Alain Blondy
EAN : 9782262087524
Perrin (10/11/2021)
/5
5 notes
Perrin (10/11/2021)
Résumé :
Loin des légendes et des fantasmes, la première véritable histoire de la piraterie. Barbe-Noire est sans doute le plus illustre, Anne Bonny la plus féminine et Jack Sparrow le plus attirant (et surtout le moins réel !), mais que sait-on véritablement des pirates, corsaires et flibustiers ? S'il est certain que les pilleurs des mers ont régné sur les Caraïbes au XVIIIe siècle, on ne peut toutefois pas résumer leur histoire à ce truisme. En effet, dès l'Antiquité, le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Une étude assez exhaustive sur les marines non officielles dans le monde depuis les premiers vaisseaux qui ont vogué sur les mers du globe et sur les océans. Un bon livre d'histoire couvrant toutes les époques jusqu'à nos jours. Les sujets abordés, pas seulement relatifs à la marine mais aussi la politique nationale, le commerce, l'esclavages, les hors-la-loi. Parmi tous les très nombreux grands noms de pirates et corsaires nous pouvons retenir Barbe-Noire, Mary Read, Anne Bonny, le Malouin René Trouin, seigneur du Gué, dit Duguay-Trouin, Jean Bart, Robert Surcouf, Jean Laffitte et son frère, chacun ayant marqué leur époque. Une immense bibliographie permet d'approfondir encore plus le sujet pour les spécialistes.
Citations et extraits (4)
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Au début du XVIIe siècle, les Ibériques, qui vivaient sur la lancée de leur domination des mers aux siècles précédents, ne furent plus en mesure d’en imposer à leurs compétiteurs : l’Angleterre, la Hollande et la France. L’importance de ces nouveaux acteurs entraîna le développement des transferts commerciaux en mer. Si les cargaisons n’étaient plus aussi somptueusement composées d’or, d’argent et de pierreries qu’aux siècles passés, elles n’en étaient pas moins riches.
Les routes maritimes, désormais empruntées par des navires de plusieurs puissances européennes, devinrent alors le foyer d’une multiplication de la piraterie et de la course.
Les routes maritimes, désormais empruntées par des navires de plusieurs puissances européennes, devinrent alors le foyer d’une multiplication de la piraterie et de la course.
Dès l’Antiquité, le monde maritime fut conçu comme un espace sans aucune règle où dominait le plus fort. Chacune en leur temps, les marines crétoise, phénicienne et grecque ont prétendu s’imposer, mais à chaque fois elles eurent à se confronter à des pirates qui estimaient que les mers étaient le bien de tous et qui répondaient à la force par leur ruse.
... les convois marchands, isolés plusieurs mois en haute mer, étaient aussi vulnérables que des hordes d’animaux en transhumance. Les prédateurs les suivirent ou les attendirent, tapis comme autrefois dans des rades ou dans des îles ...
" La piraterie, tout comme le meurtre, est une des branches de l’activité humaine dont on trouve le plus tôt des traces dans l’histoire..."
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