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EAN : 9782081428553
208 pages
Flammarion (20/02/2019)
2.98/5   22 notes
Résumé :
«J’étais une princesse et je vivais dans un château. Mon enfance, vue de loin, tenait du conte de fées. Et pourtant je ne fus pas heureuse. Car l’ogre était mon père. Je suis née en Centrafrique en 1974, à l’hôpital de Bangui, la capitale. Mon père était le président de cette république et ma mère, une jeune fille de seulement quinze ans venue de l’île de Taïwan. Mon père a eu deux enfants avec ma mère, et affirmait en avoir au total cinquante-six, nés de dix-sept f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Marie-France Bokassa est la fille de Jean-Bedel Bokassa, ex-empereur autoproclamé de Centrafrique. Il eut en tout cinquante-six enfants nés de dix-sept femmes de divers continents.
Dans cet ouvrage divisé en XXVIII chapitres, elle raconte tout : son enfance avec une partie de sa fratrie, les déplacements en Suisse, Côte d'Ivoire, l'installation dans le château d'Hardricourt, l'emprisonnement de son père en 1986, la vie avec la belle-mère, et puis le chemin vers la liberté…
A travers ce récit poignant on découvre un quotidien difficile à cause d'un père colérique qui interdit aux enfants d'inviter des copains à la maison et qui n'hésite pas à leur infliger des punitions quand il n'aime pas leur comportement.
Mais il y a aussi les bons souvenirs, lorsque le soir il raconte à ses enfants sa jeunesse… (pour Marie-France ce sont des moments privilégiés, malgré les contraintes de l'heure tardive.)
Il y a beaucoup à découvrir dans cette autobiographie. Et en plus elle se lit vite.(125 pages en numérique.)
La chronologie qui se trouve à la fin du livre complète l'ensemble avec des informations sur la vie politique de Jean-Bedel Bokassa.



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Un livre touchant et très ambivalent. Le témoignage d'une « fille de » qui se penche sur son enfance, fille de Jean-Bedel Bokassa, Empereur de Centrafrique sous le nom de Bokassa Ier, père de cinquante six enfants nés de dix-sept femmes.

Un livre dont la majorité de l'histoire se passe en France, dans le château d'Hardricourt, période d'exil. Une enfance sous les colères, les réprimandes, les punitions et les privations d'un ogre instable.

L'histoire d'une princesse partagée entre l'amour de son père, la recherche de sa mère, la réalité d'un père dysfonctionnel, l'éclatement d'une fratrie et le besoin de se construire sa propre identité.

Alors, l'ogre de Berengo... cannibale ou pas ? Le plus simple serait peut-être de demander à Giscard d'Estaing qui, les poches pleines de diamants, s'est tant appliqué à le discréditer avec l'aide de la DGSE.
Lien : https://www.noid.ch/au-chate..
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Ce livre semble être la reprise du récit « La fille de l'empereur », publié en 2016 par l'éditeur suisse Favre.
Faut-il parler de révélations sur l'enfance assez malheureuse des enfants Bokassa, ballottés d'un continent à l'autre selon l'humeur et les accidents de parcours de l'ex-empereur et dictateur du Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa ? Les silences de Marie-France Bokassa sont aussi lourds que ses demi-confessions sont poignantes. Elle s'efforce de réhabiliter timidement son père sur le plan politique, mais aussi familial. Cependant, l'arrachement des enfants à leurs mères, les coups de chicotte, la malnutrition et les quatre petits envoyés froidement à la DDAS ne plaident pas pour l'existence d'un véritable amour paternel.
Dans cet ouvrage assez décousu, se dessine la trajectoire chaotique d'une enfant essayant tant bien que mal d'échapper à un passé très lourd et de rassembler ses forces pour se construire enfin un avenir.
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Surprenant ce roman pas toujours rose qui raconte l'enfance vécue par l'auteur et ses nombreux frères et soeurs. Marie-France Bokassa est l'une des 56 enfants de Jean-Bedel Bokassa autoproclamé, en 1977, empereur de la République Centrafricaine. Sa mère est partie un an après sa naissance : elle ne l'a jamais revue.Une histoire étonnante qui ressemble plus à un mauvais roman mais qui décrit pourtant une réalité surprenante. G
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Marie-France Bokassa -fille de Bokassa président de centre-Afrique-évoque sa jeunesse d'exil Suisse, Côte d'Ivoire et France au château d' Hardricourt , d'abord en présence de son père déchu et exilé puis sous l'autorité d'une de ses belles-mères. Pas vraiment une "vie de château" en France mais une vie de privations et de brimades que seuls les liens cordiaux entre les enfants Bokassa et les enfants du villages semblent alléger. L'auteure n'accable pas son père mais reste lucide sur sa capacité de nuisance.
Un roman intéressant et qui se lit vite.
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critiques presse (1)
Bibliobs
19 mars 2019
On y trouvera plein d'anecdotes, mais aucune émotion. Nulle trace, chez elle, de ces larmes qui coulaient, certains jours, sur les joues du vieux monarque répudié.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
A chaque nouvelle naissance, mon père avait scruté le visage du nouveau-né afin d’y trouver une ressemblance avec ses propres traits. « La petite dernière, c’est la descendance des Bokassa ! » aimait-il répéter. Son ambition consistait à faire prospérer son nom pour les siècles à venir.
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1977
Couronnement de Bokassa. Le coût de la cérémonie représente 20% du budget de l’Etat : cinq mille invités, une tenue de sacre avec cape conçue par Pierre Cardin, une couronne d’or fabriquée par Artus Bertrand…. (chronologie)
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A force de recevoir des coups pour rien, certains de mes frères avaient fini par faire de vraies sottises, estimant plus juste de se faire corriger pour une bonne raison.
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Dans mes souvenirs, je ne l’avais jamais vu travailler…du moins le pensais-je. Il avait gouverné un pays, mais dans mon jeune âge je ne savais pas qu’être un homme politique était un métier.
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J’appréciais tant ses confidences ! Je voyais combien son passé lui pesait. Je sentais, derrière cet homme directif et autoritaire, une personne lézardée, fragile. Je le comparais à une tortue, invulnérable sous sa carapace, mais si frêle lorsqu’elle en était dépourvue. (…) Derrière cette armure de conquérant, je décelais l’homme changeant et faillible.
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Vidéo de Marie-France Bokassa
Marie-France Bokassa : "J’ai pardonné l’homme, mais pas le chef d’État"
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