencieusement, revivent leur passé....
Que s'est - il passé autrefois?
Oseront- ils s'adresser la parole ?
Qui aura le courage ou l'inconscience de crever l'abcès?
Les souvenirs remontent à la surface, les rancœurs, la colère, le mépris, les tensions, le malaise, les frustrations, la haine même transparaissent.....Chacun décrit l'autre avec une froide distance. Leur lucidité accablante s'exprime par des pensées lapidaires, courtes, cinglantes et désabusées .Cette rencontre insolite dévoile leurs états d' âme, leurs doutes, leurs lâchetés , leurs faiblesses , leurs certitudes.....Comme à son habitude, l'auteur avec humour, franchise, crudité, de sa plume légère et bien calibrée accroche le lecteur jusqu'à la fin.....
Entre gêne et souvenirs de jeunesse, mélancolie, obsession pour Londres, Jean Philippe Blondel excelle à décrire l'intime, le sensible, l'humain, à détricoter deux vies sous nos yeux......un superbe roman pas très gai , il faut le reconnaître....
Qu'aurions - nous fait à la place de Cecile et Philippe ?

Commenter  J’apprécie          490
Le train à en partance de Troyes et à destination de Paris entre en gare. Il est 06h41. Deux êtres qui n'étaient pas destinés à se revoir et qui avaient eu une liaison (amoureuse ?) dans leur vingtième année et qui ne s'étaient pas revus depuis vingt-sept ans se retrouvent assis l'un à côté de l'autre sur les sièges de la SNCF.

Lui, Philippe Leduc, homme de 47 ans, divorcé et père de deux enfants, et elle, Cécile Duffaut, du même âge, ère d'une adolescente et en pleine crise avec son mari actuellement. Les rôles se sont inversés : alors qu'à l'époque, il était aussi sûr de lui, beau gosse qu'elle était insignifiante et effacée, aujourd'hui, elle a prodigieusement réussi dans la vie. Elle est devenue une femme d'affaires brillante qui aurait largement de voyager en 1 ère classe mais qui se borne aux fauteuils (in) confortables de la Seconde mais lui, est un homme tout ce qu'il y a de plus banal, qui s'est empâté et qui n'a que peu d'amis, si ce n'est son ami d'enfance Mathieu qui est sur le point de mourir d'un cancer puisque celui-ci est en phase terminale

Un chapitre pour lui, un chapitre pour elle. J'adore ce genre de construction dans le récit. On aimerait que cet homme et cette femme dont la liaison s'était très mal terminée il y a vingt-sept ans mais peut-on réellement toutes les blessures, mêmes celles que l'on croyait enfouies au plus profond de soi et sur lesquelles on pensait avoir mis une croix ? Peut-on tout pardonner, et ce, presque trente ans plus tard ?

Un livre sur l'amour, sur le pardon, sur les erreurs d'adolescents, bref sur la VIE. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          480
C'est la cohue comme tous les lundis matins quand le train de 06h41 qui relie Troyes à Paris.
Cécile Duffaut rentre d'un week-end chez ses parents qui ne s'est pas très bien passé, comme à chaque fois. Elle a hâte de rentrer, retrouver son mari et sa fille, son travail qu'elle affectionne particulièrement. Après des années d'un travail routinier elle a monté « sa boîte » une chaîne de magasins cosmétiques bio, « Pourpre et Lys »
De son côté, Philippe Leduc se rend à Paris au chevet de son ami d'enfance Mathieu, atteint d'un cancer. Il a divorcé et vit seul sans trop s'occuper de ses enfants…
Le train est bondé, Philippe arrive juste à temps et il ne reste qu'une seule place libre, à côté de Cécile. Ces deux-là se connaissent, ont vécu quelques mois ensemble lorsqu'ils étaient jeunes, il y a vingt-sept ans, et on comprend vite qu'ils n'ont nulle envie de renouer le dialogue. Que va-t-il se passer ? de quoi peut-on se parler au bout de tant d'années, comment aborder l'autre et surtout a-t-on envie de l'aborder ?

J'ai bien aimé l'histoire de ces deux êtres qui font le bilan de leur vie parce qu'ils se rencontrent par hasard dans un train alors qu'ils ont vécu une brève histoire d'amour vingt-sept ans plus tôt. Philippe n'apparaît pas sous son meilleur jour dans sa façon d'évoquer Cécile, limite goujat…

Cécile ne nous est pas forcément plus sympathique. Sa rupture l'a conduite à ne plus jamais être transparente pour quiconque. Ne plus jamais se laisser mépriser, maltraiter. Au contraire, réussir dans son métier, devenir une femme élégante. Elle s'est construite contre cette rupture pour ne pas se laisser démolir par elle.

Le livre est bien construit, l'auteur alternant un chapitre au nom de Cécile, le suivant au nom de Philippe, chacun donnant sa version de l'histoire comme un match de ping-pong. Ce qui donne une lecture agréable. On voit évoluer leur réflexion, leur ressenti à l'un comme l'autre. Qu'éprouve-t-on face à quelqu'un qui vous a fait souffrir et a modifié votre vision e la vie : haine, mépris compassion ?

On note également le poids de l'enfance, des relations avec les parents, qui ont vécu les trente glorieuses alors que tout est devenu si difficile, et c'est une empreinte qui pèse lourd : « Chaque fois que je reviens les voir, mes parents, j'ai l'impression de redescendre l'échelle temporelle et sociale que je grimpe avec circonspection mais ténacité. Dès que j'arrive à la gare, je retrouve mes oripeaux d'enfance ». P 107

J'ai aimé cette idée de faire le bilan de la vie des deux héros bien cabossés dans un lieu particulier, un train comme une sorte d'huis-clos dont ils ne peuvent s'échapper. le trajet dure à peine deux heures mais il est raconté avec une telle intensité qu'on ne décroche pas du texte.
J'ai donc retrouvé avec plaisir l'écriture de Jean-Philippe Blondel, ses phrases courtes, concises presque chirurgicales pour décrire cette société dure, sans concession qui est la nôtre. J'aime bien l'univers de cet auteur, son analyse des tourments et des incertitudes de la jeunesse. Je préfère ce roman à « Un hiver à Paris ».
Note : 8,2/10


Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          452




Lecteurs (1080) Voir plus



Quiz Voir plus

Jean-Philippe Blondel (assez facile pour les fans)

Année de naissance ?

1964
1970
1976
1982

12 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-Philippe BlondelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..